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Il faut “dé-scléroser” la France et restaurer les incitations à la création de richesse

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Publié le 09 juillet 2014
1407 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
( 3 votes, 5/5 ) , 16 commentaires
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Rubrique : Or et Argent

 

 

 

 

Interview de Frédéric Sautet, professeur d’économie à la Catholic University of America à Washington DC.


Trop Libre : Frédéric Sautet, vous enseignez aux Etats-Unis depuis de nombreuses années maintenant. Quelles sont, selon vous, les différences culturelles qui peuvent exister entre la France et les Etats-Unis dans leur appréhension de l’économie ? Comment les expliquer ?


Frédéric Sautet : Les études montrent qu’il existe des différences en effet. Que ce soit parmi les populations ou en ce qui concerne les économistes (voir par exemple les études publiées dans Econ Journal Watch). Historiquement, les Américains font davantage confiance à la société civile et au marché que les français. Les raisons sont multiples et remontent à la Guerre d’Indépendance et au rejet de la monarchie de George III perçue comme tyrannique par les colons américains. Depuis lors le rôle de l’Etat a toujours été volontairement limité aux Etats-Unis, surtout par les institutions (ex. le Bill of Rights). Le modèle américain repose sur l’idée de la liberté naturelle : l’économie fonctionne correctement car elle est libre et ainsi, elle bénéficie au plus grand nombre. L’histoire française est différente. Le rôle de l’Etat est traditionnellement plus important, au moins depuis Colbert. C’est une différence culturelle indéniable.


Mais ces dernières décennies ont été les témoins d’une évolution importante aux Etats-Unis : le rôle de l’Etat a changé et sa taille a augmenté, surtout au niveau fédéral. C’est un phénomène graduel bien sûr, mais on en voit maintenant certains aboutissants. Aujourd’hui le débat est entre la poursuite d’un modèle plus européen (avec Obamacare par exemple) qui amène son cortège de problèmes (surtout déficit et dette publics) et un retour vers le modèle « rêve américain » qui repose sur le principe de méritocratie (ce que revendique le Tea Party). C’est le futur de l’Etat providence qui est en question, car ce sont les dépenses sociales qui ont le plus augmenté depuis les années 1980. Ces transferts sont en grande partie liés à l’évolution démographique (qui est similaire des deux côtés de l’Atlantique) mais aussi aux conditions de l’économie (qui sont traditionnellement différentes des deux côtés de l’Atlantique). Au bout du compte, on est peut-être en train de voir un changement culturel profond aux E-U avec une redéfinition du rêve américain qui pourrait s’européaniser. Les prochaines élections présidentielles seront clés dans les deux pays.


Trop Libre : Comment jugez-vous l’état de l’économie française aujourd’hui ? Que faudrait-il faire pour la rendre plus efficace ?


Frédéric Sautet : La situation de l’économie française est catastrophique. Beaucoup de statistiques le prouvent. Mais prenons un exemple qui est rarement discuté dans les média. La France est classée quarantième et soixante-dixième, respectivement, dans les deux indices qui mesurent la liberté économique (“Economic Freedom of the World” et “Index of Economic Freedom”). En outre, son classement se détériore régulièrement quelque soit la mesure utilisée, ce qui est important en terme de tendance. Tout d’abord cela veut dire que l’économie française ne repose pas sur un modèle d’une économie capitaliste peu réglementée et flexible (contrairement aux affirmations de ceux qui voient l’« ultra-libéralisme » comme la source de tous les maux français). Bien au contraire ! Ensuite cela veut aussi dire que l’évolution du revenu par tête est plus faible que ce qu’elle pourrait être si la France était dans le top 10 ou 15 car les pays les plus libres sont aussi les plus riches par habitant. Le coût d’opportunité en terme de revenus non gagnés va devenir de plus en plus lourd pour les Français. Le modèle français est en train d’appauvrir le pays, relativement et absolument, dans le long terme. Et ces effets se font déjà sentir.


Les E-U se sont longtemps distingués de l’Europe par leur marché du travail plus flexible permettant une plus grande création d’emplois — une différence de taux de chômage de plus de deux points en moyenne (et plus si l’on prend en compte le chômage réel en France). Mais depuis quelques années, les E-U aussi ont chuté dans les classements et sont sortis du top 10. Les effets sont encore peu visibles, mais la tendance est là ce qui n’est pas de bon augure sur le long terme.


