Gouverné par ânes, des menteurs et des incompétents, il semble qu'il n'y ait plus vraiment de doute à ce sujet, si je regarde tout ce qui va mal dans ce pays où tout va bien, mais si, dormez tranquilles bonnes gens.
Je me demande parfois s'ils deviennent hommes politiques parce qu'ils sont incapables de faire un métier dans lequel il faut prouver sa valeur. Si le boulanger fait un pain dégueulasse, pas besoin de le supporter 5 ans avant d'acheter son pain ailleurs (ouf... on a eu chaud). Idem si le maçon fait des murs qui ne sont pas droits, l'ingénieur des machines ne fonctionnent pas. et j'en oublie.
Bref, sauf à se complaire dans la bêtise, quand un type ne sait manifestement pas faire ce qu'il dit savoir faire, il prend un coup de pompe dans le bas du dos comme solde de tout compte, sauf s'il est politicien (dans ce cas, il pourra sévir impunément pendant toute la durée de son mandat), délégué syndical ou agent de la fonction publique ou territoriale (pour ces deux derniers cas, s'ils déconnent vraiment trop, on les mute avec une promotion pour qu'ils ne puissent pas refuser).
La politique est un des rare métiers dans lequel on peut avoir plusieurs boulots à plein temps, rémunérés, avec seulement 24 h par jour comme tout le monde, pas surprenant qu'ils aient souvent le complexe de Superman.
Je ne parle évidement pas de ceux qui font du bon boulot, il y en a, noyés dans la masse, mais de ceux (la majorité semble t il) qui sont, comme on dit par chez moi "TOUT EN GUEU....".
Pourtant, certains pays, proches de nos frontière, ont des systèmes qui semblent limiter les abus des élus, et peut être même contribuent à tirer le système vers le haut.
Jetons un coup d’œil à nos voisins helvétiques, qui sont, n'en déplaise à certains, une authentique démocratie populaire (pas la vraie fausse démocratie avec drapeau rouge, couteau entre les dents, et apparatchiks qui roulent carrosse pendant que le peuple crève de faim, tout en décidant de tout bien sur, car EUX, ILS SAVENT... SIC).
Donc, nos voisins suisses, comme nous, ont des hommes politiques (sans doute dans une proportion similaire à celle que l'ont trouve chez nous, quelques bons, et d'autres malhonnêtes, avides, idiots, dogmatiques, incompétents, ambitieux et j'en passe), mais, et tout est dans le mais, ils sont tenus sous haute surveillance par leurs administrés (je comprends que les hommes politiques français ne soient pas impatients d'importer le modèle). Je trouve que c'est la preuve d'une très grande sagesse de nos voisins, le pouvoir conduisant presque immanquablement à la tentation d'en abuser, tout comme un petit verre en appelle un second (allez, pour la route), etc...
J'en reviens à nos voisins. Lorsqu'un élu, parce qu'il se croit un authentique génie (sans bouillir), qu'on lui a glissé une petite enveloppe, qu'il veut se faire mousser avec l'argent des contribuables ou toute autre motivation bien humaine, décide de construire un pont qui ne sert à rien, un rond point inutile, un troisième stade (pour faire une belote avec les 2 autres, déjà en sous utilisation), voire de pondre une loi inapplicable (mais avec son nom dessus) dont, bien souvent, il n'a pas réfléchi aux conséquences. En fait, il ne décide pas, il propose, la nuance est de taille. Enfin si, il décide (après tout, c'est pour cela qu'il est élu), mais il ne peut pas imposer... Et ça, ça fait une sacré nuance...
Donc, notre élu suisse à décidé, mais un petit suisse (pas le laitage), se dit, un troisième stade à 100 millions d'euros, je trouve cela "très discutable", alors il en parle à d'autres petit(e)s suisses (que se soit au niveau municipal, cantonal, etc...). Jusqu'à là, rien de bien différent de la Doulce France, cher pays de mon enfance. Râlons en cœur.
