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Lolo27
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>Quand un État s’improvise banquier….  - Frédéric Wauters - 
Cher Philvar,

Vous n'êtes pas d'accord avec moi sur le fait que la majorité n'a pas les "outils". Je pensais la même chose avant car entourée d'amis à l'esprit critique, je ne comprenais pas qu'à notre époque, avec tous les moyens d'information à notre disposition, il soit encore possible d'être ignorant ou de se laisser manipuler à ce point... jusqu'au jour où je me suis rendue compte que ce n'était pas si évident que cela et que les médias avaient une force de frappe inégalée !

Exemple : j'ai averti ma mère de l'effondrement économique en cours et lui ai donné quelques conseils qu'elle a suivi car un peu forcée pour d'autres raisons administratives. Et pourtant, aujourd'hui encore, elle m'a fait remarquer qu'on n'en parlait pas dans les médias, qu'on n'avertissait pas les gens et qu'elle se demandait si elle avait bien fait. J'ai beau le lui dire, lui envoyer des copies d'articles trouvés sur 24h gold et/ou autres sites économiques... comme on n'en parle pas dans les médias, c'est difficile à croire et c'est le cas pour bon nombre de personnes !

"Il faudrait être vraiment sourd et aveugle pour ne pas savoir que nous vivons infiniment mieux que la majorité des habitants de la planète."

Concernant le fait que nous vivions encore "dans la paix", je vous rejoins totalement.

Par contre, je ne suis pas certaine que notre qualité de vie soit si enviable que cela. Nous nous sommes perdus dans le confort matériel et avec l'avènement de celui-ci, nous avons énormément perdu en confort du bien vivre et du bien être autre que matériel. Les gens ne parlent plus beaucoup ensemble, ils préfèrent la télé ou Facebook. La solidarité ? Hmm ! En cas de grosse crise seulement. Rire au quotidien avec son voisin ? Rares sont les endroits où cela se produit encore. Par chance, dans mon petit village, il y a encore quelques vieux qui se rassemblent sur un banc et papotent... mais cela devient rare. On n'a plus le temps pour rien faire et on n'arrête pas de courir... mais après quoi ?

Avons-nous vraiment besoin d'une télé, d'un iphone dernier cri, d'acheter tout ce qui nous plaît, etc. ? Ne prendrions-nous pas plus de plaisir à prendre le temps de créer et à fabriquer des choses ? Création qui permet de partager de nouvelles expériences et de nouvelles idées.

Et si nous décidions de redevenir maîtres du temps et de se recentrer sur les valeurs qui en valent vraiment la peine ?

Un jour, alors que ma voiture était à l'entretien, j'ai dû rentrer à pied car il n'y avait pas de bus. Total : 10 km à pied. Quand ça vous arrive, vous savez que vous en avez pour au moins 2h à parcourir le chemin. Eh bien, c'est marrant, mais tout à coup, le rythme change du tout au tout. Vous ne vous énervez plus car vous savez que ça va prendre 2h et du coup vous vous mettez à apprécier le monde qui vous entoure car vous n'avez plus que ça à faire. En marchant, vous avez le temps d'apprécier l'herbe coupée dont vous humez le parfum, de regarder les nuages dans le ciel, etc.

Il m'arrive souvent de penser aux peuples primitifs (les zoés, les aborigènes, etc.). Ces peuples là, ne travaillent que 3h à 4h par jour pour leurs besoins vitaux (se laver, préparer à manger, ranger leurs cases, etc.) et passent le reste du temps à jouer, chasser, faire la cueillette, peindre ou sculpter. Ils s'occupent à l'aise et avec plaisir.

Je pense qu'avant l'ère de l'industrie, même si le travail aux champs était dur, les gens allaient à leur travail avec plaisir car il y avait du lien social. C'est dans les industries et les usines qu'on a commencé à exiger des cadences de travail dignes de l'esclavage. Et ça continue (cf. la Chine et les camps de travail pour Gap, Disney et autres marques avec pignon sur rue et dont les ouvriers chinois travaillent dans des conditions horribles sans sécu et moins bien traités que les caniches américains auxquels ont paye des manucures !).

