@ hyoe lo "le vrai coupable, c'est l'état, pas la finance..." Oui, je veux bien mais à mon humble avis il y a des ponts entre les deux et la finance est la première à y trouver son compte, je pense que nous sommes d'accord. Le banquier théoriquement ne peut vous prêter plus qu'un certain % de ce que vous gagnez. Par contre l'état peut toujours arguer du fait que pour augmenter ce qu'il "gagne" (faites comme moi gardez le sourire !) l'état disais-je peut toujours augmenter son racket...pardon, les impôts. Ceci n'est pas extensible à l'infini...mais pourtant...! Ce qui n'empêche pas à côté de ça les personnes de s'endetter car, culturellement, maintenant on a inculqué aux gens la démarche du crédit pour avoir accès immédiatement à un certain nombre de "bienfaits" de notre société de consommation. On peut affirmer sans trop se tromper qu'être endetté est la norme. Jusqu'à quel niveau, ça, c'est autre chose. Autres temps autres moeurs, avant on épargnait pour acheter, maintenant on s'endette pour consommer. Globalement l'homme est un animal grégaire, relativement lâche et faible. Tout ça me fait toujours penser à "L'île aux plaisirs" dans un conte intiatique que tout le monde connait et qui s'appelle "Pinocchio". On connait la fin de cet épisode ! Je reviens sur votre constat de l'éducation nationale et de la moitié de l'effectif certainement en surnombre. Regardez dans le bâtiment : un employeur est obligé de cotiser à la caisse des congés payés pour son ou ses salarié(s), la cotisation représentant le double d'un mois de salaire. J'ai simplifié la situation, mais c'est significatif ! En réalité, si on gratte un peu, remettre le pays à plat et revenir à un bon sens de base serait dans un premier temps la mort de l'état providence avec les conséquences que l'on devine... Et faire la grande lessive des administratifs de tout poil, tous secteurs confondus, parasites qui ne servent à rien et dont on pourrait aisément se passer sans que cela ne nuise au monde du travail, au contraire. Ce genre de lessive mettrait à la rue au bas mot 3 ou 4 millions d'individus. Or, diriger un pays n'est pas diriger une entreprise. Un chef d'état est avant tout un équilibriste. Il faut maintenir une cohésion entre les forces en présence, sinon tout se casse la figure. La sécu est une vaste escroquerie mais on ne peut quasiment pas y toucher. Permettre des dizaines de milliers de "retours au pays" créerait des déséquilbres avec certains pays. Les partenaires sociaux (escrocs patentés dont le patrimoine est une honte) sont intouchables, sinon ils asphyxient le pays (ports, transports), bref, la liste est longue... Aucun homme (ou femme) politique ne peut sérieusement changer quoi que ce soit. Et je ne parle même pas du futur accord transatlantique qui va profiter à certains, en enfoncant un peu plus les peuples. Et là, nous sommes (hélas) bien d'accord, je suis convaincu qu'il faudra passer par la case "KHAOS". La purification par le feu..... Espérons que les survivants tireront les leçons de notre époque. En fait, j'en suis assez convaincu. Les vrais problèmes n'apparaîtront que bien des générations plus tard, quand le discours des anciens sera tombé dans l'oubli -ou qu'on l'aura aidé à s'effacer des mémoires. Merisier.
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