L'ENORME différence, c'est quand le petit suisse en question s'aperçoit qu'il n'est pas seul à trouver la décision/proposition idiote, inconséquente et fort coûteuse, il peut rallier d'autres petits suisses (ils ont un système très carré pour éviter qu'un même mécontent ne compte pour plusieurs, pas comme chez nous ou une minorité d'excités revanchards peut faire croire qu'elle représente une majorité silencieuse LOL), et s'il en rallie suffisamment (il y a des quotas a respecter selon la nature de la décision), il est considéré que la proposition de l'élu ne convainc pas vraiment les administrés... C'EST LA QUE CA DEVIENT VRAIMENT DIFFÉRENT
En France, quelques manifestations sans effet et la décision est appliquée (avec nos sous bien sur, ceux du projet, des dépassements budgétaires, des petites enveloppes, etc...), l'élu ne paie pas la vaisselle qu'il casse, c'est son privilège (entre autres...). Et on en profite pour créer un poste de directeur du nouveau truc pour un bon pote (du parti), avec sous directeur, consultants divers, assistant(s) chauffeur(s) secrétaire(s), voiture de fonction et notes de frais
En Suisse, (roulement de tambour), il y a votation (vous allez vite comprendre pourquoi nos élus ch... dans leur froc rien que d'y penser).
La votation, c'est un référendum d'initiative populaire (oui, oui, vous ne rêvez pas, des gens normaux, comme vous et moi, qui peuvent remettre en question la décision d'un élu, même s'il est énarque de droit divin ). Ce genre de consultation existe au niveau municipal, mais aussi au niveau cantonal (l'équivalent de nos régions).
Bien sur, les ceusses qui ne sont pas concernés par le projet, parce qu'ils habitent dans un autre village, une autre ville, ou un autre canton ne sont pas consultés (sont pas fous les Suisses).
Et là, chacun vote, on compte les points, et si la proposition n'obtient pas la majorité, l'élu la remet dans sa culotte pour la fumer plus tard.
Je vous laisse imaginer les milliards de bonne excuses qu'auraient nos élus pour nous expliquer à nous, pauvres crétins ignorants, pourquoi cela ne pourrait pas marcher chez nous (tu parles Charles). Et surtout les milliards d'économie qui pourraient en découler (le coulage est une activité très rentable en France).
J'ai la faiblesse de croire que si nos élus prenaient un coup de bâton dans les dents à chaque fois qu'ils font les c... (qu'ils soient traités comme nous en somme, liberté égalité), il apprendraient à se comporter de façon plus responsable, à moins promettre la lune, les étoiles et des lendemains chantants (j'abrège, la liste serait trop longue, d'ailleurs, vous en savez autant que moi sur le sujet).
Qui sait si, à terme, nous n'aurions pas une classe politique COMPETENTE, CREDIBLE, HONNETE, PRAGMATIQUE composée d'autre chose que de professionnels de l'incompétence et de la démagogie, qu'ils soient d'anciens hauts fonctionnaires dont on tient le siège au chaud pendant qu'ils jouent à l'élu, ou d'anciens profs, ou d'anciens fonctionnaires, ou (il n'y a pas d'autre ou, notre classe politique est composée presque exclusivement de gens qui vivent ou on vécu du denier public, sans astreinte de résultat)... .
On pourrait même, rêvons un coup plus loin, rendre inéligible à titre définitif ceux qui ont vraiment déconné, les condamner à retourner gagner leur pain à la sueur de leur front, ou, ce qui est le plus probable, à demander le RSA, eu égard à leur maigres compétences professionnelles.
RINGGGGG... Oups, c'est mon réveil... Tout cela n'était qu'un rêve (ou une petite graine de sédition)...
Mais comme disait JFK, la plupart regardes les choses comme elles sont et disent "Pourquoi", moi, je les regarde comme je les voudrais et je dis "Pourquoi pas".