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Cours Or & Argent

Échec du sommet européen !

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Publié le 24 juin 2013
2358 mots - Temps de lecture : 5 - 9 minutes
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Rubrique : Billets d'Humeur
24hGold - Échec du sommet euro...

Mes chères contrariées, mes chers contrariens !

Le dimanche, ma femme ne travaille pas (pas encore, car avec l’assouplissement du droât du travail nous ne sommes plus à l’abri de rien), elle peut donc, entre deux problèmes existentiels de mes marmots – du genre « maman où sont mes playmos »… ou « mon frère me crache dessus » –, surveiller le texte que je vous prépare pour demain lundi (je travaille donc le dimanche, mais en famille, devant ainsi reconnaître que ce n’est pas l’usine).
Bref, elle s’offusque parce que je veux vous parler de chiffres. Il y a un principe de base dans les médias. On ne parle pas de chiffres car cela assomme le téléspectateur. Si on le fait, le journaliste vous coupe (au nom du principe de ne pas parler de chiffres). Vous avez droit à citer 1 chiffre, pas plus… Et encore, vous devez l’annoncer, vous rouler par terre et vous confondre en excuses anticipées du type : « Nos téléspectateurs m’excuseront de ne pas m’excuser assez, car comme ils sont crétins et complètement lobotomisés je vais leur citer 1 chiffre, et ce chiffre va leur demander de mobiliser des neurones ou du temps de cerveau, ce dont ils sont incapables par nature, puisque ce sont des téléspectateurs… » (Inutile de vous dire que ma femme est déjà en train d’hurler à côté de moi.)

Comme je fais partie des utopistes qui pensent que le savoir n’a d’intérêt que lorsqu’il est partagé, débattu, ou confronté, et que je veux croire à l’intelligence et au bon sens populaire (je sais, c’est un gros mot), je vous donnerai donc quelques chiffres consacrés à l’étude du Bilan de l’une des plus grosses banques européennes… BNP Paribas.

Je sais, je sais, commencer la semaine par une étude financière, il y a de quoi gâcher le café du matin de bon nombre de mes lecteurs, néanmoins je vous rassure, on va faire simple. Très simple car en réalité il n’y a point besoin de faire compliqué avec ces choses-là, sauf pour ceux qui veulent que les « zautres » n’y comprennent rien.

Un bilan de banque, c’est très simple. Comme tous les bilans d’ailleurs. Ce sont les comptables qui rendent la comptabilité compliquée.

Bon, attaquons

Dans un bilan, il y a un actif et un passif. Le passif c’est ce que vous devez, et l’actif c’est ce que l’on vous doit.

Bon, laissez tomber la notion d’actif/passif : en fait, on s’en fout pour ce que j’ai à vous dire.

Donc la BNP Paribas, à un total Bilan (toutes les sommes en jeu) de 1 900 milliards d’euros (rien que ça) alors que le PIB de la France, c’est 2 000 milliards d’euros (enfin avant la récession de 2013, 2014, 2015 et 2016 si nous tenons jusqu’en 2016). Déjà, à ce niveau-là, vous voyez l’étendue du problème si la BNP Paribas devait justement avoir un problème. À ce propos, je vous conseille d’allumer un cierge de temps à autre pour que la BNP n’ait pas de problème (on n’est jamais trop prudent).

« Dettes envers la clientèle »

Si vous analysez la page 6 du Bilan de la BNP (lien en annexe), vous constaterez qu’il y a au passif une ligne intitulée « dettes envers la clientèle ». Derrière ce vocable abscons se cache une réalité très simple (comme souvent). Les dettes envers la clientèle, c’est votre pognon mes amis. Votre blé, votre flouze, votre fric. Il est considéré comptablement comme une dette de la banque à votre égard. Vous avez donc, en tant que déposant, une créance sur la banque. En général, les gens pensent naïvement avoir des sous à la banque. Point du tout ! Que nenni, ils ont juste une créance que la banque (qui est une entreprise comme les autres) va honorer ou pas.

Cette ligne, dans le bilan de la BNP Paribas (béni soit son nom, ils sont très puissants, il faut bien fayoter un peu quand même), compte environ 539 milliards d’euros, ce qui n’est pas grand-chose par rapport aux 1 900 milliards d’euros du total du bilan, mais hélas, c’est la plus grosse ligne en terme « d’avoirs » pour la banque.

