Ouf, une nouvelle panique arrive ! Il était temps et le timing est particulièrement serré.
En effet, la guerre russo-ukrainienne semble marquer le pas, à mesure que Zelensky et Poutine commencent à émettre des velléités de vouloir négocier.
En outre, le Covid n’intéresse plus personne ; il ne reste plus guère que quelques petits pétochards qui tremblent encore d’une douzième vague (ou treizième ? on perd le fil, que voulez-vous), mais qui ont bien du mal à mobiliser les plateaux télé avec leurs poulains experts largement tombés en disgrâce.
Quant aux petites gesticulations politiques autour du nouveau gouvernement français, elles ne parviennent pas à déclencher le moindre enthousiasme, au contraire : au vu de la quantité maintenant critique de bras cassés et d’ex/futurs repris de justice, le sujet va rapidement devenir miné pour tous les journaux de révérence qui vont devoir rapidement meubler leurs premières pages.
Il faut donc trouver autre chose, quelque chose de grand, de violent, du « qui fait peur » et qui mobilise le monde entier, avec à la clé des douzaines de palettes d’argent liquide mobilisées. Et ça tombe bien, des cas de variole du singe ont été fort opportunément déclarés dans différents pays occidentaux : États-Unis, Royaume-Uni, France, Belgique, certainement ailleurs en Europe…
Rapidement, le monde occidental est saupoudré de malades bubonescents.
Sapristi, on ne compte que quelques douzaines de cas, aucun mortel, mais déjà des titres grossissent dans une presse à l’affût, prête à bondir sur le lecteur niaisement prêt à se laisser couler dans un été quasi-normal : que nenni, une nouvelle pandémie arrive !
Évidemment, il est difficile ici de faire le moindre pronostic épidémiologique d’autant qu’on a vu ce que les précédents modèles valaient (de la crotte) et relancer le bastringue est donc plus périlleux. Il faudra donc procéder avec prudence mais ne pas hésiter à affoler, préventivement et par principe de précaution.
Cependant, rappelons qu’officiellement, ce virus est bien moins dangereux que la variole humaine et que le vaccin de cette dernière protège assez efficacement contre la variole du singe – au contraire de l’actuel bricolage de Pfizer pour le Covid, véritable passoire comme en témoignent les pleurnicheries de certains triples ou quadruples vaccinés qui attrapent grippes sur rhumes. En outre, la transmission humaine de ce virus animal semble beaucoup moins rapide et facile que pour l’omicron.
En toute théorie donc, les mesures habituelles qu’on employait encore couramment il y a deux ans devraient largement suffire : isolement des malades (et seulement de ceux-ci), traitements symptomatiques de base et suivi attentif des formes les plus graves, rares et limitées.
Mais en pratique et comme l’a montré la précédente période, on peut s’attendre au contraire à une remontée de l’hystérie confiniste et vaccinale : apparemment, développer une immunité naturelle et une bonne santé par les procédés habituels (nourriture saine et variée, soleil et exercice, vitamines notamment C et D, et sels minéraux notamment zinc) sera rapidement régulé voire interdit au profit de tout ce que le service public peut offrir à la fois de plus coercitif et de finement emboîté avec l’une ou l’autre industrie pharmaceutique par un capitalisme de connivence sans plus le moindre frein.
On pourrait croire ici à une petite exagération (ce n’est pourtant pas le style de la maison !) mais il suffit de voir les petits messages de plus en plus insistants dans la presse, les articles sensationnalistes et les annonces semi-officielles pour comprendre que tous (médias, institutions officielles et politiciens pas tous élus) veulent avidement nous rejouer la partition déjà jouée pour la précédente pandémie : le pouvoir gagné à l’époque fut addictif et les drogués ont besoin d’un nouveau shoot, encore plus massif (à vos dépens).
D’ailleurs, on commence déjà à retrouver les mêmes bricolages de sites web visant à faire disparaître l’aspect mineur de ce virus (ici avec le NHS en Angleterre, ici au Pays-Bas) : que voulez-vous, il est impossible de faire vraiment peur avec les données rassemblées ces dernières décennies.
Et c’est donc sans surprise qu’on voit s’accumuler quelques faits troublants : certains parleront de complots, et d’autres de complotistes afin de discréditer tous ceux qui refusent de paniquer, mais il est difficile d’oublier la simulation circonstanciée de la NTI il y a quelques mois mettant en scène exactement ce virus, et à une date vraiment bien trouvée (débutant la simulation le 15 mai). Difficile d’oublier aussi cette très récente simulation du G7 avec un exercice sur la variole (humaine celle-ci). Pas simple d’oublier l’insistance de Bill Gates – le généreux mécène qui finance l’OMS, sa fondation Gates et des myriades d’ONG en lien direct avec vaccins et maladies virales – à évoquer une attaque terroriste avec la variole. Difficile de ne pas rapprocher ce qui se passe de l’actuelle mise en place ces derniers jours du traité de l’OMS évoqué ici-même en mars dernier visant à laisser tout pouvoir à cette institution en cas de pandémie au détriment des États souverains. Difficile aussi de ne pas voir les petites gesticulations (au timing parfait) des petits fact-checkers habituels dès les premiers soupçons.
Vraiment, ce paquet de coïncidences fortuites tout à fait liées au hasard parce que rien n’était prévu du tout, eh bien cela tombe à pic…
…Notamment pour remettre une couche de pass vaccinaux, de confinements, de vexations sur ceux qui refusent de se départir de leurs libertés pourtant considérées jusqu’à présent comme intrinsèques à la nature humaine et inaltérables, inattaquables par les pays dits démocratiques. Il devient vraiment difficile de ne pas voir l’acharnement de certains politiciens, de certaines célébrités non-élues mais trop influentes et de certaines institutions sur une partie de la population occidentale afin de lui faire passer le goût de s’exprimer démocratiquement.
Du reste, le contraste est très fort avec ces autres pays qui ont déjà subi des cas de variole du singe et n’ont globalement rien fait de spécial. Mieux : dans ces pays déjà « visités », on retrouve même différents pays occidentaux qui ont très bien su gérer des montées subites de cas dans le passé (États-Unis en 2003, Angleterre sur les cinq dernières années, et quasiment tous les pays d’Afrique équatoriale depuis des décennies) sans en passer ni par la case « autoritarisme sanitaire », ni par celle de la perte de souveraineté et de la mise en tutelle par l’OMS…
En fait, il semble que les populations d’Occident n’ont plus le droit de se reposer : pour elles, la tranquillité d’esprit et l’insouciance sont devenues impossibles à obtenir. Elles doivent être constamment tenues en haleine, improvisant leur vie comme au sein d’une série à suspense trépidante, sautant d’une catastrophe à la suivante sans jamais prendre le temps de se poser deux minutes, dire stop et tenter de réfléchir.
Il faut donc passer d’une panique à une autre, d’une terreur télévisuelle à la suivante, aussi vite que possible : si le Covid ne suffit pas après des millions de morts annoncés, la guerre thermonucléaire devrait faire l’affaire ! Et quand celle-ci ne semble pas se concrétiser, on met alors en exergue un virus au nom chargé de sous-entendus mortels.
Et à chaque fois, de façon systématique, non seulement on retrouve les mêmes noms, les mêmes institutions et les mêmes procédés médiatiques, mais à chaque fois, de façon systématique, on retrouve toujours la même mise en pièces des processus démocratiques habituels, la même évaporation de nos libertés et la même volonté de réduire les individus à leur simple expression de mammifères vaguement productifs.
Vraiment, quelle coïncidence !