Je vais vous traduire aujourd’hui un article d’un média américain sérieux puisqu’il s’agit de USA Today qui nous apprend qu’au pays de la croissance mirifique, que dis-je, chez les maîtres du monde et du « business »… 7 américains sur 10 n’ont pas plus de 1 000 dollars devant eux, ce qui est tout juste pitoyable et démontre parfaitement que l’économie américaine n’est qu’un mirage.
L’économie US n’est qu’un immense mensonge, une fiction imaginaire à laquelle nous préférons tous continuer à croire. Pourtant, elle n’est plus qu’une fiction. Il faut bien le comprendre pour se préparer aux conséquences du réveil, car elles seront redoutables et violentes.
Les États-Unis, une terre de fauchés-endettés hyper-con-sommateurs !
Ce n’est pas moi qui le dis, ni mon anti-américanisme « primaire et secondaire » qui parle. C’est USA Today qui le dit, alors j’ai « le droit ».
« Les États-Unis sont souvent désignés comme la terre d’opportunité économique. Apparemment, c’est aussi la terre de la consommation et du « dépensez tout ce que vous avez ». »
Oui et même que la croissance ne peut, dans notre modèle économique, prospérer uniquement sur une hyperconsommation totalement vide de sens et dont les conséquences environnementales devraient tout de même poser question quant à la pérennité d’une telle approche économique.
Une épargne très en dessous de la moyenne
« Nous ne devons pas chercher bien loin pour la confirmation que les Américains sont généralement des épargnants pauvres. Chaque mois, la Réserve fédérale de St. Louis publie les données sur les taux personnels d’épargne des ménages.
En juillet 2016, le taux d’épargne personnelle était de 5,7 %. En comparaison, le taux d’épargne des particuliers aux États-Unis il y a 50 ans était deux fois plus élevé qu’il ne l’est aujourd’hui, et presque tous les pays développés ont un taux d’épargne personnelle supérieur à celui des États-Unis. En d’autres termes, les Américains épargnent moins de leur revenu qu’ils devraient être – la recommandation est d’économiser entre 10 % et 15 % de votre revenu annuel – et ils sont forcés de faire plus avec moins en termes d’investissement. »
Une dégradation continue et une paupérisation de plus en plus massive !
Comme vous le savez, aux USA, c’est la « croissance », c’est « génial ». Faudrait, pour bien faire, faire tout pareil qu’eux, sans réfléchir, sans penser, sans pouvoir poser de questions, car si vous ne faites pas comme les Ricains… vous êtes un vilain anti-ricain. Donc un facho, un russe, un « poutine ». Beurk !
Le problème c’est que si l’on regarde la réalité de l’économie américaine, il n’y a pas de quoi pavoiser. Encore moins ériger la société américaine en modèle à suivre, car le modèle partout se fissure, et de partout prend l’eau. Le pays de la liberté a été euthanasié par lui-même avec ses patriotes Atc et autres lois liberticides. Sur tous les fronts, c’est un effondrement de la fiction imaginaire américaine.
Il y a un an, en 2015, 62 % des Américains avaient moins de 1 000 dollars en banque.
Un an plus tard, en 2016, sans doute à cause de la croissance économique (je sais, c’est ironique et perfide… mais tellement vrai), ce taux s’élève à 69 % d’Américains qui n’ont même pas 1 000 dollars devant eux.
Plus on vous annonce la croissance, plus il y a croissance de la pauvreté et de la précarité. Surprenant n’est-ce-pas ? L’Amérique c’est l’ex-URSS de Brejnev. Plus les statistiques sur la production de blé sont bonnes, plus vous crevez de faim, mais les commissaires politiques veillent ! Le doigt sur la couture, vous devez répéter que tout va bien et que c’est le modèle à suivre sinon, c’est la mort médiatique, la condamnation sociale, les médias vous sont définitivement fermés. Vous êtes effacés.
Mais allons plus loin car c’est encore plus grave !
– 34 % des Américains n’ont pas un sou sur leur compte d’épargne.
– 35 % ont moins de 1 000 $.
– 11 % ont entre 1 000 $ et 4 999 $.
– 4 % ont entre 5 000 $ et 9 999 $.
– 15 % ont plus de 10 000 $.
On peut donc dire que 80 % des Américains n’ont presque rien. Pour le pays dit le « plus riche », il y a tout de même de quoi se poser quelques questions !!
Cet article va d’ailleurs encore plus loin en expliquant de manière directe que les Américains sont des imbéciles qui dépensent bien plus que ce qu’ils peuvent et qu’ils sont dans la précarité la plus totale car le moindre imprévu de santé ou d’emploi et c’est la catastrophe financière. Pour aider les Américains, l’article de d’USA Today donne même 6 conseils assez pathétiques pour gérer son budget, du niveau « faites vos comptes tous les mois » et « téléchargez l’application je gère mes comptes » sur votre dernier aïe-Phone acheté à crédit…
L’indépendance a un prix et la liberté aussi !
Dans ma lettre STRATÉGIES, je parle très souvent du PEL, Patrimoine-Emploi-Localisation, qui sont les paramètres de votre liberté personnelle. Sur l’aspect patrimoine, vous avez deux visions, et même La Fontaine dans ses fables le savait déjà ! Soit vous êtes cigale, soit vous êtes fourmi.
Être fourmi c’est toujours dépenser un cran de moins que ce que l’on pourrait faire. C’est rouler en Dacia, c’est utiliser un smartphone de sous-marque (et qui marche aussi), ce n’est non pas se priver, mais opter par choix pour la « simplicité volontaire ».
Si cela peut sembler parfois difficile ou « monastique », c’est en réalité le prix à payer pour acheter votre liberté qui, elle, n’a pas de prix. C’est éviter par exemple la dépendance à votre employeur.
Qu’est-ce qui va m’arriver si je perds mon travail ? Si vous vous posez la question en frémissant, alors vous n’avez pas su acheter votre indépendance et votre liberté. Vous n’êtes pas affranchi. Vous êtes toujours un esclave docile du totalitarisme marchand.
L’absence d’épargne n’est pas liée à la bêtise génétique des Américains évidemment. Elle est liée à un endoctrinement via la publicité et le marketing des masses y compris des CSP + (les catégories supérieures). Obliger les gens à consommer, c’est les rendre dépendants du système et de ses règles. Endetter les masses, c’est les emprisonner et les rendre corvéables à merci.
La consommation est une aliénation.
Les Américains sont le peuple le plus « prisonnier » de ce système monstrueux et destructeur.
Or, consommer n’est pas une obligation. Nous avons le choix, et nous avons la liberté (encore) de refuser de jouer la partie.
La frugalité et la simplicité sont en réalité l’acte le plus révolutionnaire qui soit. Épargner vous rend libre et rend fou les autorités politiques et monétaires car, par définition, un peuple libre est nettement moins docile.
Il est déjà trop tard. Préparez-vous !