Voici ce que nous en dit le
fondateur d’Ahead of the Herd: nous avons pu enregistrer une tendance
baissière de long terme sur le secteur des ressources. Les juniors en ont
particulièrement profité. Beaucoup d’entre elles sont survendues et prêtes à
rebondir.
L’Effet janvier est une hausse
saisonnière du prix des actions des sociétés de faible capitalisation par
rapport à celles des sociétés de forte capitalisation qui survient à la fin
du mois de décembre et au début du mois de janvier. Cet effet saisonnier
touche généralement à sa fin avant que ne s’achève la première semaine
complète de négoce du mois de janvier, et est à ne pas confondre avec le
Baromètre de janvier, un vieil adage de marché qui veut que « le mois de
janvier est un aperçu de ce que nous réserve l’année ».
L’Effet janvier, ainsi qu’il
concerne les juniors du secteur des ressources naturelles, est généré par des
investisseurs individuels, importants ou non (ainsi que par des investisseurs
institutionnels qui se débarrassent de choses qu’ils ne veulent pas voir
apparaître sur leurs bilans) qui vendent leurs actions et rééquilibrent leurs
portefeuilles dès le mois de novembre et tout au long du mois de décembre
pour générer des pertes fiscales qui font contrepoids sur leurs gains de
capital.
Les investisseurs et traders
les plus avisés achètent des actions dès la fin novembre, jusqu’au dernier
jour du mois, voire jusqu’au début du mois de décembre, afin de vendre à
perte à des fins fiscales.
Un excellent exemple d’un
Effet janvier consistant pourrait être le prix des actions Copper Fox
Metals Inc. (CUU:TSX.V), qui se vendaient récemment pour 0,095 dollar et
ont atteint un record à 0,15 dollar.
Les actionnaires bénéficient
des projets de découverte. Il serait bon de garder l’œil sur une junior de
l’exploitation d’uranium, Lakeland Resources Inc. (LK:TSX.V), qui explore
actuellement le bassin de l’Athabasca. Un bon moyen de tirer parti d’une
hausse du prix de l’uranium est Uranerz
Energy Corp. (URZ:TSX; URZ:NYSE.MKT). Note de l’éditeur : cette
interview a été conduite le 2 janvier. Le lundi 5 janvier, Uranerz annonçait
le rachat de toutes ses actions par Energy Fuels
Inc. (EFR:TSX; EFRFF:OTCQX; UUUU:NYSE.MKT)].
Great Panther
Silver Ltd. (GPR:TSX; GPL:NYSE.MKT) est en tête de la liste des
producteurs bien placés pour tirer parti d’une hausse des prix de l’or et de
l’argent. Kotenay Silver Inc. (KTN:TSX.V) a découvert des gisements et
développe actuellement son projet à ciel ouvert, Promontorio, à Sonora, au
Mexique. La société a récemment lancé des forages dans une zone de cet
immense projet et découvert des dépôts à très forte teneur d’argent, La
Negra.
New Carolin
Gold Corp. (LAD:TSX) est un projet aurifère intéressant. La société
explore d’anciennes mines dans une région non-explorée du sud-ouest de la
Colombie britannique. Si elle y découvrait quelque chose, beaucoup d’esprits
pourraient s’ouvrir aux juniors en général.
Les diamants ont eux-aussi de
quoi faire sortir le marché de Toronto de sa torpeur. Deux sociétés à garder
à l’œil dans le champ diamantaire North Saskatchewan Craton sont Strike Diamond
Corp. (SRK:TSX.V) et Athabasca Nuclear Corp. (ASC:TSX.V).
Le nickel est définitivement
un métal à surveiller. Aujourd’hui, les découvertes de dépôts de sulfite de
nickel sont aussi rares que les dents des poules, mais North American
Nickel Inc. (NAN:TSX.V) a pu découvrir des zones d’espoir au Groenland.
Au Canada, Equitas
Resources Corp. (EQT:TSX.V; T6U1:FSE) est en phase de lancement. Elle
recherche du nickel dans les bonnes roches, et juste là où il faut.
Pour ce qui est du cuivre, les
fruits les plus mûrs ont déjà été cueillis, mais VMS Ventures
Inc. (VMS:TSX.V) est une junior qui possède 30% de la mine de cuivre
Reed, aujourd’hui en production. Carmax Mining
Corp. (CXM:TSX.V) a développé un projet de production de cuivre et d’or
intéressant surnommé Eaglehead, au nord-ouest de la Colombie britannique.
