Cet article du Point revient sur l’immobilier puisque logiquement « les Français se sont rués sur la pierre en 2016 avec plus de 840 000 ventes réalisées, soit quasiment le record de 2011. «Nous enregistrons une progression de plus de 15 % par rapport à 2015», commente Laurent Vimont, président du réseau Century 21. + 12,8 % dans le réseau Laforêt.
Chute des taux de crédit, baisse des prix depuis 2012 : le pouvoir d’achat immobilier des ménages s’est accru de 26 % en quatre ans. «Plus symptomatique encore, explique Laurent Vimont, cette conjonction des planètes a permis à 20 % de particuliers d’être en mesure d’avoir la capacité d’acheter.» Un ménage gagnant 2 100 euros par mois peut désormais emprunter 150 000 euros sur 20 ans, moyennant une mensualité de 700 euros. Une somme qui lui permet de devenir propriétaire
Les autres en ont profité pour acquérir des biens plus grands. La surface moyenne atteint pour la première fois 58 mètres carrés pour les appartements et 112 mètres carrés pour les maisons. »
Le marché immobilier est très sensible aux taux !
En voici une nouvelle preuve. Les taux n’ont jamais été aussi bas. Résultat : le marché immobilier n’a presque jamais été aussi haut, aussi dynamique, et aussi porteur.
D’autant plus qu’il n’y a pas de placement rentable actuellement. Encore moins de possibilité de s’endetter pour financer un actif. Encore moins de placement qui rapporte un poil et qui soit « tangible » et réel.
Bref, les Français ne s’y trompent pas, et actuellement, malgré des prix très élevés dans les grandes villes, les épargnants préfèrent l’immobilier au financier.
Attention néanmoins aux risques de surendettement en cas de retournement du marché.
Le marché immobilier ne se retournera fortement qu’en cas de hausse importante des taux d’intérêts.
Si pour le moment et en zone euro toute hausse massive peut être écartée, il est évident qu’en cas d’explosion de l’euro par exemple, les taux monteraient fortement, déclenchant une importante correction immobilière. Prenez garde donc à l’effet de levier par la dette.
À fuir également : les crédits in fine et autres montages « fiscaux » qui nécessitent de mettre de l’épargne face à de l’emprunt.