Il existe toute une panoplie de comportements humains. Il y a peut-être une
base de référence, mais tous ne sont pas identiques.
C’est pourquoi les théories selon lesquelles tout le monde
devrait avoir une conception de base du monde qui nous entoure, une
conception similaire à la nôtre, selon laquelle tout le monde désire
naturellement faire le bien et partager en raison de sa bonne nature ou à des
fins altruistes, ne tiennent pas debout une fois appliquées au monde réel.
Lorsqu’une société échoue à restreindre les terribles
comportements de ceux qui cherchent à dominer les autres en matière de
pouvoir et d’argent, l’exemple qu’ils donnent fait ressortir les pires des
membres de la population, un groupe d’individus sociopathes sans respect pour
les valeurs humaines.
De mauvais comportements en engendrent d’autres, et ceux
qui en tirent profit trouvent un moyen de le justifier, à eux-mêmes comme aux
autres, au travers de théories sociales et politiques égocentriques.
Ce qui est le plus triste, c’est que ceux qui présentent
ce trait de caractère, en raison de leur nature ou de leur éducation, comme
les psychopathes et les sociopathes, sont naturellement attirés par les
positions de pouvoir.
Ils tendent à attirer ceux qui leur ressemblent, et créent
des environnements au sein desquels leurs tendances parasitiques et leur soif
de pouvoir et d’argent peuvent s’épanouir. C’est dans la culmination de ces
évènements qu’apparaissent les plus grandes tragédies de l’Histoire, au cours
desquelles la folie qui ne sert qu’elle-même sans pitié ou remords se trouve
pleinement libérée.
La société est généralement basée sur la consommation, la
production et la coopération. Un système contaminé par la maladie des esprits
troublés est basé sur la dette, sur la contrainte et sur l’extraction.