L’ancien représentant texan et candidat pour la troisième fois aux élections présidentielles, Ron Paul, n’est pas optimiste quant à la compétition entre Hillary Clinton et Donald Trump.
Voici quelques remarques qu’il a faites à The Economist :
Les opinions de Donald Trump sont loin d’être évidentes. Ses politiques concrètes, notamment en matière d’économie, sont complètement impossibles. Ses partisans ne sont pas intéressés par les détails ; ce sont ses idées au sens large (anti-immigration, isolationnisme) qu’ils apprécient, ainsi que l’impression de fermeté qu’il leur fait transparaître. En ce sens, son appel ressemble à celui d’un caudillo l’Amérique latine, d’un homme fort. Quand les Grecs de l’Antiquité contemplaient l’idée de démocratie complète, ils s’inquiétaient de la possibilité que l’attrait émotionnel, plutôt que la raison, influence les masses. Platon a écrit que « l’acclamation du peuple se tournera vers celui qui lui dira ce qu’il souhaite vraiment entendre plutôt que vers celui qui lui dira ce qui lui bénéficierait vraiment ».
Les opinions de Donald Trump sont loin d’être évidentes. Ses politiques concrètes, notamment en matière d’économie, sont complètement impossibles. Ses partisans ne sont pas intéressés par les détails ; ce sont ses idées au sens large (anti-immigration, isolationnisme) qu’ils apprécient, ainsi que l’impression de fermeté qu’il leur fait transparaître. En ce sens, son appel ressemble à celui d’un caudillo l’Amérique latine, d’un homme fort.
Quand les Grecs de l’Antiquité contemplaient l’idée de démocratie complète, ils s’inquiétaient de la possibilité que l’attrait émotionnel, plutôt que la raison, influence les masses. Platon a écrit que « l’acclamation du peuple se tournera vers celui qui lui dira ce qu’il souhaite vraiment entendre plutôt que vers celui qui lui dira ce qui lui bénéficierait vraiment ».