Voilà un moment que je n’ai pas
abordé le sujet des robots. En voici trois nouveaux :
Les robots de sécurité d’Uber
Voici un extrait de l’article Robots Cheaper than a Security Guard :
Les chauffeurs d’Uber qui se
rendent sur le parking d’inspection de la société à Mission Bay, San
Francisco, sont accueillis par un personnel étrange : un robot blanc d’1,5m
de haut, en forme d’œuf, chargé de surveiller le périmètre.
Il s’agit d’un K5, un robot de
sécurité de 136 kilos fabriqué par une start-up de la Silicon Valley du nom
de Knightscope. Il remplace un gardien de sécurité humain.
Le robot est muni de multiples
caméras de sécurité qui lui confèrent une vision à 360 degrés, d’une caméra
thermale, d’un télémètre laser, d’un système de reconnaissance de plaques d’immatriculation,
de quatre micros et de systèmes de reconnaissance faciale. Une fois placé
dans un endroit clos, il « parcourt le terrain à la recherche d’anomalies ».
Les clients de Knightscope n’achètent
pas ces machines, ils les louent, habituellement par deux. Il est ainsi
possible d’en charger une pendant que l’autre patrouille. Ces robots coûtent
7 dollars de l’heure.
« Pour le coût d’un gardien
de sécurité, vous avez une machine qui patrouille 24 heures sur 24, 7 jours
sur 7 », explique Stephens, citant des salaires de 25 à 35 dollars par
heure pour les gardiens de sécurité humains. Il a également ajouté que deux
grosses sociétés de sécurité ont déjà signé des accords avec Knightscope. Les
robots continuent de nous prendre nos emplois.
Des robots de livraison
Starship Technology, financée
par les co-fondateurs de Skype, a récemment présenté ses robots de livraison.
« Notre vision est
focalisée sur le principe des trois zéros – zéro coût, zéro temps d’attente
et zéro impact environnemental. Nous voulons apporter aux livraisons locales
ce que Skype a apporté aux télécommunications », a expliqué Ahti Heinla,
co-fondateur de Skype et directeur de Starship Technologies.
Capables de transporter l’équivalent
de deux sacs de courses, les robots de Starship peuvent effectuer des
livraisons locales dans un périmètre de 5 à 30 minutes autour d’un centre de
distribution, et ce pour 10 à 15 fois moins cher que les alternatives disponibles
aujourd’hui. Les consommateurs peuvent choisir parmi une sélection de fourchettes
de livraison assez courtes, ce qui signifie que leurs produits arrivent à une
heure qui leur convient. Ils peuvent aussi suivre les déplacements du robot
en temps réel grâce à une application mobile, ainsi que débloquer le cargo
une fois le robot arrivé à destination. Les robots sont équipés de systèmes
de contournement d’obstacles qui leur permettent d’être autonomes, mais sont
aussi supervisés par des opérateurs humains à tout instant.
Pour les entreprises, la
technologie de Starship élimine le plus gros problème de la chaine de
distribution, les « derniers kilomètres ». Plutôt que d’employer
une livraison lente et au porte-à-porte, les détaillants peuvent livrer leurs
produits au gros à un centre de distribution local, depuis lequel une flotte
de robots se charge de les livrer individuellement pour une fraction du prix.
Les robots envahissent
Londres
Voyez aussi cet article en
Anglais : Autonomous Delivery Robots Poised to Invade London
Les robots de la pizzéria Zume
LiveLeak a récemment publié ceci :
US Begins to Use Robots to Make Pizza.
Alexander Garden, fondateur de
Zume, explique que son objectif est de se débarrasser complètement de ses
employés humains chargés de faire des pizzas. « Nous devrions y parvenir
avant la fin de l’année. »
Chose amusante, les employés de
Zume pensent que leur emploi est sécurisé. Ils reçoivent actuellement une
formation HTML.
Comme si une pizzéria avait
besoin d’une multitude de programmeurs pour maintenir sa page web.