Les Clinton ont fait des Démocrates des Républicains alors même que les
Républicains devenaient une pègre.
Ne soyez partisan d’aucun des partis. Soyez partisan de la
justice. Défendez l’impartialité, la transparence, la liberté et la vérité.
Les banques devront être limitées, le pouvoir financier
réformé, et l’économie équilibrée avant que nous puissions être témoins d’une
reprise durable.
Les Clinton et Wall Street : 24 années au service l’un de
l’autre
par Richard W. Behan
26 février 2016
Pendant vingt-quatre ans, les Clinton ont maintenu une
relation conjugale avec Wall Street, pour le plus grand bénéfice des deux
partis. Ils ont accepté 68,72 millions de dollars de contributions de
campagne de la part des banques de New York pour leurs six campagnes
politiques, et 8,85 millions de dollars supplémentaires d’honoraires de
conférence. Les banques ont pu toucher des centaines de milliards de dollars
grâce à des pratiques qui étaient interdites – jusqu’à ce que
l’administration Clinton les légalise.
L’ambition extraordinaire dont font preuve Bill et Hillary
Clinton est inqualifiable. Ils ont passé une majorité de leur vie adulte à
demander de l’argent aux autres pour leurs propres bénéfices…
La valeur nette d’Hillary Clinton est de 45 millions de
dollars. Celle de Bill Clinton est de 80 millions. En termes de capital
familial, le couple surpasse le top 1% des ménages américains d’un facteur de
16. Et ils disent avoir quitté la Maison blanche sans le sou.
L’ambition des
Clinton est renforcée par l’arrogance. Leur comportement dans le cadre de
l’affaire Monica Lewinsky n’en est que l’exemple le plus évident. Les
frivolités sexuelles des présidents au pouvoir n’ont rien d’inhabituel, et
pimentent les vies des personnages publics depuis des siècles. Mais
lorsqu’une infidélité est dévoilée, le politicien qui l’a commise démissionne
généralement, rouge de honte, avant de ramper vers l’obscurité.
Cette performance n’est rien à côté de la transformation par les Clinton, à
leurs propres fins, du parti démocrate, qui est passé du défenseur des
travailleurs au chien de poche de Wall Street – et des corporations
américaines en général. Les Clinton continuent de flatter la circonscription
électorale traditionnelle, mais servent à leur nouvelle clientèle un parti
transformé, qui a abandonné les classes sociales les moins privilégiées, et
notamment les communautés de gens de couleur…
Lisez
l’article intégral sur Counterpunch ici.
