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Des taux d’intérêt négatifs apparaissent en Espagne

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Publié le 08 avril 2015
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Rubrique : Editoriaux

L’Espagne rejoint le club des taux d’intérêt négatifs

Bran, l’un de mes lecteurs, m’a envoyé ce matin un lien vers un article d'El Pais qui indique que les intérêts des bons du Trésor espagnol sur six mois mises aux enchères récemment sont passés en-dessous de zéro.

Voici un extrait du rapport du Wall Street Journal sur le sujet, intitulé Spain Joins Negative Yield Club :

L’Espagne a rejoint le club des taux d’intérêt inférieurs à zéro.

Le Trésor espagnol a émis mardi de la dette de court terme au rendement légèrement inférieur à zéro pourcent. Les 725 millions d’euros de dette espagnole sur six mois offrent aux investisseurs un rendement moyen de -0,002%. Il y a toutefois eu des acheteurs, et selon le Trésor, les enchères auraient parfois atteint cinq fois ce montant ?

Une série de bons du Trésor sur douze mois mis aux enchères mardi offrait un rendement de 0,006%.

C’est un véritable revirement pour l’Espagne. Le pays était au cœur de la crise de la dette européenne. En juin 2012, il a vendu des obligations de court terme similaires qui offraient un rendement de 3,237%.

La thèse des taux d’intérêt négatifs

Selon Ben Bernanke, « au sein de l’économie, qui bien que faible est entrée en phase de reprise il y a quelques années, tout indique que l’équilibre des taux d’intérêt réels ait été exceptionnellement bas, voire négatif ».

Très franchement, j’ai rarement entendu quelque chose d’aussi ridicule.

En l’absence de la folie monétaire des banques centrales, les taux d’intérêt négatifs sont une impossibilité. J’ai abordé brièvement le sujet dans Thrown Under the Bus: Another Look at the Self-Serving Launch of Ben Bernanke's Blog and the Brookings Institute's Pandering Role.

L’article de Pater Tenebrarum intitulé Ben Bernanke’s Apologia for the Fed se penche sur ce sujet en détails, mais une simple question suffit à en prouver l’absurdité.

Une simple question

Demandez à n’importe qui dans la rue s’il préfèrerait avoir un dollar aujourd’hui ou 97 cents dans plusieurs années, et il vous regardera certainement comme si vous étiez fou.

Un enfant pourrait comprendre le ridicule de cette question. Nul besoin de savoir ce qu’est la « préférence temporelle » pour le comprendre.

Demandez à un enfant de quatre ans s’il préfèrerait avoir deux sucettes aujourd’hui ou une demain. Tant qu’il comprend la question, il saura quoi vous répondre.

Les taux naturels ne peuvent être négatifs

Les taux d’équilibre, ou naturels, ne peuvent être négatifs.

Les taux d’intérêt sont négatifs parce que les banques centrales ont émis plus d’argent que quiconque désire emprunter. Puisque les assurances des dépôts ne couvrent que 250.000 dollars et que toute cette monnaie doit être mise quelque part, les déposants acceptent des taux d’intérêts négatifs parce qu’ils n’ont pas d’autre choix. La Banque nationale suisse fixe explicitement des taux d’intérêt négatifs aux dépôts.

Mais la véritable raison pour laquelle les taux sont négatifs dans beaucoup de pays est que les banques centrales ont utilisé de la monnaie nouvellement créée pour acheter des obligations, et que les investisseurs pratiquent le front running. Pour plus d’informations à ce sujet, lisez ceci : Another Definition of Deflation: Antal Fekete Defines Deflation as a "Pathological Slowing in the Velocity of Money".

L’intention de la Fed (et des banques centrales en général) est de pousser les entreprises à investir et les consommateurs à emprunter. Mais que se passe-t-il lorsque les entreprises ne perçoivent aucun bénéfice lié à leur expansion ? Que se passe-t-il si les consommateurs refusent d’emprunter ?

Thèse du choc de la déflation

Les actions des banques centrales n’ont pas relancé les activités de prêt, alors elles achètent de plus en plus d’obligations, sous le principe que « si quelque chose ne marche pas, il faut en augmenter la dose ». La BCE et la Banque du Japon ont repris là où la Fed s’est arrêtée.

Voilà ce qui a donné vie à une nouvelle bulle sur les actifs de magnitude sans précédent, alimentée en partie par les emprunts par les corporations à faible taux en vue de racheter leurs propres actions à des prix ridicules.

Quand les bulles sur les actions, les obligations et l’immobilier éclateront, nous traverserons un choc de la déflation, cette même déflation que les banques centrales cherchent aujourd’hui à éviter.

 

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Réflexions sur de débat de l’inflation /déflation/stagnation et autres remarques sur l’or, l’argent, les monnaies, les taux d’intérêts et les politiques monétaires affectant les marchés mondiaux.
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