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Swap d’or de la BIS : la meilleure nouvelle depuis 30 ans pour le marché de l’or

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Published : March 30th, 2012
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Category : Editorials





Dans son rapport annuel de 2010, la Banque des Règlements Internationaux annonce que ‘l’or étant préservé par les banques, en connexion avec leurs opérations d’échanges d’or, afin de leur permettre d’échange, des devises contre de l’or physique’, se positionne à 8.160,1 millions en droit de tirage spéciaux, équivalent à 346 tonnes cette année, comparé à presque rien en 2009. Apparemment, cette quantité serait désormais grimpée à 382 tonnes depuis la délivrance du rapport.

Les échanges – que sont-ils et qui les pratique?

Les échanges sont un instrument financier accordant l’échange d’un bien contre un autre, dans ce cas-ci, de l’or contre des devises. Ils ne sont pas des locations d’or, des promesses ou des options [que l’Accord des Banques Centrales sur l’Or s’est imposé de ne pas augmenter – Le rapport de 2009 ne contenant pas cette spécification]. Les échanges pourraient être entrepris par les signataires de cette ABCO puisqu’ils n’ont été inclus dans aucun des trois accords.

Les échanges d’or sont généralement entrepris entre les banques centrales: une banque central échange un dépôt de devises étrangère (ou un autre bien) contre de l’or avec un accord fixant à l’avance une date et un prix précis à cette transaction.   

L’autorité monétaire demandant des devises étrangères paiera des intérêts sur le change étranger reçu, à un taux généralement très bas. L’échange d’or est généralement entrepris alors que la banque centrale recevant la monnaie a besoin de devises étrangères mais ne désire pas ventre ses réserves d’or.

Le journal de Wall Street nous informe que la BRI a mis ces échanges en œuvre avec des banques commerciales. Nous savons que ces banques commerciales ne possèdent pas 382 tonnes d’or dans leurs registres. Il semble donc que ces banques commerciales aient été mêlées à l’affaire, mais en agissant pour une banque centrale [peut-être même plus d’une] qui désirait rester anonyme.

La BRI a reçu de l’or sous sa garde de la part d’une nation qui requiert la devise étrangère durant la période de l’échange. Les échanges d’une telle nature sont renouvelable une fois que l’échange touche à sa fin, et il est donc impossible de déterminer pendant combien de temps cet échange sera entrepris. La banque centrale ayant entrepris l’échange devra être certaine qu’elle pourra, à un certain moment, rendre les devises et récupérer son or. Si un pays ne rendait pas ce qu’il doit, alors et uniquement dans ce cas précis, la BRI pourrait vendre cet or. Toute vente sur le marché ouvert se ferait à coups de trompettes à tout le monde et reporté à la presse par le Conseil Mondial de l’Or, la BRI ou la FMI.   

Pourquoi utiliser de l’or et non des devises?

La crise financière nous a conduits à un déclin du nombre de contreparties solvables et à une réduction des crédits que ces contreparties peuvent offrir. Ceci est significatif dans un monde où le risque de crédit et les problèmes d’endettement ont été le sujet de peur des banquiers depuis l’apparition de la crise d’endettement de la Grèce. Pour un pays dans le cas problématique auquel fait face la Grèce, les échanges d’or permettent l’autorisation des réserves à être envoyées à la mode de la sécurisation de crédit. En d’autre termes, un échange d’or autorise le prêteur du bénéfice à un risque de crédit réduit, comme l’or peut être gardé dans un compte alloué, la plupart du temps auprès de la Bank of England. Ce dépôt de devises est sécurise par l’or durant toute sa durée de vie.

Tout pays tel que l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, le Royaume-Uni est les Etats-Unis peut suivre cette route. Oui, les ventes peuvent ne pas être autorisées pour raisons fiscales imposées par le système Euro, mais il n’y a pas de ventes, il y a des échanges. Donc, le plus important est juste de savoir qui échange l’or ? Serait-ce t’il l’un des pays mentionnés ci-dessus ? Dans ce cas, leur situation est bien plus grave que ce que nous imaginions. L’implication est que la garantie qu’ils ont offerte n’était juste pas assez bonne, alors ils ont dû utiliser leur or. C’est une nouvelle majeure pour le système monétaire.

La signification de cette(ces) transaction(s)

Ce qui est significatif à propos de toutes que ces transactions est que l’or est à nouveau utilisé dans les échanges internationaux après tant de décennies à être mis en marge du système monétaire ! La transaction elle-même confirme que l’or est utilisé à sa manière, avec une confirmation dynamique du retour de l’or dans le système monétaire. Un échange pourrait être le premier pas désespéré d’une telle transaction avec la banque qui échange espérant racheter sa devise étrangère, mais s’il venait à échouer, la BRI aurait à décider soit de garder l’or dans son registre soit de le vendre. Encore une fois, le garder dans son registre confirme que l’or est à nouveau actif sur le marché financier, représentant un gros stimuli à lui seul.

L’or est de retour et bien vivant sur le système monétaire!

Ce qui apparaît s’être réellement produit est qu’une nation ou plus avait besoin de devises étrangères pour conter quelque déficit dans ses comptes et a poussé ses fonds à une mesure de liquidités sur le court terme, croyant par là pouvoir retourner la devise échangée et retrouver son or par la suite. L’or serait ensuite retrouvé à la fin de la période d’échange contre les devises échangées. Si cette nation échoue à rembourser ses fonds à la BRI, alors la BRI pourrait discrètement placer cet or auprès d’une autre banque centrale, n’ayant pas forcément besoin de garder cet or. Si elle en avait fait ainsi, la BRI reporterait simplement ses dépôts en or, la banque centrale originelle reporterait la chute de sa réserve d’or et la banque acheteuse de l’or reporterait l’augmentation de ses réserves.

Cela place cette transaction dans une tout autre catégorie. Il semble qu’un crédit de banques centrales (ou plus) du monde développé n’est pas assez bon pour les institutions d’autres gouvernements. Si l’on venait à apprendre de quel pays il s’agit, alors le marché financier tournoierait sur lui-même, secouant la système financier global à son extrême. On ne se demande donc pas pourquoi la BRI fait tant profil bas !




Julian D. W. Phillips

Gold/Silver Forecaster – Global Watch

GoldForecaster.com





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