Je
vous offre l’ensemble de mes billets, pour élargir l’étendue de vos
réflexions et ainsi augmenter le « champ des possibles »,
notamment sur le plan de votre patrimoine. Le
fait de citer divers auteurs, parfois (souvent) politiquement incorrects et
généralement peu ou pas cités par les « grands médias », ne
signifie pas pour autant que j’approuve la vision qu’ils développent.Étant
parfaitement conscient que les avis et positions que j’exprime dans mes
billets sont l’expression de ma vérité, je vous donne l’accès à mes diverses
sources d’informations, afin que vous soyez en mesure d’avoir une
appréciation éventuellement différente de la mienne et ainsi construire VOTRE
vérité. La seule qui vaille à mes yeux.DES FAITSMon propos n’est
pas de vous faire peur, mais de vous préparer, car c’est en sachant les
choses qu’on peut mieux les gérer.Continuons ensembles nos investigations qui
vont nous permettre, petit à petit, de mieux comprendre les événements
géopolitiques récents qui impactent déjà nos patrimoines et les tendances
lourdes qui se mettent en place sous nos yeux, sans que la majorité d’entre
nous en prenne réellement conscience.
Nous avons vu, la semaine dernière, que John RHODES mit son immense
fortune au service de « sa noble cause » : l’hégémonie totale
de l’Empire britannique sur le monde, sous la forme d’un gouvernement
mondial, basé sur des unions régionales. Pour mener cette tâche de longue
haleine, il s’entoura « d’amis sûrs », partageant sa vision du
monde, au rang desquels les plus influents membres du « premier
cercle » furent :
- Philip
KERR, 11e marquis de LOTHIAN … Ancien de
l’université d’Oxford… Cette même université qui dispense gratuitement
un enseignement de grande qualité aux “Z‘heureux Z’élus” sélectionnés
par la fondation John RODES, grâce aux bourses scolaires (Rhodes Scholarships)
;
- Alfred
MILNER, 1er vicomte MILNER, lui aussi
« passé » par Oxford. Secrétaire d’État à la Guerre de la
Grande-Bretagne, il fut aussi « journaliste » à la Pall
Mall Gazette. Il jouera, avec Cecil RHODES, un rôle prépondérant
dans la « Guerre des
Boers » en Afrique du Sud, ainsi que dans la constitution de la
Société des nations (SDN),
« ancêtre » de l’actuelle Organisation des nations unies (ONU).
Alfred MILNER était animé d’un profond dégoût des partis politiques autant
que du système parlementaire. Jugez plutôt de ses écrits :
- « Je suis fortement impressionné par deux
choses : l’une est que le cœur de la nation est solide, la deuxième est
que notre constitution et nos méthodes sont archaïques et mauvaises, et
que la saine opinion du peuple n’a pas la moindre chance de se voir
représentée au sommet » ;
- « Un gouvernement représentatif a sans doute
des mérites, mais l’influence des partis représentés à l’assemblée sur
l’administration est pratiquement toujours mauvaise ».
Je trouve, pour ma part, « amusant » de les mettre en
perspectives avec des déclarations récentes que je vous citais à propos du
résultat du vote relatif au Brexit : l’essayiste Alain
MINC, « Le Brexit est la victoire des gens peu formés sur
les gens éduqués » ; la journaliste du Monde Hélène BEKMEZIAN, «
Le droit de vote, c’est comme le permis : franchement, au bout d’un certain
âge, on devrait leur retirer » ; ou bien l’économiste Jacques
ATTALI, à propos du Brexit, « Toute décision ayant un impact
lourd sur le sort des générations suivantes, ne devrait pas pouvoir être
prise par une majorité de moins de 60 % des votants, réaffirmée à trois
reprises à au moins un an d’écart » ; ou encore le président de
Goldman Sachs, Peter
SUTHERLAND, toujours au sujet du Brexit, « La jeune génération
au Royaume-Uni a été sacrifiée, tout ça à cause d’une déformation des faits
et des conséquences. D’une façon ou d’une autre, ce résultat doit être annulé ».
