Quand Sir Isaac Newton a rédigé
ses notes expliquant les lois de la gravité, il a également mis sur papier sa
prédiction de la « fin du monde ». Et elle devrait selon lui
survenir bien plus tôt que nous pourrions le croire.
Son travail en la matière, qui a
été conservé dans un coffre au domicile du Conte de Portsmouth pendant 250
ans, nous explique ceci : « Elle pourrait survenir plus tard, mais
je ne vois aucune raison pour laquelle elle devrait arriver plus tôt. C’est
là quelque chose que je souligne non pas pour prétendre savoir quand tout
viendra à prendre fin, mais pour mettre un terme aux conjectures hâtives de
personnages extravagants qui trop souvent viennent prédire la date de la fin
du monde, et par là-même discréditent les prophéties sacrées autant de fois
que leurs prédictions se trouvent erronées. »
Il a également écrit que les « nations malfaisantes »
causeront notre ruine, et que les Juifs s’en retourneront depuis leur « captivité »
jusqu’à leur terre promise avant la fin de la guerre, ce qui pourrait être
interprété comme l’établissement d’Israël après la deuxième guerre mondiale.
Newton a écrit : « la ruine des nations malfaisantes, la fin des
pleurs et de tous les troubles, le retour des Juifs depuis leur captivité et
leur établissement d’un royaume florissant et éternel ». Ses notes sont
actuellement en exposition à l’université hébraïque de Jérusalem ; et la
conservatrice de l’exposition, Yemima Ben-Menahem, a expliqué que le célèbre
physicien a été guidé par la religion, et non par la science.
« Ces documents nous
présentent un homme guidé par la ferveur religieuse, par un désir de
percevoir les actions de Dieu dans le monde, » a expliqué Ben-Menahem.
Sir Isaac avait une fascination morbide et presque macabre pour la fin du
monde, un sujet sur lequel est revenu le documentaire Newton: The Dark
Heretic, sorti en 2013. Comme l’a dit le producteur de ce documentaire,
Malcolm Neaum, « ce qui est beaucoup ressorti ces 10 dernières années a été
le caractère apocalyptique de Newton, qui a passé 50 ans et écrit 4.500 pages
à tenter de prédire la fin du monde. Mais jusqu’à présent, nous ne savions
pas s’il en avait déterminé la date. Il était très hésitant à le faire. »
Mais le parrain de la physique
semble cependant en avoir trouvé le courage. Il a écrit, dans ses notes de
1704, que le monde prendra fin en l’an 2060, ou plus tard. C’est exactement 1.260
ans après la fondation du Saint empire romain. Le scientifique en est arrivé
à cette conclusion après avoir analysé le Livre de Daniel, bien que la
manière dont il en est parvenu à cette date reste encore inconnue 300 ans
plus tard.