Les pays à émuler aujourd’hui, et depuis maintenant une quinzaine d’années, sont l’Australie, le Canada et la Nouvelle Zélande (en plus de Singapour et Hong-Kong qui sont moins facilement imitables). Ces trois pays sont maintenant constamment dans le top 10, et la santé de leurs économies respectives le montre. Tous les pays du top 10 ont adopté comme objectifs un marché du travail flexible, des dépenses publiques limitées et équilibrées, et des prélèvements fiscaux raisonnables. Ce sont les clés d’une économie prospère sur le long terme. Les pays qui ont poursuivi tant bien que mal ces politiques d’année en année ont engrangé des dividendes énormes (ex. la Nouvelle Zélande a un taux de chômage de 6%, en hausse depuis la crise de 2009…).


Réduire les dépenses publiques et revenir à un marché du travail flexible avec un niveau de prélèvements raisonnable est un casse-tête pour l’élite politique française actuelle qui ne veut pas regarder en face la question de la chute de la maison France. Les Français vivent dans un mensonge collectif : celui d’un modèle économique et social hors pair et fonctionnel. Il faut “dé-scléroser” la France de toute urgence en réduisant les entraves aux gains à l’échange et en restaurant les incitations à la création de richesse. L’Etat doit renoncer aux fausses promesses (en termes de retraites, de prestations sociales, de transferts, etc.) faites dans l’après-guerre ainsi que dans les trente dernières années, et rétablir une société qui repose sur la libre entreprise, un marché du travail flexible, une pression fiscale raisonnable (avec des taux marginaux faibles), et des dépenses publiques limitées et en équilibre. Un tel programme de réformes prendrait moins de cinq ans à mettre en place, et ses résultats changeraient la dynamique économique du pays. Cela impliquerait de faire confiance aux individus pour qu’ils bâtissent pour eux-mêmes et leur famille une existence prospère et libre.


Trop Libre : Le Président Hollande a nommé Manuel Valls Premier ministre, qui est connu pour appartenir à l’aile réformiste du Parti socialiste français. A votre avis, la France peut-elle avoir un gouvernement libéral ?


Frédéric Sautet : Si la France a un jour un gouvernement plus libéral, ce sera parce qu’une nouvelle élite aura le courage de faire les réformes pour sauver l’économie. Pour l’instant je ne vois pas qui serait en position de faire cela, mais j’espère avoir tort. On peut avoir des surprises parfois. Personne n’avait vu venir Roger Douglas (NZ), Paul Martin (Canada), ou John Howard (Australie). Pourtant ils ont été présents et ils ont fait des pas de géant dans la bonne direction.


Trop Libre : Au regard de votre expérience, quel est l’avenir du Conservatisme aux Etats-Unis ? Et en France ?


Frédéric Sautet : C’est une question intéressante car le conservatisme est à un tournant important dans son histoire. Aux E-U comme en France, il y a un ras-le-bol de la politique. La droite classique américaine est remise en cause par beaucoup d’électeurs qui veulent des politiciens plus courageux et moins de langue de bois. Certains conservateurs s’en sont rendu compte. Rand Paul, Marco Rubio, Susana Martinez, Scott Walker, Bobby Jindal, ou encore Paul Ryan sont des membres du parti Républicain qui se rapprochent des libertariens. Ils apportent des réponses différentes des conservateurs traditionnels en ce qui concerne la politique d’immigration ou le rôle des E-U dans les conflits internationaux, pour ne citer que deux domaines. Il est fort possible que l’on assiste dans les années à venir à une redéfinition complète du conservatisme aux E-U avec un recentrage sur les valeurs classiques du mouvement (qui sont plus libérales) et un renoncement partiel au conservatisme social et religieux qui a montré ses limites.


