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Un Big Bang sinon rien

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Published : June 18th, 2012
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Category : Editorials

 

 

 

 

Avec la tenue du G20 au Mexique en début de semaine, notre perspective va se trouver modifiée, habitués que nous sommes à ne voir la crise de la dette que faussement sous son seul angle européen. Les 18 et 19 juin, les grands de ce monde vont se réunir à Los Cabos, une station touristique de la Basse-Californie du Sud, sous le double auspice de la dette et de la relance mondiales.


Afin de ne pas rester les bras croisés devant le désastre qu’il a suscité, le gouvernement britannique vient d’annoncer un plan de relance économique via le crédit bancaire, alimenté par un programme de liquidités de la Banque d’Angleterre. Des injections de l’ordre de 5 milliards de livres mensuelles (6,1 milliards d’euros) sont prévues dans le cadre d’un programme de 80 milliards. Mais la question est de savoir s’il aura les mêmes effets aussi peu probants que les injections massives de la BCE, ou bien la poursuite des prêts à taux nul (de 0 à 0,1%) que la Banque du Japon continue inlassablement de prodiguer sans plus de résultat, dont le programme de 700 milliards d’euros d’acquisition de titres privés et d’entreprises est toujours en vigueur.


Le gouvernement britannique veut assortir les prêts bancaires à des engagements précis de celles-ci, mais la cause n’est-elle pas entendue ? les instruments de politique monétaire des banques centrales permettent de gagner du temps, mais pas de régler les questions en suspens.


Le désendettement sans croissance est un exercice qui était périlleux et se révèle impossible. Recette miracle au dire de ceux pour qui la parole vaut action, la conjugaison harmonieuse des deux est préconisée du FMI jusqu’au gouvernement Allemand, avec des nuances. L’exercice est sans espoir. La menace de la récession mondiale vient d’être agitée par l’Institute of International Finance dans une lettre ouverte au président du G20, Felipe Calderon, assortie de la demande pressante de réagir. En défendant à Rome la mise au point d’un plan de croissance européen, Mario Monti et François Hollande ont lancé le concert qui vient de débuter.


Au chapitre de la dette, cela va et cela vient ! Les Européens espèrent s’accorder afin de rallonger le calendrier précipité sur lequel il s’étaient prononcés sans réfléchir. Mais sans modifier le redoutable mécanisme qu’ils ont parallèlement mis en place, qui rend vain cet accommodement pour de nombreux pays pris en tenaille entre des taux obligataires exorbitants et une récession économique laminant leurs recettes et faisant plonger leurs banques.


Aux Etats-Unis, la question ne va pas tarder à se reposer, une fois passé le cap de l’élection présidentielle de novembre prochain, prenant à nouveau la forme d’un déplafonnement de la dette publique, faute de se mettre d’accord entre républicains et démocrates sur les recettes et dépenses budgétaires à effectuer. Au Japon, le pays se dirige petit à petit vers l’appel au marché international pour se financer, avec la crainte de devoir consentir des taux plus élevés que ceux dont il bénéficie sur son marché financier intérieur (et auprès de sa banque centrale, en direct ou via le système bancaire).


Devant l’imminence de ces menaces, le retour de la croissance réglerait bien des problèmes et éviterait de trancher dans bien des domaines. Mais elle ne se commande pas, semble-t-il : un mystère de plus sur lequel on ne s’appesantit pas trop ! Derrière la mise en garde de l’Institute of International Finance, qui n’hésite pas à comparer pour son importance historique le prochain G20 à celui de Londres de 2009, il se fait jour une autre préoccupation : celle d’un prochain gros coup de tabac qui pourrait survenir.


Certes, les banques peinent partout afin d’augmenter leurs fonds propres, toujours lestées d’actifs qu’elles ont oublié de déprécier et devant faire face à la diminution de leur volume d’affaire ou à des réductions du périmètre de leurs activités. Mais elles craignent surtout de devoir faire face à de nouvelles restructurations de la dette souveraine, car elles ont pris la mesure des obstacles que le désendettement public rencontre et n’ignorent pas leurs propres difficultés dans ce même domaine.


Déconnecter dette publique et privée est tardivement devenu le maître-mot des partisans de l’Union bancaire européenne, mais c’est plus facile à dire qu’à réaliser, une fois que le mal a été fait. Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, les banques centrales ont réglé un problème que la BCE n’aborde qu’en biaisant, ceci explique cela. Si les banques ont pu se délester auprès de l’Eurosystème de la dette grecque, et même partiellement de l’espagnole, elles doivent faire face à un redoutable problème : par quels actifs solides peuvent-elles remplacer une dette souveraine anciennement à risque zéro, dont le coût reste abordable et ne pénalise pas davantage leur rendement, décourageant par là même les investisseurs qu’elles cherchent à attirer pour se renforcer ? Déjà que les autorités européennes agitent un véritable chiffon rouge en menaçant les créanciers des banques de devoir participer à leur sauvetage, on aura tout vu !