Par exemple, les actionnaires, qui « représentent » les fonds propres de la banque, ne perdraient « que » 76 milliards d’euros (page 6), c’est-à-dire rien du tout par rapport à l’ensemble des M. et Mme Michu de France et de Navarre.

Il y a une autre ligne très sympa, toujours page 6 (en fait, ne lisez pas toutes les autres pages, on s’en fout, c’est juste la page 6 vers le bas qui est importante, le reste c’est pour vous assommer de chiffres et vous déprimer si vous téléchargez par mégarde ce fichier PDF…. Haaaaa quelle horreur, 123 pages de chiffres très exactement, alors que ceux de la page 6, deuxième moitié, suffisent).

« Provisions techniques des sociétés d’assurance »

Oui donc je disais, l’autre ligne chouette à regarder c’est « Provisions techniques des sociétés d’assurance » (c’est encore page 6)…
Franchement, avouez, de vous à moi, qu’un truc comme ça ça s’explique pas, cela semble trop… coooooommmmpliqué des simples d’esprit comme nous, ceux de la France d’en bas, le petit peuple, les « zautres » quoi !

En fait, ce qu’il faut savoir c’est que, en gros, c’est la ligne qui indique les sommes dues par les compagnies d’assurance à leurs clients. C’est l’estimation de ce que va coûter l’indemnisation de la sinistralité comme par exemple des voitures brûlées lors de la Saint-Sylvestre et même s’il y en a beaucoup, je peux vous assurer que ça ne coûte pas (encore ?) 147 milliards d’euros rien que pour la BNP, donc il faut rajouter aussi dans cette ligne l’équivalent des « dépôts » des épargnants, au hasard sous forme de contrats d’assurance vie.

« Instruments financiers en valeur de marché par résultat »

Cette ligne est énorme. Il y en a pour plus de 800 milliards d’euros, auxquels d’ailleurs vous pouvez rajouter (pour résumer) toutes les autres lignes dont je ne vous ai pas parlé. Cela représente ce que la BNP doit à toutes les autres banques d’Europe et du monde, tous les emprunts, crédits qu’elle a pu faire et en face desquels se trouve une contrepartie. Cette contrepartie est représentée par une société financière, banque Hedge Fund, compagnie d’assurance etc.

Enfin, la ligne « Capital et réserves » !

Ce sont les fameux et célèbres fonds propres des banques (toujours page 6), avec le tout aussi célébrissime ratio de solvabilité et règles de Bâle et tout le tremblement ! Il y en a pour 72 milliards d’euros (version courte), soit un ratio de solvabilité selon Sannat de moins 26 fois… car les engagements de la BNP représentent 26 fois ses fonds propres. Pas terrible, mais ils répondent aux lois en vigueur… !

Enfin, dernier petit bonus, justement à propos des règles de Bâle, les banques n’ont pas le droit d’investir leurs fonds propres dans n’importe quoi. Pensez donc, on est sérieux au niveau des zautorités de tutelles. On ne badine pas avec le risque. On a donc le droit d’acheter que des obligations d’États et bons du Trésor. Vous trouverez tout cela page 53 dudit rapport. Il y en a pour 93 milliards d’euros, c’est-à-dire l’ensemble des fonds propres au sens large (version longue) de la BNP.

En résumé !

Sur les 2 000 milliards d’euros d’engagement de la BNP, les dépôts des gens représentent en gros 600 milliards d’euros, qui sont censés être assurés par les fonds propres de la Banque eux-mêmes investis en totalité dans des titres de dettes d’États en faillite… Comme quoi, avouez, de vous à moi, que tout cela est assez simple à comprendre et que d’ailleurs vous avez tout compris. C’est peut-être même la première fois que vous pigez quelque chose à la comptabilité. C’est normal. Vous êtes normalement constitués et parfaitement capables de tout comprendre à condition que l’on accepte de vous l’expliquer. J’ai dit de vous l’expliquer, pas de vous noyer. Si vous n’avez quand même rien compris, lisez la phrase suivante et retenez simplement ça…

En clair et en gros, vous allez vous faire plumer, tondre, ruiner, voler, piller, anéantir, dévaster votre porte-monnaie. Enfin, ce n’est pas un scoop non plus.

Ce qui nous amène justement aux modalités de votre ruine actuellement en cours de discussion au niveau européen, niveau auprès duquel vous ne pouvez rien faire, puisque les zinstitutions européennes conçues pour être parfaitement antidémocratiques et non-représentatives, dans la mesure où le seul organe pour lequel nous votons (le Parlement Européen) n’a juste aucun pouvoir… Rien, macache, walou… Vive la démocratie selon notre sainte mère l’Europe. D’un autre côté, l’Europe c’est aussi compliqué qu’un bilan bancaire, raison pour laquelle vous ne devez pas vous y intéresser.

