La souveraineté n’est pas un gros mot.
La souveraineté n’est pas non plus une maladie honteuse.
La souveraineté est la valeur politique la plus essentielle et la plus
indispensable.
Que vous soyez de droite ou de gauche, du centre, que vous soyez à l’arrêt
ou en marche, avant, ou arrière, peu importe, vous devriez tous être avant
tout souverainiste.
La souveraineté ne rejette pas l’autre, l’étranger, ou celui venu
d’ailleurs. La souveraineté n’implique pas d’avoir des ennemis ou d’être en
guerre. Bien au contraire.
La souveraineté est ce qui définit votre État. C’est votre droit souverain
à battre monnaie, à décider de la paix ou de la guerre, à faire vos lois et à
les faire appliquer. Il n’y a aucune nation sans souveraineté. Penser que
nous sommes « citoyens du monde » est l’une des plus belles crétineries inventées
par nos politiquement corrects destructeurs. Des idées prémâchées pour ados
idéalistes, mais guère plus tant cela ne résiste pas 30 secondes ni à un
débat profond et sérieux, ni à l’épreuve des faits.
S’il n’y a pas de nation, alors vous aurez la dictature d’une Fédération.
Et si ce n’est pas la dictature d’une Fédération, vous aurez la dictature
capitaliste, ce que j’appelle le « totalitarisme marchand ». En ce qui nous
concerne, nous avons, en Europe, tiré le gros lot ! Nous avons les deux ! La
dictature de ce qui se pense et se souhaite comme les futurs États-Unis
d’Europe et le totalitarisme marchant, l’un et l’autre se nourrissant sur le
dos de peuples de plus en plus cadavériques.
Ne vous y trompez pas, ceux qui vous vendent les belles idées de «
citoyens du monde », ou de « citoyens européens », vous vendent en réalité la
corde de votre soumission.
Cette soumission des États, des nations, et donc au bout du compte des
peuples, a été savamment organisée. L’un des outils a été la mondialisation.
Avec les délocalisations, nous avons laissé volontairement et par appât du
gain nos industries partir. Nos médicaments viennent plus d’Inde que de
France ou même d’Europe. Pire, non seulement nous n’avons plus de capacité à
nous soigner, mais de surcroît les produits que l’on importe sont de plus en
plus de mauvaise qualité.
Ne me parlez pas de « citoyenneté du monde », quand cette dernière
implique de voir les vôtres crever par manque de soins. Derrière les beaux
sentiments et les belles idéologies, dont il faut toujours se méfier tant les
plus grandes dictatures dégoulinent de belles émotions, se cache en réalité
votre soumission brutale, immonde, abjecte aux forces totalitaires
marchandes.
La soumission parlons-en justement avec l’édifiant exemple anglais.
Londres soumis au chantage à l’insuline !
Je vous avais déjà parlé du fait que Londres stockait déjà des médicaments
en cas de Brexit sans accord de sortie… et pour cause !
Dans les coulisses des négociations européennes, il n’y a aucun bon
sentiment, et le 10 Downing Street est soumis à des pressions plus que fortes
qui confinent à un terrible chantage.
Quittez l’Europe, vous êtes libres de le faire, vous tuerez juste vos
diabétiques, vos cancéreux, ceux qui ont besoin de passer un examen
d’imagerie médicale, etc., nous vous rappelons que vous ne produisez plus
d’insuline.
Nos amis anglais sont suffisamment intelligents pour produire l’insuline
dont ils ont besoin, mais encore faut-il recréer les capacités industrielles
perdues. Cela prend du temps.
Voilà le coût de la soumission.
Voilà le prix de l’abandon de votre, de notre souveraineté.
« À sept mois du Brexit, les diabétiques britanniques se demandent si leur
pharmacie pourra encore leur fournir de l’insuline dans quelques mois. «Nous
n’en fabriquons pas au Royaume-Uni, nous en importons chaque goutte,
s’inquiète Sir Michael Rawlins, responsable de l’agence de régulation des
médicaments et produits de santé, dans le Pharmaceutical Journal.
3,5 millions de personnes en dépendent, dont la Première ministre Theresa
May. »
D’après la BBC, 60 % des produits nécessaires aux scanners et aux traitements
de cancers proviennent aussi du continent.
Les autorités prévoient pour le moment six semaines de stock… C’est court
6 semaines. Terriblement court.
L’indépendance a un prix
Aucune politique menant une nation à ne plus pouvoir soigner les siens
n’est digne d’être suivie.
Aucune structure politique, quand bien même portant le nom d’Europe, ne peut
soumettre ses membres à de funestes chantages pour assurer sa toute-puissance.
Dénoncer ces agissements est un devoir pour chaque citoyen. Dénoncer les
arnaques intellectuelles également.
Je ne résiste pas à l’envie de vous citer Napoléon, une phrase qui n’a
pris aucune ride !
« Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce
sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement, qui contrôlent la
situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. […]
L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont
pas de décence ; leur unique objectif est le gain. »
Il ne faut jamais être dépendant pour ne pas être soumis.
La souveraineté de notre pays et de notre peuple n’est pas une option
politique. C’est une obligation morale, et une évidence de bon sens.
Vive la France !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend
inévitables les révolutions violentes » (JFK)