Ce qui a changé aujourd'hui, c'est que la majorité des gens vont au boulot avec des pieds de plomb. Pas parce qu'ils n'aiment pas travailler ou sont fainéants, non, plutôt parce que la pression psychique et physique (cf. chaines de montage d'auto par exemple) est trop forte. On demande toujours plus, toujours plus vite. Du coup, tout le monde est stressé, fatigué et irritable. Il n'y a plus que la rentabilité qui compte. Nous vivons dans une société devenue esclave du confort matériel. Malheureusement, l'être humain n'est pas un robot et a des limites physiques et psychiques.

"comment ne pas être conscient que faire des études jusqu'à 25 ans et être en retraite à 60 pour vivre jusqu'à près de 90 ans est possible ?"

Ce raisonnement tient peut-être pour ceux qui font de longues études et ont un travail pas trop épuisant physiquement (quoique l'épuisement psychique tue aussi à petit feu). Mais tient-il toujours pour les maréchaux ferrants, les fermiers, les infirmières, bref pour tous ceux qui ont des métiers qui sollicitent tellement leurs corps qu'ils sont meurtris de douleurs dès 50-60 ans ?

Le problème aujourd'hui, c'est que beaucoup trop de gens sont dépendants du système. C'est marche ou crève et il n'y a plus de juste milieu.

Savez-vous que chez les fourmis, lorsqu'une fourmi soldat n'est plus capable de faire ce boulot, elle va rejoindre la nurserie pour s'occuper des larves ? Dans nos sociétés, ce n'est tout simplement pas prévu ou en tous les cas difficilement faisable.

Avec le temps, petit à petit, les Etats ont grignoté de plus en plus de sphères de pouvoir. A la base l'Etat devait s'occuper de la sécurité du pays et des citoyens et s'occuper de la justice. Mais aujourd'hui, il s'occupe de tout et plus personne ne peut plus rien faire sans autorisation. En Belgique, un chômeur n'a même pas le droit de garder ses petits-enfants à la maison car c'est considéré comme un travail au noir ! Au fil du temps, l'Etat a aussi ôté leur savoir et savoir-faire aux gens pour les rendre totalement dépendants du système. Mes grand-parents guérissaient toute une série de maladies avec les plantes dont ils connaissaient les propriétés (les antibiotiques ? C'était vraiment en dernier recours quand rien ne fonctionnait). Ils savaient aussi se défendre s'il y avait un intrus.

Aujourd'hui, les gens doivent passer par le médecin pour se faire soigner... pour ensuite se voir reprocher par le ministère de la santé publique qu'ils consomment trop de médicaments (mais qui les prescrit ?) et un bijoutier qui se fait attaquer par un voyou armé et qui se défend avec son arme en légitime défense se retrouvera sur le banc des accusés alors que le voyou sera relaxé... ETC. Tout le système est perverti.

Enfin, au sujet de votre solution économique (qui n'est pas une mauvaise idée), vous dites : "Les français ont au moins 2.000 milliards d'économies". La question primordiale est de savoir en quoi consistent ces économies et qui les a ? Peut-être que dans ce montant se trouve inclus leur maison ? Et puis, quels Français ont ces milliards ? Des gens comme Bettencourt ou le citoyen lambda ? Car si le citoyen lambda a peut-être envie de sauver son pays, je doute que des Bettencourt aient les mêmes intérêts.

Enfin, y a-t-il de nos jours encore un seul homme d'Etat digne de confiance, suffisamment compétent, assez puissant pour résister à ceux qui détiennent réellement le pouvoir et qui n'hésiteront pas à lui mettre des bâtons dans les roues et à qui nous pourrions confier nos économies les yeux fermés pour en faire quelque chose d'utile ? Vous dites vous-même que c'est bonnet blanc et blanc bonnet...

Je pense sincèrement qu'avec ce qui nous pend au nez dans les mois/années à venir, il va falloir sérieusement se décider à se reprendre en main sans compter un instant sur les soi-disant instances publiques qui "nous veulent tant de bien". Peut-être que la solution serait d'envisager de se recentrer sur le "local" plutôt que sur le "national" et "l'international". ;-)



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4597 days ago
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Beginning of the headline :Qui n’a jamais entendu quelqu’un réclamer la nationalisation des banques ? À en croire ses thuriféraires, cette idée est la seule réponse rationnelle aux « excès du capitalisme débridé ». Sous l’égide bienveillante – mais vigilante – des représentants de la Nation, les banques nationalisées investiraient prudemment l’argent que les citoyens leur auraient confié... Read More
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