@ Alexis35
"Mais à l'échéance, elle est remboursée à la valeur prévue initialement, donc sans perte."
Je ne suis pas de cet avis.
Imaginons qu'on détienne une obligation à taux fixe achetée 10 euros que l'on garde pendant une durée de 10 ans, durée officielle pour son échéance. Imaginons qu'elle rapporte un intérêt de 2% par an.
Au bout de 10 ans, cette obligation est censée avoir rapporté 2 euros (0,20 cents/an) et on retouche sa mise, à savoir 10 euros. Total 12 euros. = gain de 2 euros sur la durée.
Sauf que, si chaque année, il y a un taux d'inflation de 3% (et ça, ce n'est que le chiffre officiel), cela veut dire que l'obligation de 10 euros, perd 1% de sa valeur par an (2% d'intérêts fixe ou 0,20 cents/an - 3% d'inflation ou 0,30 cents/an = - 1%... d'érosion monétaire ou - 0,10 cents/an).
Au bout de dix ans, sans inflation, votre obligation vous aurait rapporté 2 euros et vous retouchez votre mise de base, à savoir les 10 euros.
Au bout de dix ans, AVEC inflation, votre obligation ne vous aura rien rapporté du tout et ne vaudra plus que 9 euros. Et encore, ça c'est dans le meilleur des cas où l'inflation ne dépasse pas 3%...
A moins que je me trompe dans mon raisonnement, à l'échéance, l'obligation est bien remboursée à la valeur prévue, sauf que cette valeur ne vaut plus la valeur initiale, il y a donc bien PERTE. Même si c'est une banque qui détient une telle obligation !
C'est plus que probablement pour cette raison que les banques centrales font le plein d'or depuis la crise de 2007/2008.
Et concernant le sort du particulier, les banques savent très bien que le papier n'est qu'une promesse et que la promesse n'engage que ceux qui y croient. Et à ce jeu là, les banquiers ne perdent jamais... sauf au casino, mais ça c'est une autre histoire. Ils retombent de toute façon toujours sur leurs pattes en inventant de nouveaux produits destinés à enfumer les gens ou alors s'arrangent pour que les Etats (donc indirectement les citoyens) les renflouent. Et quant l'Etat n'a plus d'argent pour ce faire, on fait voter des lois pour que ce soient directement les citoyens qui ont de l'épargne dans les banques qui les renflouent, ce qui revient au même au bout du compte. Là aussi, il ne s'agit qu'un jeu d'écritures permettant de racketter les citoyens coûte que coûte.
Quant aux métaux précieux, quoi qu'il advienne, ils restent tangibles et sont appréciés pour leurs qualités intrinsèques et donc ne perdent pas de valeur. Aujourd'hui, on a l'impression qu'ils perdent de la valeur, mais ce n'est que dû aux manipulations des banquiers (qui en profitent pour en acheter à bas prix). C'est une simple illusion. Quand il n'y aura plus de papier, les métaux précieux seront de nouveau "appréciés"/échangés à leur juste valeur.
;-)Commented 3967 days ago |
Beginning of the headline :La Banque centrale européenne s'est déjà livrée à des stress-tests bancaires, et ils sont passés complètement à côté du sujet en prenant des hypothèses bien trop laxistes pour détecter quoi que ce soit. On se rappelle notamment que les banques irlandaises, ou Dexia, les avaient passés haut la main quelques mois avant d'être déclarées en faillite. Mais cette fois ça va changer, les critères retenus seront plus rigoureux, on n'hésitera pas à désigner les banques en difficulté, et la BCE et la EBA... Read More |