@ Pépin,
"Encore un peu de travail sur toi-même (dans le sens où tu sembles t'être engagée) et tu devrais faire nettement le distinguo..."
Merci du conseil.
Mais puisque vous pensez être en mesure de me conseiller pour mon plus grand bien; je suppose que vous ne m'en voudrez pas que je me permette de faire de même à votre égard ? Voici : "Encore un peu de travail sur vous-même en vous adressant aux autres sans suffisance et sans mépris agressif et vous verrez que vous finirez même par avoir des conversations agréables et des échanges constructifs."
"Quand on est passé de ce (bon) côté du miroir, les "monsieur-je-sais-tout" ou les "madame-je-sais-tout", on ne les supporte plus"
Hmmm... Comment peut-on savoir qu'on est passé du bon côté du miroir sans tomber dans l'auto-suffisance crasse ? Si je ne m'abuse, chez tout philosophe qui se respecte, le nec le plus ultra, l'homme parfaitement apaisé, est celui qui est arrivé au stade d'être capable de "supporter" ou "tolérer" (je n'ai pas dit "aimé") tout le monde... car il a parfaitement bien compris l'utilité de chacun. ^^
Pour plus de précision, voici les définition des deux termes "supporter" et "tolérer"
Définition de "supporter" : 1. Porter par-dessous pour empêcher de tomber : soutenir. Piliers qui supportent une voûte. 2. Endurer avec patience, courage ce qui est pénible. Supporter un malheur. 3. Tolérer la présence, l'attitude de quelqu'un. etc. (Petit Larousse illustré, 2000)
"Tolérer" : 1. Admettre à contrecoeur la présence de quelqu'un; supporter avec plus ou moins de patience quelque chose de désagréable; endurer. On le tolère ici, c'est tout. Tolérer la douleur. 2. Laisser subsister; ne pas empêcher, ne pas interdire, par indulgence; supporter, permettre. Tolérer les abus. 3. Physiol. Supporter quelque chose sans réaction pathologique.
Après, le philosophe averti et/ou celui qui supporte/tolère n'est pas obligé de fréquenter tout le monde ni même de s'adresser à tout le monde; il ne se l'oblige pas d'ailleurs (cf. Montaigne, Epicure, Epictète, etc.). Généralement, il fréquente ceux avec qui il se sent le plus à l'aise afin de vivre dans les conditions qui lui conviennent le mieux et qui lui donnent le plus de plaisir de vivre car le plaisir de vivre donne du sens à la Vie.
Pour le plaisir, citons donc Gabin...
"Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU'ON NE SAIT JAMAIS !
La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses C'est tout c'que j'sais ! Mais ça, j'le SAIS... !"
...puis Socrate : "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien". Ces paroles là tendent bien à confirmer que, de fait, on ne sait jamais si on est du bon côté du miroir car la vie est un mouvement permanent. L'Anima est l'archétype de la vie en soi, qui procure expérience et connaissance chez l'homme.
"Et puis, si tu cherches le bon plan "géographique" (aussi bien pour tes plantes magiques que pour avoir une chance de tomber sur une des communautés précitées), les Alpes du Sud, dans leur partie sauvage immense"
Encore une fois merci pour ce conseil. J'y penserai lorsque je planifierai quelques jours de vacances...
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