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1931

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Publié le 03 avril 2010
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Rubrique : Editoriaux

Les passages suivants sont tirés de l’ouvrage écrit par Charles Kindleberger “Le monde dans la dépression”.

La Creditanstalt

Tout comme en mai 1873 et en juillet 1914, avec des tensions grandissantes entre l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l’étincelle lorsqu’elle jaillit, apparu en Autriche. Au début du printemps de 1931, une banque hollandaise écrivit une lettre polie à la Creditanstalt à Vienne disant qu’elle se voyait dans l’obligation  d’augmenter la commission d’acceptation de ses crédits de 0.25% par mois à 0.372%. C’était une lettre timorée, dit Beyen, et non une lettre pressante et la banque fut assez étonnée de voir que la Creditanstalt préférait rembourser son emprunt plutôt que de le renouveler à un taux plus élevé. Trois mois plus tard, cet argent aurait bien servi à la Créditanstalt.

L’économie autrichienne avait été aux abois depuis le traité de Saint Germain en 1920. Ses finances avaient nécessité un emprunt d’aide auprès de la Ligue des Nations, dont les conditions comportaient une supervision internationale entre 1922 et 1926. Le capital industriel avait été consumé pendant l’inflation d’après guerre et le capital financier dans la spéculation haussière de 1924 contre le franc français qui avait donné lieu aux faillites de l’Allgemeine Industriebank, de l’Austro-Polnische Bank et de l’Austro-Orientbank ainsi que de l’Union Bank, banque privée détenue par un certain Bosel, et causant de graves difficultés à Kolmar & Co., Kettner et les Frères Nowak. März appelle cet épisode « la salve d’ouverture d’une série de faillites bancaires culminant dans la faillite de la Creditanstalt sept ans plus tard. »…

En mai 1931, les pertes étaient toujours de 140 millions de shillings et le capital de 125 millions plus 40 millions de réserves déclarées, soit un total de 165 millions. Selon la loi autrichienne, une banque ayant perdu la moitié de son capital « devait le faire apparaitre dans son bilan » et donc fermer. Dans un effort pour sauver la Creditanstalt, le gouvernement, la National Bank et la maison Rothschild, et cette dernière grâce à l’aide de sa filiale d’Amsterdam, fournirent respectivement 100 millions, 30 millions et 22,5 millions de schillings. A l’annonce de l’opération de sauvetage, le 11 mai 1933, une ruée sur la banque vit le jour, conduite en partie par des étrangers, en partie par des autrichiens.

Le 5 juin, le crédit [de tout le pays] était épuisé et la Banque Nationale Autrichienne en demandait un autre. Toujours sous pression, la banque augmenta le taux d’escompte à 6% le 8 juin et à 7,5% le 16. La nouvelle ligne de crédit arrangée par le BIS, le 14 juin cette fois-ci mais sujette à la condition que le gouvernement obtienne un crédit sur deux ou trois ans de 150 millions de shillings à l’étranger. A ce moment là, les français imposèrent la condition que le gouvernement autrichien abandonne l’union douanière avec l’Allemagne. Le gouvernement autrichien refusa et le prêt échoua…

La faillite de la Creditanstalt et du gouvernement autrichien fut suivi d’une ruée sur l’Allemagne et d’une attaque sur la livre sterling qui fut dépréciée de 25 %. Ensuite, les banques centrales commencèrent une ruée sur le dollar US en le liquidant contre de l’or. Les banques concernées étaient la Banque de France, la Banque Nationale de Belgique, la banque des Pays-Bas et la Banque nationale Suisse.

Ces événements déclenchèrent une panique et les ruées sur les banques américaines. Plus tard, le dollar US était déprécié et de nombreux jours de fermeture des banques furent décidés afin de contenir la panique. L’économie américaine ne toucha le fonds qu’en avril 1933.



Nicolas Flamel

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