La crise du désendettement ne se résume donc pas à celle de la dette publique, comme l’actualité espagnole vient de le mettre en évidence. Ce serait une erreur de ne croire qu’elle n’est propre qu’à ce pays, fruit d’une bulle immobilière que d’autres pays ne connaissent pas. Faute d’aborder ouvertement la crise de la dette privée, un nouveau tour de passe-passe est tenté, en faisant croire qu’une Union bancaire européenne sera en mesure de mutualiser au sein du seul système bancaire la gestion de son désendettement chaotique. Comme s’il en avait les moyens…


On retombe toujours sur le même problème : la bulle de la dette est trop énorme pour être résorbée sans occasionner de gros dégâts en cascade. Tout au plus peut-il être espéré la contenir afin qu’elle n’éclate pas.


D’où l’inquiétude manifestée par l’Institute of International Finance, qui appelle à une relance qui arrangerait bien les choses et qui, en désespoir de cause, ne voit d’autre solution – sans oser clairement le proposer – qu’une intervention concertée d’ampleur des banques centrales occidentales : un Big Bang monétaire. Telles sont aussi les rumeurs de marché à Wall Street. Elle seule pourrait absorber le choc de nouvelles restructurations de la dette et des pertes qu’elles occasionneraient. Dans l’immédiat, les Américains et les Japonais envisagent d’envoyer « un message fort » aux Européens, le compte n’y est pas…


Les Européens ont certes un plan – à condition toutefois de parvenir à se mettre d’accord entre eux – mais à l’incertitude grecque dans laquelle il risque de falloir s’installer s’ajoutent, une fois de plus, les rodomontades de Mariano Rajoy, qui voudrait échapper cette fois-ci au second volet de son plan de sauvetage. De quoi alimenter le feu qui couve sous l’Italie, même si les partis politiques allemands se sont donnés comme date butoir le 29 juin afin de se mettre d’accord et permettre la ratification de la création du MES, dont la contribution est nécessaire pour financer l’Espagne.


Faute de mieux, le gouvernement de Mario Monti multiplie les annonces. Un plan de réduction de 200 milliards d’euros de la dette publique – qui en comporte dix fois cela – est étudié dans l’urgence, devant s’échelonner sur trois ans et fruit de la vente d’actifs publics : des biens immobiliers ou des sociétés locales de service public. Encore faudra-t-il trouver les acquéreurs… A noter que la dette globale a augmenté de 3 milliards d’euros en un seul mois, de mars à avril, en dépit d’un budget en excédent primaire. Pas la peine de chercher loin, la charge des intérêts en est la cause.


Les pions continuent de claquer sur le jeu en bois pendant que la partie de Tavli se poursuit en Grèce… Mais quel est aujourd’hui le principal facteur du rebondissement de la crise européenne ? La politique défendue par Angela Merkel qui s’en prend à « la médiocrité » que représentent toutes les propositions de mutualisation des risques. Préoccupé par la déferlante de tous ceux qui veulent renégocier les conditions de leurs aides financières dans la foulée de ce que les Espagnols se prévalent d’avoir obtenu, Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, vient de déclarer à El Pais que le sauvetage espagnol doit être assorti de conditionnalités renforcées (« de conditions élargies », littéralement), prenant à revers Mariano Rajoy. Un tel passage en force est destructeur et augure mal d’un compromis franco-allemand.



Billet rédigé par François Leclerc


Son livre, Les CHRONIQUES DE LA GRANDE PERDITION vient de paraître


Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.



 

 

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Paul Jorion, sociologue et anthropologue, a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié récemment L’implosion. La finance contre l’économie (Fayard : 2008 )et Vers la crise du capitalisme américain ? (La Découverte : 2007).
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" l’Institute of International Finance [...] qui, en désespoir de cause, ne voit d’autre solution – sans oser clairement le proposer – qu’une intervention concertée d’ampleur des banques centrales occidentales : un Big Bang monétaire. Telles sont aussi les rumeurs de marché à Wall Street. "

Eh bien voilà, on y est. Cette fois Libertador a quasiment sous les yeux l'aveu que Banques centrales (réunies) et NWO c'est le même combat !

Car contrairement aux Etats qui sont venus au secours des banques sans contrepartie et qui a foutu le grans bordel dans le monde; on peut être sûrs que si les banques centrales viennent au secours du monde, elles exigeront des contreparties et non des moindres !

:-(((
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Euh...Lolo... quelles contreparties ? si les banques centrales interviennent, c'est hyper inflation et destruction totale de la valeur de la monnaie papier, tu sais bien.
Euh...Lolo La Caye...

