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Scénario à la Swissair, est-ce que UBS doit sauver la Deutsche bank quitte à couler? LHK

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Published : April 25th, 2019
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Category : Editorials

24hGold - Scénario à la Swissa...

UBS pourrait fusionner ses activités avec la DWS, filiale de la Deutsche Bank. Cela signifierait si les informations de TDG sont justes que UBS deviendrait à son tour une filiale de la Deutsche Bank.

Pour mémoire, nous rappellerons ici nos précédents articles sur la DB.

2015: Les paris de la Deutschebank qui font trembler l’Allemagne
2016 Deutsche Bank: Une arme de destruction massive de l’Allemagne. Dossier
2016 La chute de la Deutsche Bank se poursuit.

DB est aussi liée à de vastes scandales qui lui coûtent cher, et qui pourraient être amplifiés à l’avenir. Nous apprenons ainsi que « L’établissement allemand est l’une des seules grandes banques occidentales à avoir continué à prêter de l’argent à l’empire de Donald Trump après la mise en faillite de plusieurs de ses casinos dans les années 1990, aboutissant à des créances aujourd’hui évaluées à 330 millions de dollars. Ce rôle lui vaut d’être au centre de nombreuses enquêtes aux États-Unis.

Les élus démocrates, majoritaires à la Chambre des représentants depuis janvier, lui ont adressé des demandes d’informations sur les taux d’intérêt accordés à la Trump Organization. Ils veulent également obtenir des détails sur les protagonistes d’une vaste affaire de blanchiment d’argent russe, qui a valu à Deutsche Bank une amende de 630 millions de dollars en janvier 2017 aux États-Unis. »

https://www.bfmtv.com/economie/deutsche-bank-...mp-1679801.html

Ailleurs, nous découvrons que « Mi-mars, la procureure de l’Etat de New York Letitia James avait intimé à la banque allemande de lui fournir de nombreux documents liés à des demandes de prêts et lignes de crédit octroyées à la Trump Organization, holding chapeautant les actifs du magnat de l’immobilier et dont les rênes sont tenues par ses fils Eric et Donald Trump Jr depuis son entrée à la Maison Blanche.

L’argent en question était destiné au financement de projets comme les hôtels Trump dans la capitale fédérale Washington, à Miami et à Chicago, avait indiqué le 12 mars à l’AFP une autre source sous couvert d’anonymat. Il n’était pas possible de savoir mercredi si Deutsche Bank avait déjà fourni tous les documents exigés par la justice new-yorkaise. »

https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/D...-Trump-22450001

Et voici l’évolution de l’indicateur censé refléter la santé de l’établissement allemand. La valeur de son action, autour de 7 euros, est au plus bas depuis 10 ans.

24hGold - Scénario à la Swissa...

Boursorama

Et pour être un peu plus complet, il est bon de rappeler que la DB est une arme de destruction massive car chargée de produits dérivés dont la quantité et la qualité relèvent des suppositions, voire des spéculations.

D’ailleurs, la filiale américaine de la banque allemande, cette banque too big to fail, est le seul établissement pour lequel la Réserve fédérale a constaté des « faiblesses importantes » dans le plan de capitalisation.

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Deutsche Bank échoue aux stress tests de la Fed

De l’autre côté de l’Atlantique, les spécialistes alertent sur le fait que la DB pourrait bien être le prochain cygne noir européen.

As I have written in the past, I vi target="_blank"ew (DB) as the next Black Swan in Europe:

« Like Sea target="_blank"rs (SHLD) , Deutsche Bank has no current profits, is in a state or operating flux, is being forced to sell assets, has an extremely low equity capitalization and a large and leveraged balance sheet.

target="_blank"
https://realmoney.thestreet.com/investi...&yptr=yahoo

DB est obligée de vendre des actifs à cause d’une capitalisation très faible, un bilan hypertrophié, caractérisé par un important effet de levier. Mais aussi des résultats peu encourageants avec 409 millions d’euros de pertes pour le 4ème trimestre 2018.

https://www.rte.ie/news/business/201...e-bank-results/

DB a besoin donc d’être renflouée. Elle a besoin d’apports extérieurs pour continuer de fonctionner. D’ailleurs, les experts anglosaxons s’attendaient en 2018 à une fusion de la banque avec Commerzbank par exemple.

Pour l’heure, les voisins germaniques semblent avoir jeté leur dévolu sur UBS.

