A propos des "saignées" , lisez cet extrait de livre :
L'Espagne a ainsi dépassé la France, qui avait répudié ses dettes en huit occasions entre 1500 et 1800. Comme les rois de France avaient pris l'habitude, lors des épisodes de défaut sur la dette extérieure, de mettre à mort les grands créanciers nationaux (une forme ancienne et radicale de restructuration de la dette), le peuple avait fini par appeler ces épisodes des "saignées" . L'abbé Terray, contrôleur général des finances du royaume de France de 1768 à 1774, assurait même que "la banqueroute était nécessaire une fois tous les siècles, afin de mettre l'Etat au pair" .
"Cette fois, c'est différent", Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, édition Pearson, page 108.
Dans les années qui viennent, les Etats occidentaux vont se déclarer en défaut de paiement, les uns après les autres.
Ce sera le retour des "saignées" , dont parlent Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff.
Lors de ces "saignées" , les créanciers ne seront pas décapités, ni brûlés vifs, ni écartelés.
Lors de ces "saignées" , les détenteurs de dettes souveraines seront ruinés, tout simplement.
Ce sera une période de chaos. Et les Etats occidentaux nationaliseront leurs banques privées pour un yen symbolique. Ou pour un dollar symbolique. Ou pour un euro symbolique. Ou pour une livre sterling symbolique.
Dans quels Etats occidentaux vont avoir lieu toutes ces "saignées" ?
Prévisions du FMI pour l'année 2014 :
1- Japon : dette publique de 242,3 % du PIB.
2- Grèce : dette publique de 174 % du PIB.
3- Italie : dette publique de 133,1 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 133,3 % du PIB.
4- Portugal : dette publique de 125,3 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 131,3 % du PIB.
5- Irlande : dette publique de 121 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 125,7 % du PIB.
6- Etats-Unis : 107,3 % du PIB.
7- Espagne : 99,1 % du PIB.
8- Royaume-Uni : 95,3 % du PIB.
9- France : 94,8 % du PIB.
Le FMI ne parle pas de la Belgique. Fin juin 2013, la dette publique de la Belgique était de 105 % du PIB.
http://www.imf.org/external/pubs/ft/fm/2013/02/pdf/fm1302.pdfCommented 4026 days ago |
Beginning of the headline :Mes chères contrariées, mes chers contrariens !
Pour comprendre la gravité de notre situation économique, je voulais revenir sur quelques chiffres essentiels qu’il est indispensable de répéter inlassablement tant nous avons tendance à vouloir « oublier » ou occulter les choses, en particulier celles qui sont négatives.
Il est très difficile, sans s’attirer les foudres de certains, de parler des fonctionnaires, des aides, de l’assistanat ou des retraites, et d’ailleurs le simple fait d’accoler ce... Read More |