Donc dans la plus grande opacité (façon de parler), les mamamouchis se sont réunis ce week-end pour essayer de trouver une solution à la faillite des banques. Pour le moment, ils ne sont pas d’accord, mais je suis à peu près convaincu qu’ils sauront trouver un compromis efficace pour ruiner leur peuple et leurs déposants dont 100 % des sous représentent « que » un gros quart des engagements des banques donc… du problème !

Faillites bancaires : l’Europe échoue à faire payer les riches déposants (pour le moment)

Ça c’est un article des Échos qui couvre l’événement (enfin « événement », c’est une façon de parler).
« Londres et Paris craignent qu’imposer des pertes aux déposants les plus fortunés n’incite ceux-ci à sortir leur épargne des banques » (sans blague, surtout si on commence à lire les bilans des banques).
« Berlin milite pour une participation des titulaires de comptes de plus de 100 000 euros. Une nouvelle réunion des ministres des Finances européens est prévue mercredi. ».Ils sont un peu simplistes ces Zallemands… Ils veulent faire payer eux ! Au nom du principe de moralisation nommé « aléa moral ». Chez les gens d’en-bas, du petit peuple, cet aléa moral signifie simplement que quand on fait une connerie, on paie ! Mais au bout de 5 ans de crise, on se pose encore la question pour les banques. Là, vraiment, je me sens très germanophile ce soir !

« Paris et Berlin s’opposent sur la participation des riches déposants au règlement des futures faillites bancaires. »

J’adore ce passage, car si vous venez de revendre votre maison le jour de la faillite, vous serez considéré comme riche… SDF, mais riche… J’en rigole (jaune) encore !

« Il y a en effet une vraie fracture en Europe entre deux camps, l’un mené par la France et l’autre par l’Allemagne.
Cette directive sur la résolution des crises bancaires doit permettre à l’avenir que les contribuables ne soient pas obligés systématiquement de mettre la main à la poche en cas d’effondrement d’un établissement financier. La proposition de la Commission prévoyait de mettre à contribution non seulement les actionnaires, mais aussi les créanciers obligataires seniors et même les gros dépôts (supérieurs à 100 000 euros). Il s’agirait d’un revirement complet de stratégie en Europe, puisque c’est le contribuable qui avait été systématiquement mis à contribution jusqu’en 2012 pour renflouer les banques. Cette nouvelle politique est défendue notamment par l’Allemagne et les Pays-Bas, empreints d’une vision morale de l’économie .
Mais morale et économie ne font pas toujours bon ménage aux yeux d’autres pays, notamment la France. »

J’adore ce paragraphe, où l’on apprend incidemment que notre gouvernement de Gôche n’en a que foutre de la « morale » (qui doit être une notion purement de drôate) mais également que l’on touche au fond du problème, à savoir dans quel ordre on ruine qui ?

Quel sera la procédure de la ruine ?

Les actionnaires en premier ? Ce ne serait que justice, à eux de faire en sorte que la gestion de l’équipe dirigeante soit la bonne.

Les créanciers obligataires ? Ce ne serait que justice, car il s’agit de professionnels (les fameux plus de 800 milliards d’euros de la BNP) qui prêtent à une banque en se disant qu’elle est juste trop grosse pour faire faillite et qu’ils ne risquent rien, alors qu’une simple analyse financière de base permet de se rendre compte de la fragilité extrême des institutions financières… qui ne devraient pas trouver de prêteurs !

Les particuliers ? Ce serait justement ridicule, que les dépôts soient supérieurs ou inférieurs à 100 000 euros, car en réalité, si l’on veut éviter tout risque de bank run, ce sont justement les dépôts des gens et des entreprises qu’il faut sanctuariser. Si l’on doit sauver une chose, c’est l’argent des gens. Pas l’argent des actionnaires ni des prêteurs au sens large.

Mais cela signifie que vous remettrez en place le risque systémique. Pourquoi ? Parce que, reprenons l’exemple de la BNP, si la BNP ne rembourse pas les 800 milliards d’euros et plus qu’elle doit aux autres banques… Ce sont toutes les autres banques qui feront faillite dans la semaine.

