Comme vous le savez sans doute, il y a tout plein de raisons « d’espérer », selon la formule consacrée de nos journalistes accrédités, il y a même la croissance qui va revenir, et la courbe du chômage qui va s’inverser.
Justement, à propos d’inversion de la courbe, EDF, une grande entreprise qui nous doit plus que la lumière et qui nous appartient encore un peu de façon majoritaire et qu’il faudra que vous recapitalisiez quand il sera nécessaire de payer tous les travaux sur les centrales nucléaires, a décidé de virer un peu de monde, enfin, de ne pas en remplacer.
« Le plan à moyen terme (PMT) d’EDF se traduira ainsi par une baisse d’environ 6 % des effectifs sur le périmètre d’EDF SA (c’est-à-dire EDF en France à l’exception de ses deux filiales RTE et Enedis) ». Cette annonce vient quelque peu modifier le schéma initial : en janvier 2016, EDF avait communiqué sur un PMT couvrant la période 2016-2018 et prévoyant un recul de 5 % des effectifs, soit environ 3 500 postes.
Dans le communiqué diffusé jeudi, l’entreprise prend bien soin de préciser que le nouveau PMT, comme le précédent d’ailleurs, ne s’accompagnera d’aucun licenciement sec. Autrement dit, l’électricien aura recours à plusieurs mesures d’accompagnement pour procéder à cette réduction des effectifs, sans oublier les postes non renouvelés dans le cadre de départs à la retraite.
C’est toujours la même idée d’encaissement des gains de productivité !
C’est pareil dans toutes les grandes entreprises !
Les sociétés encaissent les gains de productivité en ne rempaillant pas les départs à la retraite ou que très partiellement.
Résultat ? Le chômage est endémique. Chronique. Massif.
Et ce n’est pas fini, avec la révolution robotique qui va nous tomber sur le coin du nez.