« Chaque société
récolte le type de criminalité qu’elle mérite. Ce
qui est également vrai, c’est que chaque ville obtient la sorte
de maintient du respect de la loi qu’elle exige. » Robert Kennedy
L’audit
du CFTC à Washington a eu lieu sur le thème des protections et
limites possibles concernant les ventes courtes à découvert sur
le COMEX. Le marché LBMA de Londres est un « marché
au comptant » et si la vente en position courte est
acceptée, les leviers financiers importants et la vente à
découverte pure ne le sont pas. Le cœur du scandale, c’est
que les banques et les hedge fonds ont vendu ce
qu’ils n’avaient pas et cela de façon à manipuler
le cours et à tromper les investisseurs sur ce marché comme il
a été bien prouvé qu’ils l’ont fait à
plusieurs reprises sur d’autres marchés.
L’histoire devient embêtante aux USA parce
que, comme déclaré dans les motions publiques du procès
de la Nouvelle Orléans, les acteurs ont demandé
l’immunité en invoquant leurs actions en partenariat avec le
Trésor et la Réserve Fédérale et les autres
banques centrales qui ne relèvent, eux, pas de la juridiction de ce
tribunal-là.
Observez les événements se dérouler et formez votre
propre opinion. Mais soyez préparés à faire face
à la diffamation, aux diversions, aux conceptions erronées et
aux dénis. Les parties accusées vont tenter, de façon
consistante, d’ignorer ces faits et de changer de sujet. Les tentatives
pour faire pression sur les medias afin qu’ils ignorent tout cela en bloc
sont une « histoire en soi » s’il en est.
Je suis choqué de l’ampleur de l’influence et du
contrôle opéré par les banques sur les médias
américains. Ceci a fait l’objet un témoignage dans une
audition officielle publique et a été largement
dissimulé. A en juger dans une perspective historique, cela va
être horrible.
Merci au NY Post d’avoir le courage de sortir des rangs des
médias les plus influents. En dépit de pressions importantes
derrière le rideau, le NY Post est en train de publier certaines
informations que les banques ne souhaitent pas divulguer aux citoyens
américains. Et de nombreux américains ne veulent pas en
entendre parler parce que cela ébranle leur foi dans le système
et les menace de l’inconnu. Et bon nombre d’entre eux, y compris
des économistes et des blogueurs ne sont que trop contents de suivre
le courant pour bien s’entendre et d’être invités
aux rendez vous mondains des célébrités et de percevoir
des sinécures des intérêts de l’argent.
Je ne sais pas si cela est vrai ou non, ou même à quoi ressemble
la vérité. Mais j’ai développé une grande
passion pour faire la lumière sur tout cela et pour que ces
marchés deviennent beaucoup plus transparents, qu’une réforme
ait lieu, pour éviter les escroqueries dont nous ne savons même
pas ce qu’elles ont eu lieu et qui ont toujours cours. En ce qui me
concerne, je pense que la lumière du jour ne diffame pas le messager
et ne rend pas sa vie misérable mais c’est trop souvent ce qui
arrive au journalisme actuellement aux USA, comme on le voit dans le cas
d’autres reportages mettant en cause des dérives, en particulier
dans l’affaire Plame.
La vente directe à découvert
d’une certaine taille constitue un cancer pour les marchés
financiers. On voit à la manière dont les banques combattent
obstinément une quelconque réforme qui tenterait de limiter les
ventes courtes qu’elles sont fermement impliquées à
maintenir le statut quo qui sert à manipuler les marché et
l’économie réelle à leur avantage particulier
à court terme.
Soyons clair : les ventes à découvert courtes de cette
dimension ne sont pas une stratégie de négoce. Elles sont prévues
pour être une escroquerie.
Cela pourrait bien être le
schéma de vente pyramidale façon Madoff
à large échelle, le cœur noir de l’escroquerie
financière dans le système financier américain. Les
efforts couronnés de réussite des ingénieurs financiers
de la Fed qui ont ainsi bâti une économie de Ponzi et un empire
d’escroquerie.
