Cet article de Bloomberg nous apporte une nouvelle indication que les corporations américaines et l’industrie financière continuent d’avancer en territoire inconnu, que les niveaux d’endettement des grosses sociétés atteignent de nouveaux records, et qu’une part accrue de leur dette est utilisée pour financer des activités bénéfiques aux sociétés, telles que les rachats d’actions et les acquisitions.
La Réserve fédérale n’a bien entendu rien à voir avec cette tendance alarmante, et l’ancien gouverneur de la Fed, Ben Bernanke, serait le premier à vous le garantir, comme il l’a fait hier avec William Cohen sur le blog Deal Book du NY Times :
« Les faibles taux d’intérêt ne sont pas quelque chose que nous a offert Dieu. Ils sont une caractéristique de l’économie. »
Pour reprendre les mots de Jesse Pinkman (et Walter White), « so there’s that ».