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jeremierostan
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>Ne pas confondre « rigueur » et hausses d’impôts  - Jérémie T. Rostan - 
J'ai beaucoup apprécié le ton très courtois de vos deux commentaires. Parfois, lorsque les avis divergent, les langues s'enveniment. Se placer au-dessus de cela, comme vous le faites, est effectivement preuve de sagesse.
Je ne partage pas votre analyse concernant les effets de la Loi Rothschild. D'une part, les créanciers de l'État sont, pour l'essentiel, d'autres acteurs que des banques françaises. Ce sont des compagnies d'assurance ou de placement (prêtant donc l'épargne de leurs clients, et non des euros électroniques créés pour l'occasion), ou bien des acteurs étrangers. D'autre part, le fait que les banques françaises puissent percevoir un intérêt sur des euros qu'elles n'ont qu'à créer est effectivement une situation pour le moins étrange. Mais cela signifie simplement qu'elles jouissent des rentes du privilège de cartel que leur octroi l'État du fait du monopole d'émission monétaire qu'il accorde à la banque centrale. Notez que je ne défends pas un tel système: je suis partisan de la liberté bancaire (de la libre concurrence en matière d'émission de monnaie.) Je disais simplement que ce système était un bien relatif, c'est-à-dire préférable à la "souveraineté monétaire", ou mainmise du gouvernement sur la planche à billets. Dans cette dernière situation, le coût pour la population est plus élevé encore que ne le sont actuellement les intérêts que le gouvernement lui impose de payer. Simplement, il est moins perceptible, parce qu'il passe par l'inflation (qui est la raison pour laquelle la "Loi Rothschild" a été mise en place in the first place.)
Auparavant, une inflation continuelle exigeait, malgré une croissance forte (due à d'autres facteurs ), des dévaluations successives. Dans le monde actuel, sans croissance, beaucoup plus intégré et financiarisé, une telle combinaison est simplement impensable pour un pays développé.
Notez d'ailleurs que le véritable problème n'est pas le coût de l'emprunt pour l'État, mais le fait même que l'État dépende de la capacité à s'endetter pour "fonctionner", et plus encore du fait qu'il en dépende même pour faire simplement face aux échéances de ses emprunts passés.


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4370 days ago
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Beginning of the headline :Pour la troisième fois consecutive en 1 an, l’économie britannique s’est contractée de -0.5% au second trimestre 2012. Le PIB du pays est revenu au niveau de la mi-2010, 4% en dessous de celui d’avant la crise financière. Partout dans le monde, la Gauche s’empare de ce fait pour affirmer que la « rigueur » est contre-productive et que le salut passe par l’action gouvernementale et la dépense publique... Read More
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