Le conservatisme en France fait face à des problèmes similaires. Il est devenu difficile de distinguer les politiques de droite et de gauche tant elles sont semblables. La droite française a le choix entre continuer de nourrir l’étatisme ou s’engager dans les réformes nécessaires pour redresser le pays. Dans tous les cas, un virage vers le libéralisme surprendra tout le monde. En Nouvelle Zélande, c’est la gauche qui l’a pris en 1984. La droite l’a suivie en 1990. Alors pour la France, qui sait d’où il pourrait venir…


Une version antérieure de cette interview a été publiée sur Trop Libre le 25 juin 2014

 

 



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Cours de l'or et de l'argent pour les pays mentionnés : Australie | Canada | Etats-unis | France | Hong Kong | Singapour | Tous
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Economiste, consultant et auteur. Il est professeur associé à l’Université Catholique de Washington et a précédemment enseigné aux universités de George Mason et de New York. Il a longtemps vécu en Nouvelle Zélande où il a été conseiller au Trésor et Senior Economist à la Commerce Commission. Spécialiste de la théorie des processus entrepreneuriaux de marché, il dirige avec Peter Boettke la publication des œuvres de Israel Kirzner chez Liberty Fund.
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J ' ai juste une question :
" si le libéralisme économique est la bonne solution , pourquoi les USA ou le Royaume-Unit sont aussi endetté que nous ? "
Dans les années 60 et 70 personnes ne se plaignaient en France les petits patrons , les artisans et les ouvriers comme le reste de l ' Europe de l ' ouest et les USA . Je ne crois pas aux chimères du communisme comme du libéralisme . Je pense que l 'on prend le problème à l 'envers . En France si les petits vont mal , les très gros eux vont bien (comme dans le reste du monde) !
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On rappelle quand meme que l'Union Soviétique a gagné la guerre face à l'Allemagne nazie. Merci qui? Merci Staline
Beau pied de nez aux anglo-saxons de la part des communistes
Et puis, les USA, que certains ici ont l'air d'idolatrer, ont quand meme napalmé une bonne partie de la population Vietnamienne.
Tant qu'à faire, et de mémoire, ce sont bien nos amis US qui ont été les premiers à bombarder des populations civiles de rang 'inférieur' avec des bombes atomiques.
Au détour de l'histoire, on notera l'installation de dictateur d'extreme droite de çi de là avec l'appui des USA. Des embargos meurtriers pour les populations civiles
Et pour ceux qui ont vraiment des lacunes en histoires, les USA c'est plus de 200 guerres ou interventions militaires depuis leur création.

Un petit recadrage aux thuriféraires de l'empire US et de ce que le capitalisme à de pire (le laisser faire).
Bref les USA ont quelques millions de cadavres innocents derrière eux.

Aux fans du libre echange non régulé, on leur souhaitera un petit cancer suite à l'ingestion d'OGM ou de pesticides.
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lire de pareilles inepties en 2014, ça me scie !
alors pour la gouverne du tovaritch Mouloud ( qui n' a pas l' air d' être une flèche, le pauvre ! ), 2 exemples ( au hasard et parmi tant d' autres ) : siège de Léningrad en 1942 ( une année environ ) plus d' UN MILLION de morts russes ( essentiellement des civils ) ! merci qui ?... merci STALINE !!! ( ...et oui, pour faire bonne figure face à l' assiégeant nazi, notre brave Josef avait tout simplement interdit l' évacuation du moindre civil et alors qu' un très grand nombre d' oeuvres d' art de l' Hermitage avaient par contre et toujours sur ses ordres, été évacuées sans problème jusqu' en Oural )... finalement, une partie de ces civils seront ( tardivement évacués en Sibérie où ils mourront en très grand nombre ) même Adolf ne s' en était jamais pris ainsi à son propre peuple ! ...insurrection de Varsovie : des centaines de milliers de morts... alors que les divisions soviétiques n' étaient, l' arme au pied sur ordre de Josef, plus qu' à moins de 50 km ! ( merci qui ? merci Staline )...

nous devons être éternellement reconnaissants aux américains de nous avoir libérés de la peste brune tout en nous évitant la déferlante peste rouge qui sinon, ne se serait pas arrêtée avant d' avoir atteint BREST.

N.B. : conseil de lecture pour le Kamarad MOULOUD : "les mains coupées de la Taïga" ( et ne me remercie pas... remercie plutôt ton idole : le Grand Staline )

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@ Mouloud Z & Stephanie-Bouillote

"On rappelle quand meme que l'Union Soviétique a gagné la guerre face à l'Allemagne nazie. Merci qui? Merci Staline"

"nous devons être éternellement reconnaissants aux américains de nous avoir libérés de la peste brune tout en nous évitant la déferlante peste rouge"

Nous ne devons être reconnaissants ni aux uns, ni aux autres !

