En effet, les totalitaires ne tolèrent pas les idées concurrents, car elles mettent en question leur pouvoir.
Cependant, le totalitarisme n'est pas du à une pensée qui prévaut ; le totalitarisme, c'est l'état qui gère totalement la société civile ; le totalitarisme, c'est aller jusqu'au bout de la logique de l'étatisme.
Le libéralisme est par définition anti-étatiste, une société libérale ne peut pas être totalitaire, c'est impossible, c'est antinomique.
Sans compter que les concepts de liberté d'opinion, d'expression, de culte, sont propres au libéralisme, mais pas aux modèles socialistes qui méprisaient dès le départ ces libertés, voyant en l'homme des outils devant travailler pour l'état. Je doute franchement qu'on arrive dans un monde ultraturbolibéral à emprisonner des gens parce qu'ils se sont exprimés contre la liberté d'expression. C'est un non-sens.
Ce n'est pas un hasard si tous les systèmes totalitaires découlent du socialisme et pas du libéralisme. Le national-socialisme, le communisme, le fascisme… Et ceux-ci ont vu le jour dans des environnements socialistes. L’Allemagne, la Russie et l'Italie étaient très avancés du point de vue économie socialiste au début du XXème siècle. Le totalitarisme libéral n'existe pas et n'a jamais existé, malgré un XIXème bien plus libéral qu'actuellement.
Pour qu'un gouvernement puisse faire des crimes de masses, il faut qu'il en ait le pouvoir. Ce n'est pas possible dans un système d'état minimum : il faut qu'il ait des pouvoirs absolus, alors qu'une société libre aboutit à des pouvoirs hétérogènes. Un pouvoir unique est supérieur à la somme des pouvoirs dispersés dans la société ; il est décomplexé, vu qu'il n'a plus d'opposition ; il favorise dans la hiérarchie les hommes sans scrupules, car il faut avoir peu de scrupules pour gérer un tel pouvoir. Par cette sélection naturelle, les dirigeant sont même les pires crapules que le système peut produire.
Pour qu'il y ait crime de masse, il faut des théories collectivistes : le nazisme décrit le monde selon des rapports de forces entre les races, les socialistes, entre les classes. Il n'y a pas de théorie de luttes de groupes dans le libéralisme ; le libéralisme est individualiste. Dans un système individualiste, il y a des crimes individuels, dans un système collectiviste, il y a des crimes collectivistes.
En plus, s'il y a des crimes de masse, c'est bien aussi parce qu'il existe dans la société des idées concurrentes.
Et les écolos ne voient-ils pas le monde selon un rapport homme-nature ? En extrapolant, l'homme pollue naturellement la nature, donc est une forme de pollution à supprimer ? Ce n'est même pas une lutte des classes ou des races, mais une lutte des espèces !!! Certains veulent même instaurer un contrôle totalitaire des naissances, d'autres veulent condamner l'humanité à la pauvreté…
Ne prenez pas vos suppositions pour la réalité et tâchez de vous renseigner sur les concepts avec lesquels vous débattez.
Oui, l'homme n'est pas fort, c'est bien une raison pour laquelle on ne peut pas donner des pouvoirs absolus à des hommes sur d'autres hommes. Les collectivistes veulent un pouvoir fort où les meilleurs dirigent, les libéraux veulent un pouvoir faible où même les pires dirigeant ne peuvent faire de mal.
Et enfin, l'homme ne détruira pas la nature. J'ai expliqué cela plus bas pourquoi.Commented 4677 days ago |