Ce collectif "enjeux et medias" est l'illustration d'une maladie que j'ai découverte en arrivant en France à 18 ans en 1953: "l'égalitarisme". "En un mot, tous dans la mouscaille à la seule condition que ce soit à égalité". Je me souviens d'un colloque à l'Université de Tel Aviv paru aux PUF où un Professeur sociologue israélien disait que Robespierre avait instauré le totalitarisme de la Vertu et de l'Egalité. Derrière Robespierre, il y avait JJ Rousseau, l'homme qui donnait des conseils d'éducation dans l'Emile, en plaçant ses 3 enfants à la Dass de l'époque. Mais Rousseau n'est-il pas l'image d'une société trop policée, trop bien nourrie ( dernière famine en France sous Louis XV) et pratiquant déjà la limitation des naissances, qui a fait sienne des idées chrétiennes devenues folles ( Chesterton) ? Sur quoi les fameux Droits de l'Homme reposent-ils si on les déconnecte du Christianisme ? En quoi l'homme diffère-t-il de l'animal, s'il n'est pas fait à l'image de Dieu ? Les 3 % de chromosomes dont on nous serine à longueur d'émissions évolutionnistes, qu'ils sont la seule différence entre l'homme et l'animal, en quoi ces 3 % ont-ils une importance quelconque si ce n'est justement que c'est la conscience du bien et du mal, de notre finitude, d'un au-delà , d'une transcendance, d'une explication à ce qu'est la vie, l'essence , l'existence ? Si tout cela est faribole, si l'homme n'est qu'un animal un peu plus frisé de ses circonvolutions cérébrales, pourquoi dois-je préférer ou plus respecter le Bantou ou le Huron à mon chien ? En quoi est-il mon "frère" alors que cet animal familier m'est plus proche, si ce n'est que le Bantou ou le Huron ont été faits à l'image de Dieu, alors que le moustique ou la baleine ne le sont pas. Mais le fait d'être "frère" n'implique pas que nous soyons égaux, et j'oserai ( sacrilège) dire, même en droit. Celui qui sait, a la chance d'être plus intelligent ou plus fort, "d'avoir plus d'heures de vol", a le droit et même le devoir de guider celui qui ne sait pas, évidemment pour son bien et non pour l'exploiter ( et c'est l'essentiel du message "social" du Christianisme ). Devant le déferlement des "migrants", me revient en mémoire, la phrase d'Albert Schweitzer à Lambaréné en 1952 ( environ): "décoloniser l'Afrique, c'est abandonner la main d'un enfant sur le bord d'un ravin". Au nom de l'égalitarisme maladif, du "tout est égal, tout a une âme, toutes les civilisations se valent, toutes les religions ont les même buts et le même Dieu", nous avons laissé faire des incapables, néfastes et devons maintenant recueillir au nom de ces idées chrétiennes devenues folles, le résultat de ces aberrations. Tout cela va finir tragiquement, car quand Jupiter veut perdre les hommes, il les rend fous.Commented 3352 days ago |