Les r�serves internationales, �
l�exclusion de l�or, s��levaient le 26 juillet de cette ann�e � 11,167
trillions de dollars, selon des donn�es publi�es par Bloomberg � la
courtoisie de Doug Noland de chez
www.prudentbear.com.
Les r�serves internationales,
� l�exclusion de l�or, sont principalement compos�es de dollars et d�euros.
Le 1 ao�t 2011, elles
s��levaient � 10.063 trillions de dollars.
Un an plus tard, elles avaient
d�j� atteint 10,450 trillions de dollars, soit une hausse de 387 milliards de
dollars.
Au cours de ces 12 derniers
mois, elles ont augment� de 717 milliards de dollars pour atteindre 11,167
trillions de dollars.
Les r�serves internationales
augmentent lorsque les pays importateurs ne peuvent pas payer pour leurs
importations par l�exportation. En d�autres termes, cela signifie que les
pays importateurs ont un d�s�quilibre commercial qu�ils r��quilibrent en
envoyant des dollars ou des euros aux pays exportateurs.
Bien �videmment, les pays
importateurs n�ont pas la possibilit� de payer leurs importations gr�ce � l�exportation
de leurs propres produits. La quantit� de dollars et d�euros (et d�autres
devises) qu�ils ont � envoyer aux pays exportateurs a augment� de 85% au
cours de ces 12 derniers mois.
La hausse des r�serves
internationales hors or depuis 1971 a �t� spectaculaire.
Il est important de noter que
les r�serves internationales sont investies sur diverses obligations, ce qui
prouve que les d�s�quilibres de balance commerciale n�ont pas �t�
r��quilibr�s depuis 1971. Un r��quilibrage se produit lorsqu�une dette est
rembours�e. Si un pays poss�de des obligations, il d�tient de la dette et n�a
pas �t� pay�. Si les d�s�quilibres commerciaux avaient �t� �quilibr�s, les
r�serves internationales ne ressembleraient en rien � ce qu�elles sont depuis
1971.
Les r�serves internationales
repr�sentent donc le cr�dit que les pays exportateurs ont accord� aux pays
importateurs qui utilisent le dollar et l�euro comme monnaie. Lorsque ces
pays transf�rent des dollars ou des euros comme paiement, ils ne r�glent pas
leur dette mais contractent plus de dette aupr�s du pays exportateur. Les
r�serves rapportent des int�r�ts � elles sont investies sur les obligations �
et doivent aussi augmenter � mesure que les int�r�ts s�accumulent.
Il est dans la nature des
choses qu�une quantit� ne puisse augmenter ind�finiment. Tout est limit�. En
d�autres termes, les arbres ne poussent pas dans le ciel.
Quand et comment cette
augmentation de la dette des pays importateurs trouvera-t-elle sa
limite ?
Il semblerait que les quelques
centaines d�hommes qui dirigent notre monde soient confiants au point de
croire que ce jeu ne prendra pas bient�t fin, et c�est tout ce qui importe.
�Apr�s moi, le d�luge� est leur devise.
Il n�est pas surprenant que la
Chine ach�te de l�or aussi vite qu�elle le peut. Les Indiens aussi accumulent
de l�or. La Russie et les autres nations de l�Orient se mettent �galement �
acheter. Aucune annonce officielle n�en est faite, mais les actions en disent
bien plus que les mots.
Dans 10 jours, 10 semaines, 10
mois, 10 ans � personne ne sait quand. Mais le jeu s�ach�vera, et la fin de
la partie sera p�nible. Quand la poussi�re se sera accumul�e, un nouveau
monde remplacera celui d�aujourd�hui. Nous ne savons pas ce � quoi il
ressemblera, mais il sera bel et bien l�, peupl� d�une humanit� qui ne
cessera de se demander ce que nous pouvions bien penser.