Sur près de 60 ans, ce groupe, financé par la fortune personnelle de ses
membres ainsi que par certaines banques britanniques très puissantes, dont la
principale était Lazard Frères
et Cie, étend son influence sur trois fronts. La politique, l’éducation
et le journalisme :
- le recrutement et la formation des futures élites
britanniques et américaines acquises à leur cause, via l’université
d’Oxford. Voici quelques noms d’anciens « boursiers de
RHODES » ayant occupé des postes clés aux USA : Bill
CLINTON, déjà cité, mais aussi le général Wesley CLARK (ancien
commandant des forces de l’OTAN)
ainsi que James
WOOLSEY (ancien patron de la CIA) ;
- contrôle, le plus souvent indirect, de médias influents
(The Quarterly Review, The Round Table, The
Journal of Commonwealth affaires, Pall Mall Gazette,
The Times…)
- l’influence des dirigeants politiques (Roi d’Angleterre
compris), par des alliances matrimoniales, familiales et par la
reconnaissance avec des titres de noblesse et des positions de pouvoir,
cachés le plus souvent possible, aux yeux du public.
Ces hommes se sont d’abord dénommés « le groupe » ou « la bande » ou bien
« nous », puis « la société ». Le groupe d’origine, en se
développant, se scinda en de multiples autres groupes. Au gré des influences
de chacun des principaux dirigeants et de façon informelle, en fonction des
objectifs et alliances du moment, ils s’appelèrent « le groupe de
RHODES », « le bloc de Cecil », « le groupe de la table
ronde », « le groupe du Times », « le bloc de Cecil »,
« le
jardin d’enfants de Milner ». Ces différentes
organisations voulues par RHODES et MILNER faisaient que beaucoup de
leurs membres n’avaient pas toujours conscience du ou des groupes auxquels
ils appartenaient. Seuls les idéaux et objectifs étant communs,
ils œuvraient tous pour « la cause ». À la mort des fondateurs
de ces « sociétés secrètes » et encore beaucoup plus largement
après la Seconde Guerre mondiale, de nouvelles « organisations
secrètes » ont vu le jour, dont le groupe de Bilderberg (en
1954) et la commission
trilatérale (en 1973) avec toujours la même volonté d’imposer une
gouvernance mondiale de type
néolibéral, au seul profit de l’oligarchie britannique,
renforcée par celle des États-Unis d’Amérique. L’après-guerre vit l’adoption
d’un nouvel objectif qui était… et est TOUJOURS, de « lutter contre le
communisme ». Comme vous le voyez, les différentes campagnes antirusse
d’aujourd’hui ont de « profondes et solides » racines.
À ce stade de notre connaissance de toute cette nébuleuse, nous pouvons
déjà « tordre le cou » à une bien commode et classique esquive
au débat, celle de « la théorie du
complot ».
En effet, comme je l’ai écrit dans de nombreux billets et récemment
rappelé, je répète que le complot est, par essence, secret, or tout ceci est
parfaitement documenté et accessible à tous. Il suffit « d’aller
chercher », ce que j’ai plaisir à faire pour vous, chers lecteurs.
Vous pouvez donc accéder, via les divers liens hypertextes de mes
différents billets, ainsi que par les livres, dont je vous donne les
références, à mes propres sources. Pour aller plus loin, je vous engage à
vous procurer les livres cités, car « les écrits restent » alors
que certains liens hypertextes, un jour, bizarrement, aboutissent à … une
page blanche, pour cause d’« erreur
404 » !!! Dommage, car ce sont souvent les « plus
intéressants ». Vous avez dit censure du net ? Je reviendrai
prochainement sur ce point. Nous sommes donc aujourd’hui capables de nous
faire une idée sur cette « gouvernance mondiale », ses racines, ses
motivations, ses méthodes et … ses résultats à ce jour. Tous ces éléments
nous permettent de raisonnablement imaginer ce qui nous attend de la
part de ces groupes de pouvoir. Il n’existe donc pas de « complot »
dans cette conduite des affaires du monde. Ce que l’on peut observer, c’est
qu’au gré des événements de l’Histoire, à un moment donné, une convergence
d’intérêts financiers, renforcés par des « idéaux mondialistes »,
fait se rassembler des « aristocrates fortunés », des « grands
banquiers » et des « capitaines d’industrie » au sein
d’organisations plus ou moins complexes et non-figées, qui
« communiquent » de façon à être soit totalement ignorées, soit au
contraire perçues par le grand public comme des « forces occultes
insaisissables » agissant dans le cadre d’un
« plan machiavélique » préétabli.
