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Rüss65
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>Secteur automobile, Plan Montebourg : un mal français 2ème partie  - Jérémie T. Rostan - 
Accroître les ventes, pas forcément. Accroître les profits, oui. Avec les gros volumes il y a surtout des grosses pertes. Les américains en savent quelque chose. Renault en 1980 aussi ! Les constructeurs les plus rentables sont actuellement des petits qui grossissent. Et ils sont suffisamment profitables pour investir plus en R&D que les grosses marques, et creuser l'écart sur l'innovation technique et les nouveaux brevets.

Sauf à vouloir constituer des parkings entiers de stocks (certains ont déjà donné!) la production ou les ventes c'est, ou ça devrait être, kif-kif.

Pour ce qui est du pays de production, le client ne sait pas toujours tout mais il n'aime pas du tout se faire duper.

Les Mercedes CS exclusivement produites au Brésil et importées en Europe ont fait un flop. Les 4x4 ML ne se sont réellement vendus que quand ils ont cessé de venir des USA pour être donnés en production à Magna en Autriche. Les BMW Z3 de Caroline du Sud se sont bien moins bien vendues que les Z4 de Bavière. Les Samsung coréennes rebadgées en Renault ont une diffusion symbolique, rien à voir avec une R25 ou une Safrane de Sandouville. Quand l'acheteur d'une Opel Zafira découvre que sa voiture est polonaise et non allemande ça ne lui plait pas beaucoup. On peut multiplier les exemples! On peut prédire que les Chrysler récemment proposées aux européens sous une calandre Lancia vont échouer. Quand on choisit d'acheter un cabriolet 4 places italien portant un grand nom, on n'a pas envie d'un coup de crayon de cow-boy ni d'un moteur de camionette.

Qu'un constructeur délocalise entièrement ou majoritairement sa production ?
Ca n'est jamais arrivé. Ce serait sûrement mal perçu par ses compatriotes (les premiers acheteurs).

Et aussi par ses clients à l'exportation aussi car en automobile plus encore que dans d'autres secteurs, on ne demande pas aux produits d'être mollement mondialistes. On leur demande d'être crédibles, d'assumer leur image, de bien être ce que l'on attend d'eux.

Celui qui achète une américaine veut qu'elle le soit (presque) jusqu'à la caricature. Idem pour une allemande, une suèdoise, une anglaise etc.

Ce que le client étranger attend d'une voiture "française" c'est qu'elle soit justement très française. Si elle est produite ailleurs, ça commence déjà mal.

En 1999, Peugeot a produit plus de 504 (sortie 31 ans plus tôt) que de 605 (sortie 10 ans plus tôt), c'est dire s'ils marchaient à côté de leurs pompes, s'ils visaient à côté de leur clientèle ! Aujourd'hui c'est encore plus simple, ils n'ont plus de grande voiture dans leur gamme! Et quand on abandonne le terrain, il ne faut pas pleurer si la reconquète (ultérieure éventuelle ) est sanglante.


Commented
4424 days ago
-
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Beginning of the headline :Nous évoquions dans un premier article les 5 premiers points du plan en sept point développé par le ministre du « redressement productif » pour sauver le secteur automobile. Nous aviosn conclu en affirmant que les investissements spécultaifs devaient être le fait d’intérêts privés désireux de courir des riosques importants en raison des profits qu’ils espèrent en retirer... Read More
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