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Cours Or & Argent

Désastreuses promesses au sommet

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Publié le 25 novembre 2011
610 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Deux interprétations contradictoires peuvent être données de l’échec de l’émission des Bunds allemands intervenue hier. Soit que les marchés craignaient que l’Allemagne soit entraînée dans une solidarité financière accrue au sein de la zone euro, soit qu’ils entendaient au contraire s’opposer ainsi à cette perspective, en donnant un avant-goût de ce qui allait se passer.


Les partisans d’une intervention de la BCE, les Français au premier rang, espéraient pour leur part que cet événement imprévu allait contribuer à débloquer la situation à Berlin.


La fenêtre d’un accord de compromis a minima négocié entre Allemands, Français, et cette fois-ci Italiens, est néanmoins très étroite. En quoi celui-ci pourrait-il consister, dans les circonstances actuelles ? Quelles seraient ses chances de succès ?


Il pourrait s’appuyer sur un projet musclé de révision des Traités européens, en appui de la poursuite de la stratégie de diminution des déficits et de la dette publique. En contrepartie, l’émission d’euro-obligations serait rendue possible, en choisissant la plus restrictive des options proposées dans le « Livre Vert » de la Commission européenne. Accessoirement, la BCE maintiendrait au niveau actuel ses achats d’obligations sur le marché secondaire, et le FMI se tiendrait prêt à aider les Espagnols et les Italiens avec le filet de sécurité de ses prêts de précaution.


Dans un premier temps, un accord portant sur la révision des Traités pourrait être affiché, dans l’espoir d’une évolution de la position allemande, lors du sommet du 9 décembre prochain par exemple. Mario Monti, favorable aux euro-obligations mais opposé à l’intervention de la BCE, pourrait y pousser et donner son accord à une telle révision, à condition que les investissements stratégiques de croissance soient exclus du calcul des déficits publics.


Si ce compromis devait intervenir, il permettrait d’éviter l’éclatement de la zone euro, mais il est condamné par avance, pour deux simples raisons.


1/ Il fait l’impasse sur la crise montante de la dette privée et sur les difficultés rencontrées au sein du système bancaire européen.


Signe des difficultés qu’elles rencontrent, les banques allemandes viennent de demander à l’Autorité bancaire européenne (EBA), un délai avant de soumettre leurs plans de recapitalisation. Elles souhaitent également que soit revu l’exigence de valorisation des obligations souveraines au prix du marché… car celle-ci accroît leur vulnérabilité (c’est le monde à l’envers).


2/ Son application entraîne l’Union européenne plus profond dans la récession, rendant encore plus aléatoire l’objectif de réduction des déficits.


Estimant qu’une récession peut encore être évitée, mais reconnaissant « une croissance qui décline, et est très faible », l’OCDE est très inquiète, selon ses propres termes. Tout en s’inscrivant sans surprise dans le schéma stratégique des dirigeants européens, elle se raccroche à l’idée de l’intervention du Fonds européen de stabilité, montrant combien elle est déconnectée de la réalité.


Cette stratégie s’appuie sur une analyse fausse à deux titres. Elle voit dans le seul endettement public la cause de la crise européenne, et elle s’oppose à toute intervention de la BCE, au prétexte qu’elle déclencherait un dérapage inflationniste.


Les marchés ont pourtant clairement signifié qu’ils ne croient pas à ses chances de succès, ayant observé ses résultats là où elle est appliquée. Paradoxalement, ce sont eux qui appellent à la raison des autorités européennes, ne croyant plus qu’à une intervention de la BCE pour étouffer le feu. Sans doute même son annonce ne suffirait-elle pas, vu le contexte, et il faudrait que celle-ci passe à l’acte.


Dans le meilleur des cas, le lent processus en cours va donc se poursuivre, associant mesures de rigueur budgétaire et détérioration accrue de la situation sociale. Seule promesse possible de gouvernements dépassés par l’implosion qu’ils constatent mais se repliant sur de désastreuses solutions qu’ils croient éprouvées.


 

 



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Paul Jorion, sociologue et anthropologue, a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié récemment L’implosion. La finance contre l’économie (Fayard : 2008 )et Vers la crise du capitalisme américain ? (La Découverte : 2007).
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EN CES PÉRIODES MR JORION PEUT IL NOUS DIRE CE QU IL FAIT POUR SE PRÉMUNIR ?
CONCRÈTEMENT QUEL EST SON PLAN D ACTION ? ( si l' en est ?)
est il observateur ?
Décrit il passivement la finance et les politiques ?
IL y a dimension manquante et qui me permettrait de mieux comprendre ces chroniqueurs et économistes , comment vivent ils ? Comment s'organisent ils autour de ce qu'ils relatent ?
Que sont ces pédagogues ? qu' ont ils dans le ventre ? POURQUOI PARTAGENT ILS LEURS ÉCRITS ?
SE MOQUENT ILS DE L ARGENT ? ACHÈTENT ILS DE L'or ? SORTENT ILS leurs économies des banques? EST CE TABOU ? Privé ?
Cela m'importe plus que le C V TOUS COMPTES FAIT !
EN ATTENDANT DE VOUS LIRE MR JORION (même sur ma boite mail )
CORDIALEMENT



La dette publique est une fiction, la dette publique n'existe pas.
la dette publique a été créée par l'abandon des politiciens traîtres à leur nation, de la création monétaire entre les mains des banques privées.

Une transformation aussi importante aurait dû faire l'objet d'un référendum, et a minima d'une discussion à l'assemblée or il n'y eu aucun débat public mais la promulgation furtive le 3 janvier 1973 , pendant la trêve des confiseurs, d'une loi totalement anticonstitutionnelle qui "oblige" l'État a emprunter auprès du marché.

Le marché est une autre fiction puisque l'argent y est créé d'un simple clic d'ordinateurs.
Tout ceci est un gigantesque hold-up à l'échelle planétaire destiné à capter toute la richesse réellement produite par l'intermédiaire de ce qui est appelé monnaie.
Objet désigné comme monnaie, garanti par rien, sur laquelle la société n'a actuellement aucune emprise.
Ceci est bien évidemment un marché de dupes.

M. Jorion n'est qu'un énième représentant du larbinisme distinguée au service de la propagation des théories boiteuses du cartel bancaire mondial auprès du grand public.
Heureusement le grand public commence à ouvrir les yeux et j'espère préparera bientôt les cordes et les lampadaires.
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La messe est dite, néanmoins comme larbin, il y a beaucoup plus vendu que lui.
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EN CES PÉRIODES MR JORION PEUT IL NOUS DIRE CE QU IL FAIT POUR SE PRÉMUNIR ? CONCRÈTEMENT QUEL EST SON PLAN D ACTION ? ( si l' en est ?) est il observateur ? Décrit il passivement la finance et les politiques ? IL y a dimension manquante et qui me per  Lire la suite
staff - 25/11/2011 à 21:29 GMT
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