Ceci étant dit, ou plutôt écrit, je reviens, comme promis, à la conclusion
de mon billet de lundi dernier : « À la lueur de tous ces éléments,
il est aisé de comprendre que tôt ou tard, entre la City et Wall Street,
c’est l’oligarchie et la finance britannique qui «va gagner la partie». Nous
y reviendrons la semaine prochaine. »
Mais pourquoi donc ai-je pris le risque de faire cette « prédiction » ?
De quelle « partie » s’agit-il ? Souvenez-vous de l’histoire
de la création des États-Unis d’Amérique que je vous expliquais. Les colons
anglais, qui se sont établis le long de la côte est du nouveau continent, ont
formé les historiques « 13 colonies britanniques ». Pour ne plus
être « rançonnés » et ligotés par les entraves au libre
développement de leur commerce par la couronne britannique, ils se sont
révoltés (la fameuse « Boston Tea
Party » du 16 décembre 1773) et ont fini par obtenir leur
indépendance le 4 juillet 1776 à Philadelphie.
Stratégiquement, nous avons vu que RHODES, KERR et MILNER se sont appuyés
sur les élites américaines pour atteindre plus rapidement et efficacement
leur dessein hégémonique de gouvernance mondiale. Je vous citais la semaine
dernière une partie du 1er testament de Cecil RHODES qui
précisait « la restauration ultime des États-Unis d’Amérique comme une
partie intégrante de l’Empire britannique ». Mais… En
latin, bis
repetita… L’histoire semble se répéter.
Je vous invitais à garder un fait en mémoire. La promulgation du
« Tea Act » : « Le Tea Act voté en mai
1773, exemptait la British
East India Company de taxe sur les ventes de thé aux colonies
américaines. Grâce à cette loi, la Compagnie remporta le monopole sur la
vente de thé en Amérique du Nord face aux autres compagnies étrangères
lourdement taxées. Cet événement inquiéta encore plus les colons qui
craignaient la fin de la libre concurrence pour d’autres produits. Gardez
bien ce point en mémoire. »
La stratégie de RHODES, KERR et MILNER de changer le système financier
mondial de la livre au profit du dollar donne naissance à une « longue
histoire d’amour » de l’oligarchie anglo-américaine. Mais, comme le
chantaient si bien les Rita Mitsouko, « les histoires d’amour
finissent mal, en général ». Les élites américaines, tout comme en
1773, se rebellent et veulent « rouler pour elles ». Elles aspirent
à être « seul maître à bord » avec LEUR « monnaie
mondiale ».
Nous sommes en présence d’une lutte entre deux “Z’élites” : l’historique,
anglaise, mondialiste et sa finance (ROTHSCHILD…)
symbolisée par la place financière de la
CITY, et l’establishment américain, avec sa finance (JP MORGAN, ROCKEFELLER…),
ses multinationales (GAFAM, Boeing, Lockheed Martin …),
autrement dit « l’État
profond », dont je vous ai déjà entretenu, symbolisé par la place
financière de Wall
Street et la réserve fédérale des États-Unis (FED).
Je reviendrai très prochainement sur la véritable identité de la FED et ses
pouvoirs, car, croyez-moi, cette histoire mérite d’être connue. Elle vous
permettra, en remettant les faits à leur place, de mieux comprendre les
« désordres financiers » actuels et surtout, ceux qui sont
potentiellement devant nous.
Dès la semaine prochaine, ceux d’entre vous qui investissent en misant sur
le dollar, comme le recommandent tant de « brillants
spécialistes médiatiques », ceux qui « se ruent »
sur le Bitcoin et autres « nouvelles monnaies d’avenir »,
auront de nouveaux éléments leur permettant, éventuellement, de modifier leur
approche d’investissements. Je vous le répète, méfions-nous des
« vérités économiques autoproclamées ».
Le monde d’aujourd’hui change très rapidement mais, c’est l’objectif de
cette série de billets, je vous propose d’élargir ensemble notre connaissance
« d’autres informations » afin de voir si, par hasard, le consensus
des économistes ne serait pas qu’un rideau de fumée, bien loin du monde de
demain, tel qu’il est souhaité par les tenants du mondialisme, qui sont à la
manœuvre.
Gérer ses investissements en fonction de la variation d’un dixième de
pour cent des taux de la FED est, à mon sens, beaucoup moins pertinent que de
comprendre où va l’économie de demain, afin de saisir les opportunités
et d’éviter les investissements dans un ou des véhicules patrimoniaux voués à
disparaître.
Chers lecteurs, je vous dis à la semaine prochaine et d’ici là,
portez-vous bien. Je vous aime et vous salue.