Et si la BNP ne rembourse pas ses dépôts à la clientèle, c’est-à-dire vos sous, eh bien vous êtes certes ruinés, mais les autres banques survivent sans problème puisqu’elles seront remboursées… C’est ce point de vue qui est défendu par le gouvernement français sans doute dans une optique socialiste de la Justice…vue par la Gôche.

Les Zallemands, eux, pensent que les contribuables doivent être épargnés. Notre gouvernement pense que nous devons sauver les banques à tout prix.

Je pense que nous devons laisser les banques mourir, sanctuariser les dépôts et que chacun assume ses risques… Y compris les fonds de pensions étrangers ! Vive le bon sens des Zallemands!

Charles SANNAT

Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com

Lire l’article des Echos sur l’échec du dernier sommet européen

Pour voir le bilan complet de BNP Paribas

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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n sommets
n-1 échecs
Les gens ont vraiment du mal a concevoir que LEURS sous placés a la banque ne sont plus LEURS sous, mais simplement une reconnaissance de dette. Et puis alors essayer d'expliquer ça a ma mère et a mes amis -c'est peine perdue-, ils ne conçoivent même pas qu'une banque puisse faire faillite, et encore moins mourir avec les comptes de ses clients.
Je pense que pas mal de gens pensent encore qu'une banque est juste un gros coffre fort plein de leurs billets....

Dans le doute, je continue a sortir MES sous de mes comptes... Le too big to fail je n'y crois pas, et comme dirait Tuco dans Le bon, la brute et le truand : "Les gros comme toi, ça m'a toujours fait rigoler, parce que quand ça dégringole, ça fait un de ces boucans !"
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@Teubass
Je vois que l'on a les mêmes références : Ch. Sannat qui ne nous fait pas de cinéma et Sergio Leone qui nous a fait de bons films !
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Les gens ont vraiment du mal... c'est vrai et c'est valable pour un tas d'autres situations, j'ai entendu un débat sur une radio concernant l'incompréhension qu'avaient les...citoyens (?) du fait que l'armée ne soit pas intervenue lors des inondations à Lourdes ! et cela, malgré que la conscription n'existe plus depuis belle lurette, que leur enfants ne sont plus conscrit, que les casernes servent aux sans-papiers (a qui personne n'a pensé demandé le moindre petit service, soit dit en passant) et qu'on le leur explique sur leurs propres medias dédiés, non, ils s'imaginent que la France entretien une armées considérable sans faire le rapprochement ni avec le manque de moyen, ni avec la faiblesse des effectifs !!! il n'y avait cas aller chercher tout les tires au cul payés à ne rien foutre encasernés dans le coin et le tour était joué. Pour "les gens" ils n'y a pas encore de problème ressenti, hors les palabres des média. Tuco disait depuis sa baignoire : "Quand on tire, on raconte pas sa vie". C'est vrai, n'écoutons pas le champ des sirènes et gardons le doigt sur la détente, quand ils vont tous débouler d'un coup, ça va faire du bruit, un prophète ce Tuco.
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J'imagine très bien mon banquier me dire un jour "Le monde se divise en deux catégories : Ceux qui ont un compte en banque chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses."
Erwin, il me semble que l'armée a bien aidé pourtant : http://www.sudouest.fr/2013/06/23/l-armee-en-aide-aux-sinistres-1094048-4344.php
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Ce n'est pas le cas déjà ?
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Etant malheureusement encore trop du côté de la pelle à mon goût, je fais tout mon possible pour la lâcher doucement sans éveiller trop de soupçons et pas seulement au niveau des banques car, pour citer Tuco "Il y a ceux qui passent par la porte et ceux qui passent par la fenêtre."
Concernant l'aide de l'armée il n'y a pas à en douter, malgré les difficultés qui sont les siennes elle répond toujours "présent" ce que les gens voulaient voir ce sont des bidasses avec la pelle et le balai, comment le matériel est arrivé, ça ! ( débat sur Europe n°1)
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"l'incompréhension qu'avaient les...citoyens (?) du fait que l'armée ne soit pas intervenue lors des inondations à Lourdes ! "

Ils avaient peut-être vu des images d'Allemagne.
Les appelés (il y en a encore) ont été mobilisés, avec leurs camions 6x6 ou 8x8 ils ont assuré des lignes de bus dans plus d'un mètre d'eau.
Avec les hélicos, ils ont déplacé des big-bags de sable jusqu'à réaliser des digues sur des kilomètres d'autoroutes.
Les THW (un genre de sécurité civile avec pleins de réservistes et du gros matériel) ont été mobilisés partout.
Les pompiers ont mis en service 24/24 toutes leurs pompes pour balancer pardessus les nouvelles digues les millions de m3 d'eau.
Même les enfants des écoles ont été réquisitionnés pour faire des chaînes humaines et porter des sacs de sable. Dans la bonne humeur.

