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>Les indicateurs sont au rouge. Le gouvernement s’obstine à augmenter les impôts.  - H. Seize - Hashtable
Et pourtant l'insécurité n'arrête pas de monter . Mais que font-ils ?

Vous n’avez pas été cambriolé ? Patience, ça va venir…

Le 7 septembre 2013
Marie
Delarue
Ecrivain, musicienne, plasticienne.

On pousse un ouf de soulagement lorsque, rentrant de vacances, on trouve encore l’appartement intact derrière la porte close. Chaque année, le cercle des amis et de la famille ayant eu à subir un cambriolage plus ou moins traumatisant s’agrandit, si bien qu’on se dit que, statistiquement, on est le suivant sur la liste.

Vendredi dernier, la grand-messe du soir –
C dans l’air, sur France 5 – avait pour titre « Un cambriolage toutes les 90 secondes ». Encore s’agit-il d’une estimation basse, nous dit le criminologue Christophe Soullez, ce calcul étant fondé sur les chiffres enregistrés par la police. Sachant qu’une part importante des cambriolages et plus encore des tentatives ne fait pas l’objet d’une plainte, on est en effet bien au-delà : « À peine six ménages victimes sur dix disent porter plainte quand ils constatent une effraction ou une tentative. »

La hausse officielle est de 10 % en un an, 30 % sur les cinq dernières années, assortie d’une extension géographique qui atteint désormais tout le territoire, villes et surtout campagnes. Il ne s’agit absolument pas d’un « fantasme sécuritaire » mais bien d’une réalité, conviennent les intervenants, pointant du doigt un ratissage de plus en plus méthodique des « zones rurales » et une « croissance exponentielle » depuis 2009. Il s’agit d’une « criminalité organisée, systématique et quasi industrielle », dit Patrice Bayard, le très galonné directeur de l’OCLDI, l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante, rattaché au ministère de l’Intérieur. C’est dire qu’il parle d’or.

Là où l’on commence à rigoler – façon de parler –, c’est quand il s’agit d’évoquer les auteurs. En effet, c’est peu dire que le tableau n’est pas politiquement correct.

Bien sûr, on trouve là-dedans un petit tiers de « délinquants nationaux habituels » et un autre petit tiers de « délinquance itinérante ». Selon la définition de l’OCLDI, il s’agit de « malfaiteurs organisés qui usent de leur mode de vie itinérant ou agissent sur de vastes zones d’action pour tenter de freiner l’action judiciaire ». Une sorte de gens du voyage, en somme, des communautés de vanniers pas encore sédentarisés, comme on dit dans la grande presse.

Reste que le troisième tiers – et de loin le plus important à ce qu’affirme le monsieur du ministère – est une délinquance itinérante « rattachée aux organisations criminelles de l’Est ». Pour nous consoler, ces doctes experts nous signalent que les affreux n’ont pas fait de la France leur unique terre d’élection mais sévissent partout en Europe. Ça vous rassure ? Moi non.

Bref, on se le demande : qui sont donc ces barbares ? Des noms, des noms !

Monsieur Ploquin, docteur ès criminalité au magazine Marianne, tente de retarder le moment fatidique. Expert en excuses sociologiques, il nous parle de « l’effet induit des printemps arabes et de la crise économique ». Comprenez les clandestins arrivés ces dernières années de Libye, de Tunisie ou d’Égypte et qui n’auraient d’autres ressources que de dévaliser le petit commerce et piquer le sac de la grand-mère. Faut les comprendre.

Et puis, et puis… et puis il y a les autres. Les gangs organisés venus des anciennes républiques de l’Est ou de ces jolis pays où nous sommes aller porter la démocratie triomphante : la Serbie, le Kosovo, la Bosnie… Des gangs d’Arméniens, Ukrainiens, Albanais, Moldaves, Géorgiens, Roumains… Ceux-là fonctionnent sur le modèle soviétique de l’ancienne mère patrie, dit M. Bayard : un leader et des troupes interchangeables constituées de toxicos, de soldats démobilisés, de demandeurs d’asile. Enfin, il y a les groupes claniques et familiaux, particulièrement chez les Tziganes et les Roms. Ils sont structurés autour d’un chef de clan, avec des contremaîtres et des exécutants – jeunes femmes et enfants – réduits en esclavage. Rien que des gens charmants qui, au pillage systématique, ajoutent la « traite des êtres humains en bande organisée ».

Mais tout cela, Madame, fait aujourd’hui de bons Européens et fera peut-être demain de gentils Français…


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4018 days ago
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Beginning of the headline :Nous sommes en Juin 2013. François Hollande, apparemment président de la République et qui marchait à tâtons depuis plusieurs mois, entrevoit de la lumière et s’exclame : « La crise de la zone euro est derrière nous ! ». Stupéfaction chez les Français, qui n’avaient rien remarqué. Étonnement dans l’opposition qui ne s’y était pas préparée. Surprise étouffée chez la majorité, qui n’était pas au courant non plus. Septembre 2013 : la crise était derrière nous et nous nous sommes retournés, pour voi... Read More
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