Les
étalages des supermarchés peuvent bien être remplis de
nourritures et les Américains être encore capables de nourrir
leur famille, avec 50 millions d'Américains nécessitant une
assistance gouvernementale et des prix qui ne semblaent
jamais cesser d’augmenter, combien de temps faudra-t-il attendre avant
que la situation devienne hors-de-contrôle ?
Préparez-vous
à une crise alimentaire généralisée.
Au
cours de ces six dernières années, le monde a consommé
plus de nourriture qu’il n’en a produit.
En conséquence, les réserves alimentaires de la planète
sont désormais à leur niveau le plus bas depuis 1974, alors que
la population mondiale était de 4 milliards d’habitants. Et
aujourd’hui, nous sommes 7 milliards.
Tout comme une personne vivant d’une fiche de
paie à une autre, le monde vit désormais d’année
en année pour ce qui concerne les réserves de nourriture.
Selon
l’ONU, les réserves mondiales de céréales sont si
peu élevées qu’une catastrophe climatique aux Etats-Unis
ou dans un autre pays exportateur pourrait entraîner une importante
crise dès l’année prochaine. L’ONU a
également indiqué que les réserves étaient si peu
importantes que nous ne pourrions pas nous permettre une catastrophe
climatique en 2013.
…
Nous
avons pu voir les prix augmenter de manière significative en 2012, le
prix du maïs ayant grimpé de 31%, celui du soja de 28%, et celui
de la viande rouge de 20%.
En
Occident, la hausse du prix de la nourriture a jusqu’à
présent été un problème gérable.
Les
Américains dépensent en moyenne 10% de leurs revenus bruts en
produits alimentaires… Mais dans le monde en développement,
certains ménages dépensent jusqu’à 50% de leurs
revenus en nourriture, dont une majorité en biens alimentaires
essentiels tels que le pain.
Des
hausses du prix de la nourriture peuvent dans certains cas signifier
émeutes, révolutions et chaos.
Vidéo
extraite de PeakResources.org
Vidéo :
La crise alimentaire globale et la recette de Bernanke
pour le chaos : trois désastres majeurs qui pourraient
entraîner une crise alimentaire autour du globe.
Un
certain nombre de désastres, qu’ils soient d’origine naturelle
ou humaine, peuvent entraîner une hausse du prix de la nourriture
jusqu’à des niveaux tels que les biens les plus essentiels comme
le maïs, le riz, le blé et le soja ne soient plus à la
portée d’une majorité de la population.
Une
sécheresse prolongée, un conflit avec l’Iran qui
restreindrait l’apport en pétrole ou encore un rapide
effondrement du pouvoir d’achat du dollar pourraient engendrer des
pressions sans précédent à l’échelle
internationale.
Nous
avons vu ce qu’il se passe dans les pays où la population est
forcée de dépenser 50% ou plus de ses revenus en biens
alimentaires. Malgré ce que peuvent en dire les médias, les
émeutes qui ont éclaté au Proche-Orient, en Grèce
et en Espagne ont largement été influencés par la hausse
du prix de la nourriture et l’incapacité pour une
majorité d’individus de subvenir aux besoins de leur famille.
Jusqu’à
présent, les Américains n’ont pas souffert de telles
pressions. Mais les filets de sécurité que sont les aides
sociales portent aujourd’hui un fardeau trop lourd, et les prix des
biens augmentent désormais constamment.
Compte
tenu du ralentissement de l'économie de consommation, des
politiques monétaires employées par la banque centrale, du
développement du chômage et de l’urbanisation de millions
de personnes, il ne sera qu’une question de temps avant que les
Américains soient forcés de dépenser 30% de leurs
revenus pour se nourrir.
Et
lorsque cela se produira, il vous faudra ouvrir grand les yeux, parce que ce
qui se passera ensuite est quelque chose que nous n’avons
jusqu’à présent pu voir qu’à la
télévision, assis sur nos canapés confortables.
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