Résultat, il manque 8 milliards.
La majorité a proposé de faire une nouvelle dette pour ça.
Le PS a refusé, préférant instituer un nouvel impôt sur les entreprises.

Bê bien sûr! Elles vont apprécier, ça irait bien les remettre en selle de subir une nouvelle taxe.
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On a pu voir des images des inondations en Allemagne ou des français ont participé, mais il s'agissait de la brigade franco-allemande à ce que je sais, cela à pu éveiller quelque jalousies. Concernant la gestion des inondations en amont en Allemagne il y un article intéressant qui met en cause la mauvaise destination des investissements européen au niveau du développement du trafic fluvial par rapport à certain réseaux routier inutiles voir Rivarol du 21/07 page 7 http://www.rivarol.com/Rivarol.html
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Preuve supplémentaire de la gestion...
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Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir
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Et je porte des lunettes ...
De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves.
Jules César
Faux maintenant c'est nous.
J'ai essayé, cliqué, mais pas trouvé le passage... Comment fait-on pour trouver le numéro 21/07 ?
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Le site est assez minimaliste c'est vrai, il est en vente jusqu'à aujourd'hui encore, demain il faut le demander au libraire avant qu'il ne le retourne.Ou en prenant contact avec eux peut-être ? (Il s'agit bien sur du n° 3099 du 21/06 et pas 21/07, j'ai fait une erreur juillettiste )
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En 2008 j'avais lu un billet d'un analyste financier sur les médias (malheureusement je ne rappelle plus le nom) qu'au lieu de sauver les banques a tous prix avec l'argent du contribuable ce serait beaucoup mieux de les laisser faire faillite parce que le problème sera beaucoup plus grave dans les années à venir. Après avoir lu la réflexion de Sannat il me semble que maintenant on est bien dans cette condition. Tous peut exploser à n'importe quel moment.

Pour information maintenant le prix de l'or à la baisse est presque égale au cout de l'extraction de l'or, la manipulation de l'or se rapproche de la fin ????

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Pareil pour moi, depuis 2006 j'attends la rupture des banques en considérant qu'il était préférable que cet évènement se produise maintenant que dans quelques années. 7 ans plus tard, elles sont toujours debout !!! (c'est comme l'histoire du canard de Robert Lamoureux ;o) )
Je reste pourtant convaincu que ce jour viendra. Quand est une autre histoire.

Sur 24hgold, je pense que nous sommes globalement d'accord pour laisser les banques craquer. Nos politiques ne pensent pas ainsi. Il pensent qu'en laissant tomber une banque française, l'Histoire retiendra que c'est la France qui aura entrainé le monde dans une spirale infernale. Et c'est ce que tous les bambins de la planète entière liront dans leur livres scolaires pour les cent ans qui viennent, voire plus. Cependant, la patate est plus que chaude. Il faut vite trouver à qui l'envoyer avant qu'elle ne nous brûle et trouver un autre "pays pigeon" qui endossera le rôle du vilain benêt pour le siècle à venir. D'ailleurs les étatsuniens sont excellent dans le jet de patate chaude.

A mon avis la meilleure solution serait que tous les pays d'Europe se décide à écrabouiller la patate chaude ensemble en laissant tomber les banques. L'effet d'image en serait dilué. Mais l'effet sur les épargnants serait également dévastateur.

Par ailleurs, il faut comprendre que nous autres épargnants avons prêté notre argent aux banques pour le stocker en toute sécurité certes, mais aussi pour le faire fructifier. Cette fructification et l'intérêt enrichissant année après année les épargnants (vu le % j'ai le droit d'être sarcastique) induit l'acceptation d'un risque. Nos politiques ont en tête que tous les épargnants ont bien connaissance de ce risque et à ce titre se trouvent fondés à "chypriotiser" nos comptes sans états d'âme. Par conséquent, je n'attends pas de mesure de protection des comptes de petits volumes. Tout le monde passera à la casserole.

