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Ce que le Président Obama aura laissé derrière lui

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Publié le 29 novembre 2016
1286 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Rubrique : Editoriaux

Le sondage de Gallup, qui se penche sur la cote de popularité d'Obama, montre que les Américains apprécient plus Obama aujourd’hui qu’à n’importe quel autre moment depuis 2009.

Sa popularité actuelle est plus la conséquence de son caractère sympathique que de ses politiques ; et est aussi la réflexion de la très faible cote de popularité d’Hillary Clinton et de Donald Trump.

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Un échec cuisant

Sympathique ou non, Obama laissera derrière lui un arrière-goût d’échec cuisant. Selon Vox, le parti démocrate n'est plus qu'une pile de ruines fumantes.

Vox passe à côté de beaucoup de choses dans cet article, mais l’idée générale en reste correcte.

Tout ce pour quoi s’est battu Obama est sur le point d’être défait, excepté peut-être sa politique sur l’utilisation de drones, qui a été une décision misérable et devrait être abolie.

  1. Obamacare
  2. Politique sur l’utilisation de drones
  3. Politiques commerciales
  4. Libye
  5. Espionnage de la NSA
  6. Guantanamo
  7. Russie

L’échec de l’Affordable Care Act

L’Affordable Care Act a été un échec presque complet. Il n’a certainement pas été abordable, si ce n’est pour les bénéficiaires de Medicaid et un petit groupe d’individus fortement subventionnés.

L’échec de la politique sur l’utilisation de drones

Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants innocents ont été tués par des drones. Obama a justifié ces assassinats ciblés sous le prétexte de guerres qui n’ont jamais eu à être déclarées.

Il a accentué les politiques les plus malavisées de l’administration Bush. Il a autorisé à la CIA et l’U.S. Joint Special Operations Command (JSOC) de prendre pour cible des individus en se basant uniquement sur les informations des services secrets – qui reposent sur des ensembles de comportements qui forment ensemble ce que l’on appelle une « signature ». Ces ensembles de comportement sont déterminés par des sources humaines ou par des appareils de surveillance aérienne, et laissent supposer la présence d’un complot contre les intérêts des Etats-Unis. Auparavant, la CIA et les forces militaires américaines n’étaient autorisées à utiliser des drones que contre des chefs terroristes dont la localisation avait été confirmée, et qui figuraient sur les listes de la CIA et du JSOC.

Les bellicistes des Etats-Unis sont devenus les juges, le jury et les bourreaux de tous ceux dont la « signature » laisse supposer des activités terroristes, et ce même dans des pays considérés être les alliés des Etats-Unis.

« Selon le New York Times, le Président Obama serait à la tête d’un projet top secret qui vise à déterminer quels sont les terroristes à assassiner ou à capturer, et qui lui réserve le dernier mot pour toute décision létale. Le Président certifie également toutes les interventions au Yémen, en Somalie et au Pakistan. »

La loi de l’US Army sur la guerre terrestre (Field Manual 27-10) stipule qu’il est « interdit de tuer ou de blesser de manière perfide tout homme appartenant à l’armée ou à la nation hostile » - article 23b des régulations de La Hague de 1907.   

Daniel Reisner, qui a été responsable de la division juridique du Bureau de l’Avocat général de l’armée israélienne entre 1994 et 2005, pense que bien que les assassinats ciblés soient illégaux selon la loi internationale, si une faute est commise suffisamment de fois, le monde finit par l’accepter. La loi internationale est basée sur la notion selon laquelle un acte interdit aujourd’hui peut devenir permissible s’il est commis par suffisamment de pays. « La loi internationale progresse au fil des violations. Nous avons inventé la thèse des assassinats ciblés, et nous avons dû la défendre. »

L’échec des politiques commerciales

Obama a travaillé dur à l’établissement d’un partenariat transpacifique avec l’Asie, et d’un partenariat transatlantique avec l’Union européenne.

Les deux sont en fin de vie. Et les deux méritaient d’échouer en raison de leur position absurde quant au réchauffement climatique et de leurs provisions qui permettaient aux sociétés de porter plainte contre des gouvernements.

