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Fiscalité : deux pays aux mentalités bien différentes

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Publié le 21 avril 2015
625 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Les élections départementales qui ont vu la droite triompher sans appel sont l’occasion de revenir sur un des talons d’Achille de la gauche : sa politique fiscale. Il est intéressant de la distinguer de celle de la Suisse et d'en accentuer les différences.

 

Prenons l'exemple de l’impôt sur les sociétés. Il existe une tendance à la baisse dans plusieurs pays européens. Ainsi, l’Espagne, après avoir rehaussé son niveau d’imposition sur le revenu – ce qui ne l’a pas empêchée de s’embourber dans un chômage de masse – a compris la nécessité de baisser son taux d’imposition sur les sociétés à 25% afin d’attirer plus d’entreprises sur son territoire.

 

A contrario, la France – qui dispose déjà d’un taux d’imposition sur les sociétés bien supérieur à celui des autres pays de l’OCDE – a bien du mal à en envisager la baisse.

 

Dans le même temps, la communication du chef de l’État est désastreuse. En effet, François Hollande avait martelé, en 2013 puis en 2014 qu’il y aurait une « pause fiscale » puis l’absence d’impôt supplémentaire sur qui que ce soit ».

 

Bien évidemment, nul besoin de connaître finement tous les aspects des plus récentes réformes fiscales pour se rendre compte que le président de la République a menti et qu’après ses déclarations démagogiques, de nombreuses surtaxes ont été votées, comme sur la taxe d’habitation, sans oublier la taxe de séjour. Le gouvernement ne manque pas non plus de s’en prendre à un des nouveaux fleurons du e-tourisme, Airbnb, en le désignant « agent du fisc ».

 

Outre les augmentations d’impôt citées, certaines taxes ont également été créées. Bercy se plaint d’avoir des recettes fiscales inférieures aux prévisions. Mais Bercy devrait, si ce n’est pas déjà fait, s’intéresser à la courbe de Laffer qui énonce le « paradoxe sensé » selon lequel la hausse des taux d'impositions débouche inéluctablement sur une baisse des recettes fiscales. C'est exactement ce qui se passe en « Hollandie » actuellement.

 

L’avocat, Frédéric Parrat, dans son texte publié dans Atlantico, en juin 2014, semblait regretter le contexte européen actuel, à savoir une zone de libre-échange sans harmonisation fiscale. L’harmonisation fiscale est un serpent de mer continuellement mis en exergue par des politiciens et « analystes » français qui veulent éviter toute concurrence fiscale. À cet égard, l’affaire frappant les géants du Net est particulièrement révélatrice d’un gouvernement aux abois n’hésitant pas à s’attaquer à des entreprises qui sont pourtant dans la légalité.

 

L’ambiance régnant dans notre pays quant à la fiscalité est donc particulièrement inquiétante et, surtout, contraste avec celle de la Suisse.

 

Dans ce pays, le mouvement politique, La Gauche, avait lancé une initiative en 2012 au nom parlant : « Halte aux privilèges fiscaux des millionnaires ». Cette initiative a été rejetée par 59% des Suisses interrogés par référendum.

 

Un événement isolé dans l’histoire de ce pays ? Pas vraiment.

 

Cela n’a pas été dit mais, près de cent ans auparavant, en 1918, les Suisses avaient également rejeté (à 54,1%) une initiative populaire, déposée par le parti socialiste, visant à introduire un impôt fédéral direct.

 

En 1922, l’impôt unique sur la fortune avait, quant à lui, été rejeté à… 87% !

 

Puis, en 1946, un impôt avait été projeté par le peuple, lequel impôt touchait aussi bien les entreprises publiques que privées. Là encore, le peuple suisse a rejeté, de façon éclatante, cette nouvelle mesure à plus de 67%.

 

En 1950, le Parti suisse du travail, un obscur mouvement politique d’inspiration marxiste, avait voulu créer un nouveau « monstre » : un impôt sur le chiffre d’affaires.

 

Tous ces exemples illustrent parfaitement la différence de mentalité entre la Suisse et la France où la recherche de recettes fiscales se mêle à la jalousie à l'égard des plus riches.

