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2.
Présenter
la performance de l’or et des actions sur l’or de manière à pousser leurs
clients à investir sur les marchés des actions et de leur soutirer toujours
plus de frais de gestion
Prenons par exemple les
milliers d’articles qui au cours de ces trois dernières années ont été
publiés avec pour titre ‘Qu’est-ce qui ne va pas avec l’or et les actions sur
l’or ?’ ou encore ‘Pourquoi vous ne devriez pas investir sur l’or et les
actions minières’. Les conseillers financiers des banques d’investissement
insistent toujours sur l’idée de s’accrocher à des actions pendant très
longtemps parce qu’il est impossible de déterminer quelles seront leurs
performances sur deux à trois ans lorsque leurs marchés stagnent. Notez en
revanche que lorsque les marchés des actions stagnent et ne permettent aucune
forme de profit, comme c’est le cas pour le S&P 500 depuis maintenant 12
ans, jamais personne ne vient s’écrier que ‘Quelque chose ne va pas avec le
marché des actions Américaines’. Et pourtant, les banquiers s’assurent de ce
que les médias grand public soient noyés d’articles qui se lamentent des
mauvaises performances de l’or et des actions sur l’or au cours de ces trois
dernières années en ignorant complètement la tendance générale. Observons
donc ces deux classes d’actifs et comparons leurs performances sur 12 ans, et
non sur 100 ans comme le font les conseillers lorsqu’ils présentent à leurs
clients les bienfaits du S&P 500. Sur la période 2001-2013, le S&P
500 a permis des rendements inférieurs à 9%, contre 524,77% pour l’or. Et qu’en
est-il des actions minières ? En comptant leurs mauvaises performances
de ces trois dernières années, elles ont enregistré des gains de
1009,8% !
3.
Vendre
de mauvaises stratégies d’investissement en les faisant passer pour des
conseils d’experts, même si elles ne valent pas trois sous
Un grand nombre de personnes a
peur de concentrer ses actifs sur l’or et l’argent, les meilleurs actifs de
ces 12 dernières années, parce que durant des décennies, les banques
d’investissement n’ont cessé de leur répéter qu’il n’est pas prudent de ne
pas diversifier leurs investissements. Et pourtant, la
diversification est une stratégie insensée utilisée par les conseillers
financiers des banques commerciales qui ne sont pas capables de
concentrer un portefeuille d’investissement tout en évitant de prendre trop
de risques. Si vous avez le niveau d’expertise nécessaire, vous pouvez
concentrer un portefeuille sur un actif en particulier sans pour autant en
augmenter le risque. C’est pourquoi je ne cesse depuis des années de répéter
à mes clients d’investir une majeure partie de leur portefeuille
d’investissement sur l’or et l’argent physique parce que malgré la volatilité
de leurs marchés, nous ne les considérions pas comme étant des actifs à
risque lorsque leurs prix respectifs étaient de 560 et 9 dollars. A dire
vrai, chaque année depuis maintenant 12 ans, l’or et l’argent ont atteint un
prix d’entrée solide présentant énormément de bénéfices pour très peu de
risques. La cause de tout cela ? La volatilité artificielle engendrée
par la manipulation des marchés de l’or et de l’argent par les banques.
Une
récente étude menée par le lauréat du Prix Nobel Daniel Kahneman
a suivi un groupe de 25 conseillers financiers et gestionnaires de
portefeuilles et étudié les rendements de leurs portefeuilles
d’investissement pendant 8 ans. Lors de son étude, Kahneman
s’est dit choqué de ne constater aucune variation de performance des
portefeuilles gérés par ce groupe de conseillers, simplement parce qu’il
pensait que la gestion de portefeuilles était une tâche qui dépend du talon
et de l’expertise de ceux qui en sont responsables. Les performances des
portefeuilles d’investissement étudiés au cours de ces huit années indiquent
que la gestion de portefeuilles n’est pas liée au talent et n’est autre qu’un
jeu de chance. A la lecture de l’étude de Kahneman,
ma première réaction a été de penser qu’il aurait dû s’asseoir dans un bureau
de Goldman Sachs pendant trois mois. Cela lui aurait certainement suffit à
tirer les mêmes conclusions et lui aurait fait gagner beaucoup de temps.
Combien de clients Américains se sont trouvés protégés par la stratégie de
diversification de leurs conseillers lors de la crise de 2008, alors que les
marchés s’effondraient de 38,50% ? Selon ce que j’en ai entendu dire,
tous les clients des plus grosses banques Américaines ont perdu 35 à 40% de
leurs investissements sur l’année. La diversification ne leur a rien apporté
si ce n’est des pertes uniformes. La diversification n’est autre qu’une
stratégie embrassée par l’industrie de l’investissement pour contourner le
risque qu’est la fuite de ses clients. En d’autres termes, si tous les
portefeuilles des clients présentent des pertes similaires lorsque les
actions enregistrent de mauvaises performances, le risque de perdre des
clients est faible.
Au contraire, mon équipe chez SmartKnowledgeU et moi-même avons toujours privilégié la
stratégie de la concentration plutôt que celle de la diversification. En
2008, bien que ce ne soit qu’un gain nominal, notre portefeuille a enregistré
des retours positifs malgré les performances misérables des marchés des
actions. Une surperformance peut survenir lorsqu’une expertise réelle est
appliquée à la gestion d’investissement et que rien n’est laissé au petit
bonheur la chance. Si vous pensez que la concentration comporte un risque et
que la diversification fonctionne si bien, comme le vantent les conseillers
financiers, sachez qu’il est possible que ce soit le cas une année durant,
mais qu’il est impossible qu’ils se trouvent chanceux cinq années d’affilée.
Moi et mon équipe avons concentré notre portefeuille d’investissement depuis
2007, lorsque nous avons lancé notre société SmartKnowledgeU.
Au cours de ces cinq dernières années, nous avons surperformé le S&P 500
de 161,95%, et l’indice minier HUI de 120,80% grâce aux stratégies que nous
utilisons pour tirer avantage de la volatilité créée par l’intervention des
banquiers sur les marchés de l’or et de l’argent.
A
suivre…
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