"hyper inflation et destruction totale de la valeur de la monnaie papier"... cela ne mène-t-il pas des milliers de personnes à la misère ? Les maisons pas encore totalement remboursées de ces personnes ne risquent-elles pas d'être saisies (hop retour aux banques) ? Et les services & bâtiments étatiques ne risquent-ils pas d'être privatisés en tant que "fruit de la vente d'actifs pubics" (cf. exigences du FMI & banque mondiale dans les pays où ce genre de choses s'est déjà produit) ?

Ne sont-ce pas ce qu'on pourrait appeler des contreparties et non des moindres ?

Donc, je crois savoir, mais à toi de me dire si je me plante... auquel cas, je demande des explications complémentaires pour rectifier mon raisonnement. ;-)

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Les banques centrales ne prêtent pas aux particuliers... donc difficile de saisir quoi que ce soit. Concernant l'état... je ne sais pas quoi te dire. L'hyper inflation a vocation à multiplier les prix par 1000, 1000.000, 1 milliard, afin d'annuler les dettes. Si fin de la dette, pas de saisie.
De même, pour les particuliers, l'hyper-inflation, si elle est rapide, peut permettre également d'annuler leurs dettes.
Ca n'est pas pour rien que l'on parle de destruction de l'épargne.
Si tu as un PEL ou PEA à 20.000euros et si les prix sont multipliés par 1000, alors ton pouvoir d'achat devient l'équivalent de 20 baguettes de pain. Bref ton épargne a été détruite.
Mais de la même façon, si au lieu de toucher par exemple 2000euros, tu touches 2.000.000 de salaire mensuel ? Certes la baguette à 1000 euros ne va pas t'enchanter, mais à côté de ça.... si tu avais signé pour un crédit immobilier de 150.000euros et qu'il te restait 120.000euros à rembourser, qu'est-ce qui t'empêche de faire un chèque de 120.000euros à ta banque pour la rembourser et devenir définitivement propriétaire de ton logement ? ;-)

Ok j'avoue, je ne vois là que les "bons" côtés. Et ceux-ci sont valables surtout pour...nous, ceux qui se renseignent à l'avance. Dans le même ordre d'idée, pourquoi parlons nous de stocker de l'argent, de la nourriture,...?
Et bien parce que nous savons qu'à peine approvisionnés, les rayons seront vidés car les gens préféreront acheter de la farine, de l'eau, des pâtes,etc etc, le lundi, plutôt que le mardi où le prix aura déjà doublé ( à supposer qu'il reste quelque chose en rayon).

Une petite pensée pour toi, enfin, qui a un côté plus humaniste que la moyenne :
si les prix sont multipliés par 1000 ( je répète encore que ça n'est qu'un exemple ), alors l'or aura été multiplié par plus de 1000...et donc l'argent aussi en "temps de crise normal". Mais comme l'argent, nous ne le savons, est plus rare que rare, il n'est pas impossble qu'il rattrape l'or durant cette période, et donc se verrait lui, provisoirement, multiplié par plus de 50.000 ( hausse des prix + rattrapage de l'or ).
Et donc une 5F Semeuse, aujourd'hui côtée 7,50euros, atteindrait durant cette période la valeur de 112 500euros. Il ne tiendrait qu'à toi d'en revendre anonymement et de régler auprès des banques la ou les dettes de pères ou mères de famille dans la tourmente ;-)

Je sais, j'ai tendance à chercher du positif partout, même là où ça semble difficile. Je sais aussi qu'il y a aura beaucoup de misère, de malheurs, de drames familiaux... :-(

Il y aura aussi, comme à chaque crise boursière, des suicides de banquiers, traders,... mais là, pour me tirer une larme, il faudrait me frotter un oignon directement sur la paupière. Combien parmi eux sont vraiment émus par le suicide d'un père de famille, licencié par une boîte sur laquelle un trader a spéculé à la baisse, trader travaillant pour la propre banque du salarié, et dont le banquier vient alors rappeler qu'il va devoir saisir la maison en cas de cession de paiement, et sachant que le trader a joué l'argent des clients de la banque donc une partie de l'épargne du père de famille.....???

Nous vivons dans un monde où les parasites, scorpions,...sont les banquiers et les traders. Vous leur avez confié votre argent ? ils font tout pour qu'il leur rapporte un maximum. Le trader n'a aucune notion d'humanité, juste des notions de calcul. Il joue votre argent pour qu'il rapporte. Point. Peu importe si ce jeu entraine la fermeture d'entreprises, des délocalisations, et donc la perte de votre emploi et les conséquences qui vont avec.

Alors oui, une remise à zéro est nécessaire. Les riches s'en remettront car comme on dit, les riches restent riches et les pauvres restent pauvres. A part ceux qui auront gardé quelques métaux précieux et des provisions, un jardin,...