UBS présente à l’heure actuelle une masse d’atouts:

  • Un bénéfice trimestriel de 873 millions de dollars.
  • target="_blank"
https://www.zonebourse.com/UBS-GR...llars-28470904/
  • 5 milliards de bénéfice en 2018.
  • 693 milliards d’euros (790 milliards de francs) de fonds sous gestion. C’est que UBS est réputée pour ses actifs sous gestion.
  • UBS est omniprésente dans les allées du pouvoir en Suisse. Elle est absolument PARTOUT. Elle est présente en direct, au travers de filiales, de ses alumini (anciens hauts cadres) dans des banques cantonales, agences Raiffeisen, Postfinance, etc. Pour mémoire, elle détient la gestion du dossier de Compenswiss,  les fonds AVS…
  • Mais UBS c’est aussi l’actionnaire majoritaire avec credit suisse de SIX group!!! La boîte sous-traitante de la BNS cher lecteur! Et là les enjeux et les dangers sont présents partout! A titre d’exemple, c’est une entité de Six group qui a développé un partenariat Public-Privé avec le Conseil fédéral pour la gestion numérique des transactions immobilières.
https://lilianeheldkhawam.com/...ne-held-khawam/
  • UBS détient 1/4 des actions du concessionnaire exclusif de la BNS en matière de trafic de paiement en euros pour la Suisse. Tous flux financiers en euros avec la Suisse passent par la SECB. Et celle-ci  UBS, SIx group, et credit suisse l’ont établie en… Allemagne, à Francfort. Or, les directeurs de la BNS ont abandonné en 2016 l’usage du franc suisse au niveau international au profit de l’euro! target="_blank"
La politique monétaire suisse serait-elle vassalisée par l’Allemagne?

Cerise sur le gâteau: Le patron de UBS est Axe Weber, citoyen allemand, ancien patron de la banque centrale allemande. Or, ce monsieur annonçait l’année dernière sur les ondes de la télévision d’Etat alémanique que les plans de liquidation de UBS était déjà dans les tiroirs. (Voir vidéo 4:50)

Voilà donc le fond d’une affaire, présentée de manière très positive par les médias de masse, (vous remarquerez dans l’article ci-dessous le sous-titre « avantages aux suisses), sur fond de dénigrement des résultats de UBS. Le mariage de raison n’en est pas. Il s’agit d’un sauvetage de la DB par UBS.

Nous conclurons avec une curieuse erreur d’analyse des journalistes suisses qui présentent le phénomène comme une stratégie pour concurrencer Blackrock.

Or, voici les actionnaires majoritaires de la DB:

Shareholder Structure* Large Shareholders acc. to Art. 33, Sec. 1 German Securities Trading Act – as of March 26, 2019

4.81% held by BlackRock, Inc., Wilmington, DE March 19, 2019
3.14% held by Douglas L. Braunstein, date of birth: January 15, 1961, (Hudson Executive Capital LP) October 31, 2018
3.05% held by Paramount Services Holdings Ltd., British Virgin Islands August 20, 2015
3.05% held by Supreme Universal Holdings Ltd., Cayman Islands August 20, 2015
3.001% held by Stephen A. Feinberg, date of birth: March 29, 1960, (Cerberus) November 14, 2017
0.19%1 held by C-QUADRAT Special Situations Dedicated Fund, Cayman Islands March 26, 2019

1 Total percentage of voting rights: 4.91% (voting rights attached to shares: 0.19%, voting rights through financial instruments target="_blank": 4.72%)

https://www.db.com/ir/en/shareholder-structure.htm

Et voici ce que nous indique Six group au sujet d’un des grands actionnaires de UBS:

Date 30.08.2018
Émetteur UBS Group AG
Ayants droit économiques / personnes pouvant librement exercer les droits de vote
  • BlackRock, Inc., (Mother Company), New York, NY, USA
Les droits de vote pouvant être exercés librement selon l’art 120 al. 3 LIMF sont déclarés sur une base consolidée au sens de l’art 10 al. 2 phrases 2 et 3 OIMF-FINMA.
Types de droits Nombre de droits Droits de vote Pourcentage de droits de vote ISIN / Conditions essentielles / Remarques
Positions d’acquisition (total) 4.99 %
Action nominative 159’236’406 159’236’406 4.13 %
Prêt de valeurs mobilières et opérations analogues avec des actions:
Actions mentionnés ci-dessus qui résultent de prêts de valeurs mobilières et opérations analogues (art. 17 OIMF-FINMA):
Action nominative 6’617’332 6’617’332 0.17 %
Acte juridique Autre
Remarques Repos (on the purchaser side) and/or collateral received with title transfer (non-repo)

The dates of return transfer depend on the specific terms of the various agreements according to which the collaterals are granted

https://www.six-exchange-regulation.com/fr/home/publications/significant-shareholders.html#notificationId=TAI8S00025

Blackrock tient passablement le marché financier suisse et ses arcanes. Il faut dire que son vice-président n’est autre que Philipp Hildebrand, l’ancien patron de la BNS…

Bref, un très petit nombre qui mettent sous pression la masse des individus, et ce n’est pas près de s’arrêter puisque UBS est garantie par le contribuable suisse.

L’histoire de Swissair est-elle en voie de se répéter?