NY Post
Les $ métaux
aux corbeilles
par MICHAEL GRAY
16h33, le 11 Avril 2010
Les courtiers donnent
l’alerte sur les manipulations des cours de l’or et de
l’argent.
Il n’existe pas de doublure argent aux activités de JP Morgan
Chase et HSBC sur les marches de métaux précieux ici et
à Londres commente un courtier ayant plus de 40 ans à son actif
la corbeille des métaux.
Les banques, qui font les enchères au nom de la Réserve
Fédérale sur les marches de métaux précieux ont
depuis longtemps été les acteurs principaux agissant pour le
compte du gouvernement en maintenant les cours de l’or et de
l’argent artificiellement bas, selon un ex-courtier de Goldman
Sachs travaillant au London Bullion Market
Association (LBMA).
Maguire devait témoigner la semaine dernière
devant la Commission du commerce des futures sur les matières
premières qui audite les activités des grandes banques sur les
marchés des métaux mais son nom a été
ôté de la liste officielle au dernier moment. Et donc il a pû rendre publiques ses informations.
Maguire – dans une interview exclusive avec
The Post— a expliqué le rôle de JP Morgan aux corbeilles
des métaux de Londres et de New York et la manière dont cette
banque peut engendrer un profit pour son compte quelque soit la direction du
marché.
“JP Morgan agit en tant qu’agent de la Réserve
Fédérale, ils agissent de façon à limiter la
hausse du cours de l’or et de l’argent contre le dollar. JP
Morgan est protégé de pertes potentielles sur ses positions
courtes par la Fed et ou les contribuables américains », explique
Maguire.
A la corbeille, Maguire voit HSBC enchérir
contre le cours des métaux précieux sans mettre sa peau en jeu
et sous la forme de positions courtes à découvert.
“HSBC conduit une position manipulatrice continuelle courte et
à découvert pur sur l’or. L’argent est plus facile
à manipuler en raison de sa plus petite taille [du marché] »,
ajoute Maguire.
“Personne chez GP Morgan ne connait
Andrew Maguire” dit Brian Marchiony,
le porte-parole de la société. HSBC n’a pas
souhaité faire de commentaires. (Maguire
semble être au plus bas dans la conscience de l’entreprise. Un
peu avant, JPM avait même tenté de nier son existence.
Maintenant, ils admettent qu’il existe mais que personne ne le connait,
en dépit du fait qu’il a fait du courtage pour eux pendant 40
ans et qu’il a négocié pour une consœur, Goldman.
HSBC a au moins au moins suffisamment de conscience pour se contenter de
bouder.- Jesse).
Pendant l’audition de la CFTC, Jeff Christian,
fondateur de la société de négoce des matières
premières CPM Group, a déclaré que le LBMA, le
marché de livraison physique de l’or et de l’argent en
Grande Bretagne a utilisé un levier financier, ce qui est une autre
façon de faire baisser le cours de l’or et de l’argent.
Christian a dit que le LBMA – le même marché que celui
sur lequel Maguire négociait –
possède un effet de levier de 100 contre 1 sur les lingots d’or
qui sont négociés. En termes simples, cela signifie que si 100
clients exigeaient que leurs lingots d’or soient livrés
physiquement, la bourse ne pourrait satisfaire qu’un unique client.
(Noter que le LBMA n’est pas un marché de
« futures » comme le COMEX dans lequel les ventes
courtes à découvert sont acceptées, si ce n’est
explicitement du moins en pratique. L’audition du CFTC portait essentiellement
sur les limitations et régulations de sécurités sur les
ventes courtes à découvert sur le COMEX, en dépit du
bruit et des distractions qui l’entourent.- Jesse).
Les demandes restantes devront être réglées en équivalent
cash. « C’est un défaut de paiement
énorme » dit Bill Murphy, le président du Gold
Antitrust Action Committee…
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Jesse
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