UN MONDE PEU RÉJOUISSANT DE MÉGAPOLES

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Published : February 02nd, 2013
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Category : Crisis Watch

Cinq millions de véhicules, des particuliers qui se chauffent au charbon et une ceinture industrielle dont c’est également la source principale d’énergie : Pékin, mégapole de 20 millions d’habitants, continue d’être asphyxiée par une pollution atmosphérique persistante, résultat d’un épais brouillard constitué de particules très fines, qui ne se résorbe pas contrairement aux prévisions initiales, malgré l’arrêt d’une centaine d’usines et des mesures de restriction de la circulation automobile. Les autorités conseillent à des millions de Pékinois de s’abstenir de sortir, prioritairement les enfants, les personnes âgées et les malades. Les hôpitaux voient affluer les cas de détresse respiratoire. Un seuil de pollution dangereux est atteint et même dépassé.

Les atteintes à l’environnement, la pollution à grande échelle des cours d’eau et de l’atmosphère et les cas d’atteinte à la sécurité alimentaire qui se multiplient confirment que le modèle de développement accéléré chinois n’est pas tenable. La réaction populaire est vive, mais les autorités n’ont pas de solution à court terme, car les reconsidérations à effectuer sont immenses. Le problème n’est pas propre à la Chine, où il atteint son summum. Le développement de mégapoles – qui résultent d’une croissance très rapide dans les pays « émergents » ou « émergés » – produit les mêmes phénomènes partout en Afrique, en Amérique latine et en Asie.



Billet rédigé par François Leclerc


Son livre, Les CHRONIQUES DE LA GRANDE PERDITION vient de paraître


Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.


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Paul Jorion, sociologue et anthropologue, a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié récemment L’implosion. La finance contre l’économie (Fayard : 2008 )et Vers la crise du capitalisme américain ? (La Découverte : 2007).
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Et Pékin est la pire de toutes en raison de sa situation : la ville se trouve au fond d'une sorte de cuve dont la seule ouverture donne vers la mer, mais entre Pékin et la mer se trouve encore la ville de Tianjin (ville industrielle de plus de 10 millions d'habitants).
Donc si le vent souffle depuis la mer, il apporte la pollution de Tianjin qui s'accumule dans la cuve de Pékin. Et s'il souffle d'ailleurs, il ne balaie que très lentement Pékin.

En plus à Pékin les camions sont interdits de circulation en journée. Alors, forcément, ils roulent tous la nuit.
Dans une ville "normale", la pollution du jour s'en va pendant la nuit, avant d'être remplacée par la pollution du lendemain.
A Pékin, la pollution de la nuit s'ajoute à celle du jour.....il n'y a aucun répit, aucune respiration.
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samideano - 2/3/2013 at 8:43 AM GMT
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