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Pégase lit ici... Les deux grandes banques suisses tenaient des paris sur 88 000 000 000 000 de francs en produits dérivés en 2012. Vous avez bien lu: le montant se chiffre en dizaine de milliers de milliards. C'est 993 fois le PIB Suisse. Les experts sont divisés: les uns assurent que les risques sont contrôlés, d'autres pensent que ces montants «effarants» menacent tout le système financier. Seule certitude: les deux banques suisses sont les plus grandes joueuses au monde. Les volumes de leurs paris conjugués sur des produits dérivés dépassent ceux des deux leaders mondiaux, JPMorgan et Deutsche Bank. Bienvenue dans la finance des ténèbres, où même la Banque nationale suisse a renoncé à compter tous les trillions. http://www.lematin.ch/economie/jonglent-88-trillions-produits-derives/story/19469021

Le gros problème c'est que les dirigeants politiques européens croie encore et toujours qu'il faut sauver les banques et pour cela ils sont en trains de se mettre d'accord en Europe sur qui faire payer, quand on voit bien dans le billet de Sannat que ce sera tout le monde qui va payer.
La finance déréglée est devenue complètement folle et puisque ils ont le contrôle sur les politiciens, rien n'a été fait pour les réglementer sérieusement c'est une grosse bombe économique a retardement qui va exploser, aucun pays au monde ne sera épargner à mon avis.
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"Sur 24hgold, je pense que nous sommes globalement d'accord pour laisser les banques craquer. Nos politiques ne pensent pas ainsi."

Ils sont mal intentionnés mais pas cons.
Ils savent très bien qu'aucun régime ne peut survivre à une faillite.
Donc pour les politiciens actuels, le choix se résumerait à :
-se faire exécuter.
-se suicider.
-fuir aux antipodes les poches vides et s'y inventer un métier discret.

Tu m'étonnes qu'ils freinent des quatre fers !
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fuir aux antipodes les poches vides ???
ou mieux: passer de l'autre côté de la force rouge les poches pleines non ?
Pas encore au prix de production...
Encore un excellent papier tout à fait explicite à conserver. Qu'en est-il du Crédit agricole et consorts.....
Oui, il faut bien avoir présent à l'esprit que l'on a pas d'argent à la banque, seulement une créance qui sera honorée ou pas suivant des décisions qui sont elles d'ordre politique.
"En matière d'argent, l'état peut tout !" (Gabin/Audiard dans "le cave se rebiffe".) Et là, on est pas prêts de se rebiffer, on peut juste prendre les devants et assurer ses arrières...
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"...qui sera honorée ou pas suivant des décisions qui sont elles d'ordre politique."

Les politiciens ne décident de pas grand' chose !
Le jour où les banquiers neworkais ou bâlois l'auront décidé, tous nos politichiens seront au garde-à-vous.
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Merci à Monsieur Sannat pour cet édito.Un de plus à se remémorer à l'occasion!

Sur le fond,Mr Sannat nous décrit,chiffres à l'appui,la situation de la SEULE BNP Paribas.Même si c'est celle de la plus grande banque française et qu'elle mérite (peut-être) une considération particulière,la situation des autres banques françaises,et elles sont nombreuses,est-elle tellement meilleure que celle de la BNP Paribas,ou est-elle équivalente?Car,si l'étude de Mr Sannat se focalise sur la BNP Paribas,nous les "zaisés" selon le regard de nos socialos,seront aussi concernés par les turbulences des autres banques.Si jamais,mes craintes sont totalement fantaisistes (au sujet des autres banques françaises) qu'on me le fasse savoir par tout moyen!

En un mot comme en cent,les carottes me semblent irrémédiablement cuites!
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La Belgique doit économiser 34 milliards d'euros sur les neuf prochaines années pour ramener la dette à 60% du PIB d'ici 2040, selon le rapport annuel de la Banque des règlements internationaux.

C'est essentiellement le coût des pensions qui risque d'alourdir les dépenses de l'Etat.
Un endettement de plus de 80% du PIB entraîne généralement une baisse de la croissance économique. La BRI, la banque des banques centrales, estime donc que les pays riches devraient limiter leur dette à 60% du PIB et les pays émergents à 40%.

Selon ce calcul, l'amélioration du solde budgétaire hors charges d'intérêt doit être équivalente à 9% du PIB. Etant donné que cette année, le PIB atteint 383 milliards d'euros, sur une période de neuf ans, cela représente un effort de quelques 34 milliards d'euros.

Une paille .

C'est mieux en france ?
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"C'est mieux en france ?"

Vous trouverez que je joue sur les mots!Cena ne peut pas être meilleur en France,c'est peut-être,moins...pire!En étant optimiste.
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