Liliane Held-Khawam

UBS et Deutsche Bank discutent d’un mariage de raison. TDG

Des «négociations étroites» seraient menées depuis deux mois environ, affirme le «Financial Times» («FT») dans son édition de mercredi. La filiale d’asset management (ou gestion de fonds de placement) de la Deutsche Bank, DWS, et la première banque suisse UBS envisageraient ainsi de marier leurs activités et leur fortune sous gestion, afin de créer un poids lourd en la matière en Europe. Nom de code de l’opération: «Pacific». Aucun des établissements bancaires concernés ne veut commenter ces rumeurs mais, selon le grand quotidien économique allemand «Handelsblatt», ces discussions seraient un secret de Polichinelle à Francfort, où Deutsche Bank a son siège.

La fusion des deux divisions semble en tous les cas avoir du sens, car dans le secteur de l’asset management, la pression sur le montant des commissions et des frais de gestion – surtout de la part des gros clients que sont les fonds de pension – est désormais si vive qu’à moins d’atteindre une masse critique de 1000 milliards de francs d’actifs gérés, la mort par rachat ou disparition pure et simple menace. Selon le «FT», «un vaste mouvement de consolidation dans le secteur des fonds de placement est attendu en 2019, où les plus grands groupes vont dominer le marché et où les plus petits acteurs seront étranglés».

BlackRock en point de mire

Pour l’heure, UBS comptabilise 693 milliards d’euros (790 milliards de francs) de fonds sous gestion, tandis que DWS affiche 662 milliards d’euros au compteur. En unissant les forces de chacun, la nouvelle entité atteindrait les 1400 milliards d’euros et ferait dès lors jeu égal avec le leader européen de l’asset management, le français Amundi, filiale de Crédit Agricole. En mars dernier, le CEO de DWS, Asoka Woehrmann, n’a d’ailleurs pas caché son ambition de faire de la filiale de Deutsche Bank, cotée depuis peu, l’un des vainqueurs des grandes manœuvres annoncées: «Nous analysons toutes les opportunités qui peuvent se présenter», a-t-il répété dans plusieurs interviews. De son côté, UBS en ferait de même.

Car, in fine , il s’agit là de créer un géant européen, aux côtés d’Amundi, afin de concurrencer les vrais titans de ce secteur que sont les américains BlackRock et Vanguard qui totalisent, ensemble, 11 700 milliards de dollars d’actifs gérés. Ou tout du moins les empêcher de tout avaler.

À peine l’article du «Financial Times» diffusé, les rumeurs se sont multipliées mercredi, surtout en Allemagne. Selon l’agence Reuters, il se trouverait ainsi que deux nouveaux soupirants frapperaient également à la porte de DWS. Le premier d’entre eux serait l’assureur Allianz qui aurait mandaté la banque d’affaires Barclays pour mesurer les bénéfices que lui apporterait une fusion entre sa filiale Allianz Global Investors et celle de la Deutsche Bank.

Le second – et là, la nouvelle semble confirmée et connue à Francfort – se trouve être Amundi lui-même. Le président du conseil d’administration du groupe français et directeur général adjoint de Crédit Agricole Xavier Musca a ainsi ouvertement affiché son intérêt, début avril, lors d’une rencontre avec la crème de la crème des journalistes économiques européens, sur les bords du Main, dans la City allemande. «Amundi est clairement un acteur important dans la consolidation du secteur de l’asset management, tout particulièrement dans la zone euro, a-t-il ainsi déclaré. Nous avons la capacité de réaliser plusieurs acquisitions, car Crédit Agricole est une banque solide.»

Xavier Musca peut en effet se montrer confiant: en 2016, Amundi a ainsi repris la filiale de la banque italienne UniCredit, Pioneer, pour 3,5 milliards d’euros, et a visiblement fort bien digéré cette opération.

Avantage aux Suisses

Qui, dès lors, d’UBS, d’Allianz ou d’Amundi emportera le cœur de la Deutsche Bank et de DWS? Selon les estimations des observateurs financiers de Francfort, «les chances d’UBS se situent actuellement à 50-50%». Il y aurait encore plusieurs pierres d’achoppement à régler, notamment savoir qui de la grande banque allemande ou de sa consœur helvétique aura la haute main sur cette nouvelle entité conjointe. Il se peut fort qu’une solution purement germanique ait les faveurs de Deutsche Bank, mais UBS tient la corde par rapport à une approche française, où le risque d’une absorption totale de DWS par Amundi paraît trop grand. Ainsi, la valeur boursière de ce dernier s’élève actuellement à 12 milliards d’euros, contre 6,4 milliards d’euros pour DWS, et la filiale de Crédit Agricole gère deux fois plus d’actifs que sa concurrente allemande.

Jeudi matin, UBS va publier ses résultats au premier trimestre 2019, avec un bénéfice net attendu de quelque 870 millions de francs. Son CEO Sergio Ermotti y évoquera-t-il le cas DWS? Nul doute que la question lui sera posée.

(TDG) target="_blank"

https://www.tdg.ch/economie/argentfinances/UBS-et-Deutsche-Bank-discutent-d-un-mariage-de-raison/story/22838417?fbclid=IwAR1mDwIES8RtrH77ivGjLR9WUn0uzJv0s7BbQ8TQHKh9J5OQ_NCaL3kbjmo
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