Désolé les gars mais vous semblez bien être tous les deux a côté de la plaque. Les "Rouges" comme les "Bruns" ont tous deux été financés par les financiers internationalistes. Un intervenant ici à proposé, il y a plusieurs mois de lire La symphonie rouge. J'ai suivi son conseil et a mon tour, je vous conseille cette lecture. Au moins ça vous remettra l'histoire un peu a l'endroit. D'autres auteurs confirment d'ailleurs aussi cette thèse.

Tous deux ont participé a la destruction en Europe. Les seuls gagnants furent les banquiers.

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@Mouloud
Je ne pense pas que QUI QUE CE SOIT ici
(même pas mister testostérone sous lunettes-hublots)
idolâtre les Etats-Unis.
On peut parfaitement être anti-communiste
sans être pour autant, nécessairement, pro-américain.

Vous êtes aussi manichéen que l'autre en face,
ce cher dingo de l'anti-communisme primaire
tel qu'on pouvait en voir la manifestation,
en sa suprême acuité, dans les années 60.

Je vous ai donné des éléments de compréhension,
mais vous persistez sur le mode exclusivement bipolaire
de la vision du monde (et donc des interlocuteurs).

Et moi je me décarcasse pour rien, comme d'hab',
à me battre contre les éternels moulins du manichéisme,
ce poison du raisonnement sain.

Je crois que je vais aller me mettre en discussion
avec un dive flacon de Margaux 2001 : ça me requinquera.

Par ici la cave !
Suivez la torche !
(minuit, c'est la bonne heure pour les braves)



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Oups, je n'avais pas eu le temps (concomitance)
de lire le commentaire, ci-dessus, du précité...

Bon, p't'être ben qu'il est, EN PLUS, pro-américain...

Le coup des Lucky Strike et des chewing-gums Hollywood
a merveilleusement fonctionné sur certains : la preuve !

Bon, je retourne à mon Margaux 2001, bu sereinement
(moins dangereux pour le jugement & le discernement
que le schnaps avalé en séries meurtrières de cul-sec).

Voire plus bas pour comprendre.

"l'Union Soviétique a gagné la guerre face à l'Allemagne nazie. Merci qui? Merci Staline"

Et pourquoi Wallstreet détestait-elle Staline? parce qu'il avait purgé le parti de ses poulains (Trotski...) mais surtout parcequ'il (leur) avait enfoncé le clou bien profondément en niant le crédit-bail sur le matériel américain livré...

Wall street n'en avait rien à foutre de chez rien à f des goulags ou autres horreurs stalinennes: son crime le moins pardonnable était d'avoir fait défaut total sur sa dette.

De Staline jusqu'à Yeltsine, leur guerre froide a été sincère, ils ne pouvaient plus faire main-basse sur les "comodities" russes.
La période Yeltsine leur a fait briller l'espoir de reprendre le contrôle comme sous Lénine, et la période Poutine (notamment le coup de maître sur le rachat d'actions Gazprom au moment de la Crimée) les douche. Le refus de la Russie de contacter des dettes d'Etat est ce qu'ils jugent le plus ignoble.
Ne cherchez pas plus loin les efforts anti-russes de New-York par Washington interposé.
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Exemple de noyautage d'un appareil d'État
En France à la libération, les maquis de la résistance étaient aux mains des communistes (futur CNR), seule force organisée et financée (y compris par Moscou qui pourtant était dans un grand état de dénuement, mais que n'aurait-on pas fait pour les partis "frères"!). Les moyens de rétorsion, d'intimidation, de chantage, menaces de mort ou exécutions (sommaires) de soit-disant traîtres (en fait opposants à la "cause" marxiste étaient légion) Lors du 1er gouvernement de Gaulle, celui-ci s'est trouvé devant un choix dramatique:
- ou bien la France basculait dans la guerre civile (du fait de la volonté de prise de pouvoir par la force par le PCF (parti communiste français) avec un bain de sang supplémentaire à la clé
- ou bien rechercher tous les moyens de calmer les ardeurs révolutionnaires de tous ces staliniens, excités au paroxysme. La solution trouvée fut de désarmer discrètement (ou pas) les ex-résistants en échange de postes dans l'administration et pratiquement dans tous les rouages de l’État et dans les sociétés nationalisées (exemple RNUR (Renault) pour l'occasion.
Lors des 1ères élections législatives ce furent 46 % de députés communistes français qui arrivèrent à l'assemblée nationale, avec un mélange de votants enthousiastes convaincus par la propagande effrénée du parti et d'autres suffisamment «surveillés» (intimidés) lors de leur glissement de bulletin de vote dans les urnes, déjà le bourrage des urnes, la proclamation des résultats avec bon nombre de bulletins des autres partis jetés à la poubelle et brûlés... pendant ce temps là le parti communiste devenait interdit en Allemagne...
Le fait d'avoir phagocyté la quasi-totalité de l'administration donnait un levier considérable aux tenant de cette philosophie politique dictatoriale y compris en ce qui concerne les programmes de l'éducation nationale et bien entendu en valorisant les "héros" communistes et effaçant «les autres» ou en minorant leur rôle quel qu'il soit ou encore en s'accaparant (usurpant) ses exploits (les officines de fabrication de vrais-faux papiers pullulaient alors)
C'est ainsi que de nos jours par tradition (ou plutôt pour des questions de bas intérêt présentées pour "sauver" la fonction publique au service des autres citoyens) il reste toujours les enfants de ces "fondateurs" pour continuer l’œuvre méphitique de leurs pères au sein des organes-relais de transmission que constituent un certain nombre d'agents de l’État.
Les lois et codes régissant le travail en France ainsi que la fiscalité abusive appuyés par une pléthore de fonctionnaires (1 à 2 millions en trop) ne permettent pas de marges de manœuvres aux entreprises ce qui ne laisse pas présager des "lendemain qui chantent" sauf pour les RTT ?