Le cobalt est un métal clé qui
n’est absolument pas produit en Amérique du Nord. Global Cobalt
Corp. (GCO:TSX.V) travaille actuellement sur un projet dans le nord-ouest
de l’Ontario, et vient d’acheter un projet aux Etats-Unis. Voilà qui pourrait
aider à satisfaire une demande en hausse.
Je crois en les ressources. Si
c’est aussi votre cas, alors toutes ces sociétés devraient rester sur votre
radar.
Voici ce que nous dit le
fondateur, président et directeur des investissements d’AlphaNorth Asset
Management : les mois de décembre, janvier et février sont
historiquement les meilleurs mois de l’année. Il n’y a aucune raison de
croire que les choses seront différentes aujourd’hui. L’indice du TSX a fait
l’objet de lourdes pressions ces quelques derniers mois, et a subi une baisse
de plus de 30% depuis le mois d’août. Il a récemment atteint des records à la
baisse inférieurs à ceux de 2008 malgré un bien meilleur environnement
économique. Je suis d’avis que le ratio risque :récompense soit à la
hausse sur le TSX.V.
Voici certaines sociétés qui
pourraient enregistrer une poussée à la hausse : Blackbird
Energy Inc. (BBI:TSX.V), Sintana
Energy Inc. (SNN:TSX.V), Talon Metals Corp. (TLO:TSX), et U3O8 Corp.
(UWE:TSX; UWEFF:OTCQX).
Et voici ce que nous dit le
fondateur et directeur de Sector Investment Management Ltd. : Nous ne
participons généralement pas à la volatilité technique de court terme sur les
marchés et préférons nous concentrer sur la valeur fondamentale qui est
susceptible d’être atteinte sur le moyen terme. Il n’en est pas moins qu’au
vu des conditions de vente que nous avons pu voir au cours des quatre
derniers mois de 2014 sur le secteur de l’énergie, il y a de fortes chances
de voir survenir un rebond brutal au début de l’année 2015. L’historique des
corrections survenues en fin d’année sur les actions pétrolières présente une
tendance saisonnière de reprise au cours du premier trimestre de l’année
suivante : la tendance de double-fond survenue cet hiver a déjà été
observée en 2008–2009, 2006–2007, 2001–2002, 1998–1999, et 1993–1994.
Nous conseillons à nos clients
d’accroître leurs allocations sur les producteurs de pétrole de moyenne
capitalisation pour ces trois raisons :
1. L’adversité extrême à
laquelle se frottent les actions pétrolières ont poussé des compagnies bien
implantées à négocier à des prix qui n’avaient pas été vus depuis 2008.
2. Les baissiers pensent voir
le pétrole chuter sous la barre des 50 dollars le baril. Un point de vue
contraire pourrait soutenir un rebond à plus de 60 dollars. Fondamentalement,
il est généralement accepté qu’un prix du baril à 60 dollars endommage
grandement l’offre des producteurs marginaux, et si ce prix venait à se
stabiliser, beaucoup d’entre eux cesseraient de produire, ce qui supprimerait
tout excès d’offre d’ici ces 6 à 12 mois. Les marchés seront alors susceptibles
de prendre cette évolution en compte sous 3 à 6 mois.
3. De grosses ventes à
découvert ont été enregistrées en novembre et en décembre qui pourraient être
fermées aux premiers signes d’une reprise – les actions de moyenne
capitalisation seront les premières à y répondre, et seront suivies par les
actions à faible capitalisation en fin de hausse.
Je pense toutefois que les
investissements devraient se concentrer sur des sociétés à forte croissance
de production, même avec un prix du pétrole peu élevé, et en fonction de
leurs programmes de dépenses de capital (projets financés à partir de flux de
trésorerie organiques), de la baisse de leurs coûts de production contribuant
aux profits aux prix actuels, de leurs bilans, de leur dette et de leurs
obligations. Certains exemples pourraient être RMP Energy
Inc. (RMP:TSX), Advantage Oil and Gas Ltd. (AAV:TSX; AAV:NYSE) et Parex
Resources Inc. (PXT:TSX.V).
Je suis généralement baissier
ou prudent pour ce qui est des marchés en général, puisque la croissance
économique globale a des chances de continuer de baisser, ce qui aurait de
nouveaux impacts sur les objectifs de chiffre d’affaire. Les banques
centrales des économies développées et émergentes pourraient faire grimper
les taux d’intérêt, mais elles feraient ainsi ralentir davantage la
croissance et la valeur des actions. Le secteur des ressources a été beaucoup
vendu, et il y a peu de chances qu’il souffre davantage en parallèle à une
correction générale du marché.