J’ai déjà écrit à ce sujet le 23 septembre dans US-EU Trade Talks “De Facto Dead”.

J’ai également publié ceci le 16 novembre : Australia Snubs Obama, Dumps TPP, Opts for China-Sponsored Trade Deal: Mish Proposed Deal.

Le nouveau monde du partenariat transpacifique

24hGold - Ce que le Président ...

Les discussions ont commencé en 2005. Les Etats-Unis ont rejoint le partenariat en 2008, et un accord a finalement été atteint en 2015.

Obama a cherché à en exclure la Chine. Comme pour Obamacare, il a d’abord succédé, mais ses efforts ont finalement été vains.

L’échec de Guantanamo

En 2009, le président Obama a demandé à ce que la prison de Guantanamo soit fermée avant le 22 janvier 2010.

En 2015, la prison était encore ouverte en raison du refus du Congrès de financer sa fermeture.

En plus de forcer l’adoption d’Obamacare au travers d’une législation de réconciliation budgétaire, les Démocrates auraient pu avoir la décence de constituer un fonds pour la fermeture de Guantanamo.

@ggreenwald Les tortures se poursuivent à Cuba. Plus aucun respect pour la Constitution américaine et la loi internationale. https://t.co/iEr7baWQBN

— Mike Mish Shedlock (@MishGEA) 29 novembre 2016

L’échec en Libye

Hillary Clinton était la Secrétaire d’Etat d’Obama. Il est donc responsable de ses échecs, et la Lybie a clairement été le pire d’entre eux. Le 27 juillet 2016, Foreign Policy a publié Hillary the Hawk: A History.

Depuis Haïti jusqu’en Syrie, la candidate démocrate s’est prouvée être belliciste.

Ses politiques à Haïti, au Pakistan, en Afghanistan, en Libye et en Syrie ont toutes été en faveur de la guerre. Pas étonnant que les banques de Wall Street l’apprécient autant.

De tous ses échecs, dont Obama devra assumer la responsabilité, la Lybie est le plus cuisant. Elle a beaucoup défendu l’idée d’un changement de régime en Lybie. Après la mort du dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, Hillary s’est vantée ainsi : « Nous sommes venus, nous avons vu, il a été vaincu ».

Je vous conseille de visionner cette vidéo, qui est extrêmement courte (12 secondes).

La Libye est aujourd’hui en pleine guerre civile. Une partie de son territoire est désormais sous le contrôle de groupes terroristes, dont ISIS.

Foreign Policy stipule que « le changement de régime en Lybie a, malheureusement, été soutenu par l’administration Obama, bien qu’elle ait d’abord laissé croire au peuple que ce n’était pas là l’objectif de son intervention. Obama a qualifié son manque de préparations en termes de scénario d’après-guerre comme sa pire erreur, et a lui-même décrit la situation en Libye comme un désastre ».

L’échec de l’espionnage de la NSA

Obama a embrassé les tactiques d’espionnage illégales de l’administration Bush. Nous avons pu entendre parler de ces tactiques grâce à Edward Snowden.

Il y a deux jours, j’ai proposé de pardonner Snowden, et de condamner Clapper.

Voilà qui semble peu probable. Obama est bien trop lâche, et bien trop similaire à Bush pour oser pardonner Snowden.

L’échec des relations avec la Russie

Les politiques d’Obama envers la Russie ont été un échec lamentable. Trump devrait se montrer plus pragmatique.

Obama a-t-il réussi quelque chose ?

Vous pourriez vous demander si Obama est parvenu à une quelconque réussite en huit ans de mandat.

J’aimerais en souligner une : l’ouverture des discussions avec l’Iran. Bien que certains pourraient ne pas être d’accord.

Malheureusement, Trump pourra facilement défaire le succès d’Obama sur ce front, bien qu’il prévoie de se montrer plus clément envers la Russie, et peut-être l’OTAN.

Le patrimoine d’Obama

Obama laissera derrière lui au moins sept échecs majeurs. Son seul succès pourrait aussi, selon certains, être bientôt défait.

Peu importe sa cote de popularité, c’est à cela que ressemble aujourd’hui le tableau de bord d’Obama.

 

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