 

 

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Un philosophe a dit "Les riches, c'est les méchants ! Les pauvres, c'est les gentils ! Pourquoi tout le monde veut devenir méchant ?" : Coluche.

Je ne sais pas vous mais lorsque je n'ai pas les moyens, je réduit la voilure. Mais l'état sans moque ! Les banques continuent de lui prêter à des taux que le commun des mortels jalouserait ! Et de toute façon ça ne coûte rien, c'est l'état qui paye.

M. HOLLANDE a dit qu'il n'y aurait pas d'impôt supplémentaire, mais il n'a pas dit que les impôts n'augmenterait pas ! L'état a transféré beaucoup de choses aux communes, départements et régions qui n'ont d'autres choix que de faire s'envoler nos taxes locales... Ils sont déconnectés de la réalité ! Libéralisez le marché du travail, arrêtez de subventionner à coût de primes des marchés ou filières qui devraient "s'auto-concurrencer". Ceux sont les contribuables qui vont devoir payer les primes à la casse, à la voiture propre, etc...

Que l'état s'occupe de ses fonctions régaliennes, baisse ses dépenses et soit un exemple de gestion !
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Un français en Espagne, ou un espagnol bilingue ?
Où êtes vous en Espagne ? Je connais bien Salamanque.
"Ceux sont les contribuables qui vont devoir payer"

De toutes façons, c'est le contribuable qui paie TOUT.
Les erreurs et les succès. L'utile et l'inutile. L'honnête et le frauduleux. Les impôts et les subventions.
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Je suis d'accord avec vous mais l'impôt pour ce qui est utile passe mieux (même si pas d'impôt du tout passerait encore mieux).

Une majorité de Français CONtribuables ne comprend pas à quoi servent nos impôts et ils est dommage que l'on ne soit pas imposer sur les fonctions de l'état que nous estimons indispensables et dont nous profitons.

Je suis pour l'impôt pour avoir une vrai police, une vrai armée, une vrai justice, une vrai instruction (et non éducation), ce que nous n'avons pas d'ailleurs. Je suis pour que TOUT le monde paye un impôt juste ou pour que personne ne paye un impôt injuste. Aux USA, le prix affiché est hors taxe afin que vous sentiez bien la douloureuse à la caisse.

En France, c'est open bar !
Allez une prime à la casse ! Allez une prime à l'écologie ! et Cela ne fait que fausser le marché !
Allez une aide pour les jeunes qui ne gagne pas assez au lieu de s'attaquer au problème de l'emploi (et non du chômage) !
Nous avons 3.5 millions ou 6 millions de chômeurs mais en fait il ne s'agit que de 3.5 millions à 6 millions de fonctionnaires ! Ils sont payés à ne rien faire !

Je ne suis pas pour les subventions et surtout pas pour les subventions de la presse ! Pourquoi mordrait on la main de celui qui nous nourrie ? Les subventions et autres primes ne servent qu'à fausser le système !

Et si les Français CONtribuables se battaient pour un impôt juste ?
Je trouverais bien que soit appliqué à d'autres impôts directs la méthode actuelle de la taxe d'apprentissage:
Je verse directement le montrant de mon choix au destinataire de mon choix et le solde au pot commun étatique.
Ainsi le citoyen peut directement et personnellement contribuer aux actions de l'Etat qu'il a envie de soutenir.

Une enveloppe pour l'hôpital local, une autre pour mon ancien régiment, une troisième pour l'école d'en face ou mon musée préféré ou la caisse des routes communales etc

Mais ce genre de changement ne peut pas obtenir l'assentiment d'un politicien élu. Il a cherché à se faire élire, précisément pour avoir du pouvoir sur la vie des autres.
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Je trouverais bien que soit appliqué à d'autres impôts directs la méthode actuelle de la taxe d'apprentissage: Je verse directement le montrant de mon choix au destinataire de mon choix et le solde au pot commun étatique. Ainsi le citoyen peut directemen  Lire la suite
Pâris - 22/04/2015 à 10:17 GMT
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