Dans son article disponible ci-dessous, Tim Price place les
choses en perspective en citant un passage du Credit Bubble Bulletin de
Doug Noland.
‘Je n’ai rien contre le fait que les employés
de Goldman Sachs soient payés des millions… N’ayant jamais
désiré appartenir à leur monde, je n’ai donc aucun
problème avec leur culture sectaire, hautaine et bornée’.
Mon principal problème avec Goldman Sachs est que si
cette société fonctionnait de la même manière que
toutes les autres entreprises du monde, elle aurait dû être autorisée
à mettre la clé sous la porte après s’être
effondrée en 2008. Mais ce n’est pas ce qu’il s’est
passé.
Malgré la publication d’articles tels que celui de
Nader Mousavizadeh pour le Financial Times selon
lequel ‘la banque aurait géré la crise avec bien plus de
tact et de discipline que ses rivaux, et ce à moindre coût pour
les contribuables’, la réalité est que Goldman Sachs
était tout aussi fichue que Lehman Brothers lors de ses heures noires de 2008. La
différence est que Lehman Brothers ne s’est pas vue offrir la
possibilité, contrairement à Goldman – qui n’est
aucunement une société bancaire selon le sens conventionnel du
terme -, d’être
convertie en une société de portefeuille bancaire capable
d’emprunter des fonds directement auprès de la Réserve
Fédérale.
En comparaison à l’article
original de Taibbi, les récentes
critiques publiées par Greg Smith, ancien employé de Goldman (disponibles
ici) ne sont plus que des discussions de presbytériens jouant
à la dînette.
Mais comme je l’ai dit plus haut, je n’ai aucun
problème avec Goldman Sachs, si ce n’est que selon moi, cette
société ne devrait plus exister, et qu’elle
présente des qualités similaires à celle du gouvernement
des Etats-Unis : tout le monde, toute politique, absolument tout,
s’achète à condition d’y mettre le prix…
Tim Price, Muppets
1, Gollums 0
PFP Wealth Management
19 Mars 2012
Travailler dur et s’éduquer n’est un
problème pour personne. Ce sont les mensonges, les fraudes et le vol qui gênent,
particulièrement lorsqu’ils impliquent la corruption des
processus fondamentaux de la nation que sont le système bancaire et la
réserve monétaire.
D’après ce que je peux en voir, il semblerait que
la corruption monétaire ait été transformée par
les Clinton d’une corruption politique courante mais à petite
échelle à une corruption
généralisée du système financier et politique
à très . Et compte tenu de la manière dont se déroule
la campagne présidentielle actuelle ainsi que les fonds
qu’elle est parvenue à mobiliser, il semblerait que la
corruption soit aujourd’hui en vogue, si ce n’est de rigueur.
Lorsque la corruption se généralise, tant
qu’une personne danse, alors toutes les autres doivent continuer
à danser jusqu’à ce que la musique s’arrête.
Lisez le reste de l’article ici.
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