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Bonjour Lolo La Caye,

Merci pour ces explications, il y a quelques détails que j'avais, effectivement, zappé.

"Et donc une 5F Semeuse, aujourd'hui côtée 7,50euros, atteindrait durant cette période la valeur de 112 500euros."

Waow ! C'est presque de l'ordre de la science-fiction ça ! (t'inquiète, j'ai compris que ce n'était qu'un exemple). ;-)

"Il ne tiendrait qu'à toi d'en revendre anonymement et de régler auprès des banques la ou les dettes de pères ou mères de famille dans la tourmente ;-) "

Ca ce serait le rêve ! Pouvoir mettre tous ceux que l'on aime à l'abri et même pouvoir aider efficacement quelques amis ou sympathiques voisins...

"Je sais, j'ai tendance à chercher du positif partout, même là où ça semble difficile. Je sais aussi qu'il y a aura beaucoup de misère, de malheurs, de drames familiaux... :-( "

Ce que j'aime bien chez toi, c'est que tu cherches du positif tout en restant très lucide. ;-)

"Il y aura aussi [...] des suicides de banquiers, traders,... mais là, pour me tirer une larme, il faudrait me frotter un oignon directement sur la paupière. Combien parmi eux sont vraiment émus par le suicide d'un père de famille."

Totalement d'accord. Ils sont totalement immoraux et insensibles à la détresse des autres. Et on a beau avoir un grand coeur, ce sera difficile de leur pardonner la situation qu'ils auront provoquée. :-(

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Concernant la 5F Semeuse à 112 500euros, "malheureusement" ça n'est pas de la science-fiction.
Attention, je parle bien de la période d'hyper-inflation.
En allant voir des exemples de pays ayant connu l'hyper-inflation, en se renseignant, et en lisant la définition sur wikipédia, c'est assez éloquent.

L'hyper inflation, c'est la période où les prix sont hyper augmentés.
Pour Weimar, pour le Zimbabwe en 2003, on parle d'augmentation de l'ordre de 10 puissance 15, 20, 25,....
Soit des prix mutlipliés par plus de 1.000.000.000.000.000 !!!
Donc dans ces périodes, un billet de 500 au début, tout le monde s'en sert pour allumer un barbecue à la fin.
Une baguette achetée "1" au début, et mise au congélateur, elle vaut "1.000.000.000.000.000" à la fin !!!
Alors oui, l'or et l'argent, dans la même monnaie, voient leurs valeurs multipliées elles aussi par plus de 1.000.000.000.000.000. C'est logique. Supposez que ces métaux ne soient multipliés que par 10 puissance 12 au lieu de 10 puissance 15.
L'or vaudrait donc l'équivalent actuel de 40 euros le kg, dans ces conditions ?!?!
C'est plutôt le contraire ! Il vaudrait bien plus de 40.000euros, tu t'en doutes bien ;-)
Idem pour l'argent.

Qu'est-ce qui prend de la valeur, exprimée dans la monnaie, en cas d'hyper inflation?
Tout ce qui est à la fois indispensable à la vie, voire utile, voire réutilisable par la suite : nourriture, médicaments, vêtements chauds, eau, pétrole, or, argent,....

Qu'est-ce qui perd de la valeur, dans la même période ( ou du moins ne change pas de valeur et donc ne vaut plus rien au fur et à mesure de l'évolution de l'augmentation des prix ) ? Tout ce qui est futile, décoratif, inutile à la survie,.... : une maison paumée avec vue sur la mer et piscine, une voiture qui consomme 20 litres aux 100km, des vêtements de grand couturier, un écran plat de 1,50m , le dernier I-Phone,.... qui voudrait acheter ce genre de chose, dans une période où l'alimentation devient très difficile voire impossible ???
Et donc, pour se nourrir, certains en viendront à se délester de toute chose ayant encore un peu de valeur. Donc les gens commenceront par les DVD, jeux vidéos, télés à forte valeur ajoutée, objets à la mode, véhicules contraignants, puis meubles, logements,....
Les seuls qui n'auront pas à se délester de quoi que ce soit, on en revient toujours à la même chose : ceux qui auront des stocks disponibles, des métaux ( pièces plutôt que lingots,...), des médicaments,.....

Si les prix sont multipliés par 10 chaque semaine, alors une 5F semeuse qui valait 7,50euros au départ, vaudra donc plus de 75, 750, 7500,....au cours du temps.
Donc si vous vous rendez chez un agriculteur et lui demandez de l'alimentation chaque semaine en proposant de le payer avec de l'argent métal physique, il saura que que vous le payez avec quelque chose qui va encore plus augmenter que la valeur de ses volailles ou légumes, et régler très rapidement ses dettes.... ^^


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La Caye - 6/19/2012 at 9:15 AM GMT
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