Plusieurs questions se posent :
1 ) Une majorité a telle toujours raison, réponse non quand elle est désinformée ( et souvent incompétente, ce qui va avec ) par les médias et lobotomisée par des sondages guidés et corrigés des "variations saisonnières", c'est à dire privé de sens en fonction de critères fictifs, variables et inconnus. La réponse facile donc la plus courante est de maintenir le statu-quo (en français la situation précédente ), plutôt que d'aller à "l'aventure" de nouvelles solutions.
2 ) La constitution d'une "majorité" dépend du mode de scrutin, elle est donc influençable, par exemple par le système des "grands électeurs" au USA, le Président peut-être élu avec une minorité des électeurs, par exemple : s'il gagne de justesse les états importants. Ce système est à rapprocher de notre élection sénatoriale, sauf que pour le sénat les électeurs sont eux-même des "élus" ( dans le sens le plus large ).
3 ) Dans les élections majoritaires à deux tours, souvent le cas en France, la majorité du premier tour peut facile perdre, si ses opposants se regroupent, il n'est pas nécessaire qu'il soit d'accord sur un programme ( ou sur les idées principales ), il est seulement important qu'il soit contre la majorité du premier tour. L'exemple récent de la France, où les socialistes ( avec leurs divisions internes "Europe" avec des "Antis-Europe" et à majorité "croissance" et "nucléaire") se sont "alliés" ( je n'ai pas dit "aliénés" ) avec les "Verts écologiques" ( "antis-nucléaire", "récessionnistes" ) et à d'autres forces de "Gauche" ("Antis-Europe"). En faisant des "sacrifices" ( postes, fonctions, représentation nationale ) pour amalgamer ses "voix" ( c'est fait j'entends des voix ) indispensables à leurs succès, ce qui à surtout servi aux "Verts".
4) Les élections trop fréquentes ne sont pas un gage de démocratie, en France par exemple, nous sommes toujours à la veille d'une élection, donc impossible de faire des réformes de fond ( surtout de réduire le coût de fonctionnement de l’État ). Antienne bien connu, " Impossible avant les ( municipales, cantonales, régionales, etc...) ", et pourtant ce qui grève le budget de la France, ce n'est pas son coût social, mais son coût de fonctionnement. Commented 4330 days ago |