Tu vois, quand tu veux...
Tu peux AUSSI dire des choses qui tiennent la route
(le dernier paragraphe)
Pour mémoire, puisque tu as oublié
(message du 29 juin,
article "Oui, monsieur Cameron, la compétition fiscale est aussi bonne pour vous",
et c'est bien à toi que je répondais car tu me demandais des arguments) :
Des arguments ?
Easy, man !
Regardez l'historique de la hausse du cours de l'or...
Ca a commencé début 2002, soit concomitamment à l'arrivée de l'euro sur le marché.
Quelle coïncidence !
Avant, le dollar était roi sans partage, faisait la pluie et le beau temps, et donc décidait évidemment du cours de l'or.
Puis, avec l'euro, ça a commencé à se compliquer...
Les deux monnaies se sont "tirées la bourre" (rappelez-vous l'euro à 80 cents de dollar au début !) et cette émulation entre les deux cours de ces deux monnaies a profité à l'or, qui s'est envolé - du fait que les Amerloques n'avaient plus l'entier contrôle de la chose.
Maintenant, ce qui se passe, avec notre cher euro qui bat de l'aile, c'est que le dollar "reprend du poil de la bête", et donc les banques américaines itou, et donc la manipulation (jusque là plus ou moins implicite) devient effective au grand jour, et bloque le cours de l'or depuis septembre dernier - en gros quand l'euro a commencé à avoir des faiblesses.
Donc, en ce qui me concerne, et même si je ne suis pas un "pro-Europe" (car il faut distinguer l'Europe de sa monnaie l'euro, qui ELLE est bénéfique, ne serait-ce que pour damer le pion aux Ricains), je pense qu'il faut souhaiter une sortie de crise en Europe, que notre monnaie retrouve sa force face au dollar,
et là les cours de l'or et de l'argent vont repartir en flèche
comme cela aurait été le cas si notre monnaie n'avait pas été affaiblie par la conjoncture, telle que nous la vivons encore actuellement.
Je ne souhaite pas de mal au peuple américain, mais je pense qu'il serait souhaitable que sa monnaie (qui est toute autre chose!) perde à nouveau de sa -fausse- superbe, voire végète carrément, voire agonise (car son "décès" définitif me semble une utopie), que l'euro (la monnaie, on est bien d'accord !) donne à nouveau, par son cours face au dollar, du fil à retordre à ce dernier, court-circuitant par là les possibilités de manipulation du cours de l'or, et qu'alors celui-ci retrouve l'ascension qui fut la sienne pendant 10 ans, multipliant par 5 le prix du lingot entre 2002 et 2012.
Donc nul besoin de souhaiter le "big crunch", qu'on s'allume tous à la bougie et qu'on mange avec nos réchauds à gaz dans nos caves :
il suffit que l'euro (la monnaie, je ne parle que de la monnaie, et non pas de l'Europe dans sa conception : j'insiste !) reprenne sa force face au dollar, et vous verrez que c'est aussi con que ça, l'or et l'argent "s'envoleront" à nouveau, pour atteindre des sommets que nous ne soupçonnons même pas actuellement.
Les élections présidentielles américaines sont en septembre et, quelle que soit l'issue de ce vote, il y aura des remous propres à déclencher des variations intéressantes sur le cours de l'or et de l'argent (dans le bon sens s'entend, c'est-à-dire vers le haut).
Ces satanées manipulations, par leur essence même, ne pourront durer éternellement : elles ne sont rendues possibles que par la situation actuelle qui, par essence elle aussi, est vouée à changer, d'une manière ou d'une autre.
Donc nécessairement il y aura un moment où ils ne pourront plus "manipuler" et, là, sans qu'il soit besoin de souhaiter apocalypse ou autre, ceux qui auront investi dans or ou argent auront, avec un peu de patience, un bénéfice sur cet investissement qui pourrait s'avérer fort intéressant.
Alors oui, à Noël je serai encore là (et vous aussi bien sûr, sans qu'on en soit à se tirer dessus pour un paquet de pâtes ou de riz) et d'ici là il y aura eu des changements dans le cours dollar/euro de nature à apporter les salvatrices variations (à la hausse) que nous espérons.
Et si ce n'est pas ce Noël-là, ce sera le Noël suivant.
Rappelez-vous que l'or est passé de 8000 euros le kilo à plus de 40 000 sans guerre civile, et ceci en moins de 10 ans.
Il en sera de même entre 2012 et 2022, sans davantage de grand chaos où tout se règlerait à la kalachnikov (dommage pour Fred !).
On peut arroser ses tomates tranquilles, sans s'agiter du bocal :
le temps joue pour nous, quoi qu'il arrive (et même s'il n'arrive rien : kif-kif !).
Donc zen et... à Noël ?