Big Brother en action
Au cas où vous ne vous en
seriez pas encore rendu compte, 1984 est devenu réalité. Nous ne faisons
aujourd’hui plus que nous diriger vers la suppression totale de la pensée. Voici
quelques articles qui soutiennent mon point de vue :
Extrait un article du
Telegraph intitulé EU wants power to sack journalists
Un rapport de l'Union Européenne a récemment demandé un
resserrement des régulations appliquées à la presse et à ce que soit donnés
aux représentants de Bruxelles de nouveaux pouvoirs de supervision des médias
nationaux et la capacité de licencier des journalistes.
Le rapport incrimine également David Cameron pour ne pas
avoir mis en application la proposition faite par Lord Justice Leveson d’instaurer une régulation de la presse
Britannique par l’Etat.
Une commission de l’Union Européenne dont font partie
l’ancien président Letton et l’ancien ministre Allemand de la justice a été
nommée l’an dernier par le vice-président de la Commission Européenne pour
écrire un rapport sur la liberté des médias et le pluralisme. Après avoir
fait la lecture de ce rapport, il a décidé qu’il était temps de mettre en
place de nouvelles mesures de contrôle de la presse.
‘Tous les pays de l’Union Européenne devraient avoir des
conseils médiatiques indépendants’. Telle était la conclusion du rapport.
‘Les conseils médiatiques nationaux devront prendre en
compte un certain nombre de lois applicables à l’ensemble de l’Europe et être
contrôlés par la Commission Européenne pour s’assurer à ce qu’ils respectent
les valeurs Européennes’.
Nigel Farage, directeur d’Ukip, a mis en parallèle l’œuvre d’Orwell 1984 et décision. Il ne s’agit de rien
de moins que d’une attaque contre la liberté de la presse. ‘Je trouve
outrageux d’entendre les bureaucrates non-élus de Bruxelles demander à ce que
leur soit donné le pouvoir de renvoyer
ou de suspendre des journalistes’.
Réflexions sur les valeurs Européennes et un possible
référendum au Royaume-Uni
Les taxes sur les transactions financières et les
subventions agricoles vont déjà assez loin. Cette proposition de ‘police de
la pensée’ devrait nous faire peur.
Où sont les valeurs Européennes ?
Même s’il existait une telle chose, il serait complètement
absurde de nous la faire avaler de force. Si Cameron attendait une raison
pour dire à l’Union Européenne d’aller se faire voir, celle-ci devrait lui
suffire.
Les conservateurs Britanniques devraient demander dès
aujourd’hui à ce que soit lancé un référendum pour conserver ou briser le
lien du Royaume-Uni avec l’Union Européenne.
Le premier ministre Rajoy menace
une série de journaux après la publication d’articles traitant du problème de
corruption.
Votre gouvernement est corrompu ? Réfléchissez à deux
fois avant de l’accuser publiquement. Big Brother a
des yeux partout.
Souvenez-vous de la saga Espagnole de corruption durant
laquelle l’ancien trésorier du Parti Populaire, Luis Barcenas,
a amassé plus de 22 millions d’euros provenant de sources plus que douteuses
avant de les envoyer en Suisse. Peu importe la manière dont Barcenas a obtenu cet argent, il distribuait aux membres
de son parti des enveloppes pleines de billets de banque d’une valeur de 5000
à 15000 euros chaque mois.
Rajoy,
leader de l’opposition et président du Parti populaire au moment de
l’affaire, a protégé Barcenas. Et aujourd’hui, il
voudrait que cessent les divulgations.
Le talon d’Achilles des puissants
Extrait de l’article de der Spiegel intitulé Envelopes of Cash: Corruption
Charges Put Madrid on Defensive.
Les puissants ont réagi de la manière dont ils réagissent
toujours lorsque leur talon d’Achille est touché. L’ancien premier ministre
José Maria Aznar a demandé à ses avocats de lancer des poursuites contre le
journal El Pais.
L’actuel premier ministre Mariano Rajoy,
lui-même conservateur, a menacé de poursuivre quiconque oserait lancer des
accusations contre le Parti Populaire.
Barcenas
nie toute accusation. Selon ses propres dires, s’il était jeté en prison,
‘une bombe atomique politique exploserait’.
La menace de bombardement atomique.
Il est assez amusant de voir comment Barcenas
peut à la fois nier toute accusation portée contre lui et menacer de lancer une
bombe atomique politique. Si tout le monde s'avère effectivement innocent,
comment pourrait-il semer la panique dans le monde politique.
Dans une tentative de balayer l’affaire, le premier
ministre Rajoy menace désormais les journaux ou
toute personne qui oserait lancer des accusations contre son parti.
Mais plus il tentera d’enterrer ces affaires, plus le trou
à creuser devra être profond.
1984
Si vous n’avez pas encore lu 1984, je vous prie de le faire dès maintenant, parce que ce livre
décrit avec exactitude le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. En voici
un résumé tiré de Wikipédia.
1984
est une nouvelle publiée par George Orwell en 1949. Il s’agit d’une œuvre
futuriste satirique qui relate l’histoire d’Océania,
une société souffrant de l’idéologie totalitaire du parti qui la dirige. La
province Océanienne est un monde fait de guerres perpétuelles, de
surveillance omniprésente du gouvernement et de contrôle de la pensée du
public dirigé par un système politique surnommé le Socialisme Anglais (ou ‘Angsoc’) entre les mains d’une élite qui cherche à
persécuter toute forme d’individualisme et de liberté de penser. A leur tête
se tient le Big Brother, le demi-dieu qui dirige le
parti et qui est l’objet d’un intense culte de la personnalité, bien que
personne ne sache s’il existe vraiment. Big Brother
et son parti justifient leurs actions par la recherche d’un monde meilleur.
Le protagoniste du roman, Winston Smith, est un membre du Parti Extérieur qui
travaille pour le Ministère de la Vérité, l’entité responsable de la
propagande et du révisionnisme historique. Son travail est de réécrire les
journaux du passé afin que l’histoire supporte toujours la vision du parti au
pouvoir. Smith est un travailleur assidu et attentionné, mais il déteste
secrètement son parti et rêve de pouvoir un jour se révolter contre Big Brother.
En tant que fiction politique et roman futuriste, 1984 est une œuvre classique en termes
de contenu et de style. Bon nombre des concepts qu’il présente, comme Big Brother, la police de la pensée et le lavage de
cerveau, sont entrés dans le langage courant depuis sa publication en 1949. 1984 a popularisé l’adjectif Orwellien, qui décrit la tromperie, la surveillance
secrète et la manipulation du passé par un état totalitaire. En 2005, le
roman fut nommé par le magazine Times comme étant l’un des 100 meilleurs
romans Anglophones de la période 1923-2005. Le livre s’est également vu accorder
une place dans le classement des 100 meilleurs romans de la Modern Library au
13e rang pour le classement des éditeurs et au 6e pour
le classement des lecteurs. En 2003, il occupa la 8e place du
classement de la BBC, The Big Read.