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Je suis nul et communiste. tres bien.
Je te retourne le compliment : t'es conne et ultra libérale
Allez nini : pleure pas et emmigre aux USA
Si c'est toi en photo, t'as un probleme de chromosome à regler au plus vite
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Mouloud, puisque ta réponse semble s'adresser
à notre revêche Stéphanie (IL a ses jours, comme ça !),
pour info il y a, sous son commentaire, un onglet "répondre"
qui mettra ta réponse, plus logiquement, à sa suite
(et non en haut de page, où le nouvel arrivant
ne peut pas comprendre, d'emblée, le sens de ton propos,
car rattaché à rien en visuel immédiat).

En outre, je ne pense pas trahir un lourd secret
en révélant que ce n'est pas une femme derrière cet avatar :
c'est même un gros paquet de testostérones,
un vieux misanthrope atrabilaire "à la Céline"
qui, heureusement, a un sens de l'auto-dérision développé.

Il ne faut pas toujours prendre ce qu'il dit au premier degré,
mais avoir soi-même une bonne dose d'auto-dérision :
le cas échéant, un dialogue devient possible ;
sinon, effectivement, ça peut vite devenir à couteaux tirés...

Ce vieux renard bougon a, comme seul problème,
une définition du "communisme" qui a tendance à englober
tout ce qui n'est pas LUI (soit 8 milliards d'individus) :
il ne faut pas s'en offusquer, le tout est de le savoir.
Le trouble porte un nom, connus de tous
- et nul besoin d'être médecin (!) pour en avoir le diagnostic...

C'est un vieux de la vieille sur ce site,
mais il y en a encore qui se laissent avoir
par ses réactions intempestives et belliqueuses.
Ne tombe pas dans le panneau,
ça pourrait tourner à l'insulte et attirer les modérateurs :
une vraie tuerie de censures, le cas échéant !
On n'a pas besoin de ça...

Sur ce, salutations d'un autre "vieux de la vieille"
(un peu moins misanthrope et atrabilaire
... ou alors sur une gamme avec davantage de nuances)

PS : la ressemblance de nos pseudos n'est pas fortuite,
mais ce serait trop long à expliquer
pour ceux qui n'ont pas suivi depuis le début.

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Pour bien comprendre le problème dans ses fondements, il faut juste faire un petit retour historique à la fin du 17 ième siècle avec la révocation de l'édit de Nantes et le départ des nos huguenots vers des pays plus accueillants où le poids de la religion réformée n'a pas entravé le libéralisme économique. Parallèlement Colbert chez nous avait frappé pour les siècles à venir. Lire avec intérêt "La société de confiance" d'Alain Peyreffite. La carte de l'Europe à cette époque est tout à fait significative : religion réformée et économie libérale d'un côté (Allemagne, Pays-Bas, Angleterre...) et dans l'Europe du sud, France inclue, emprise du catholicisme et poids de l'état. L'Espagne et le Portugal par exemple ne sont sortis du moyen-âge qu'au milieu du 20ième siècle. L'image est peut-être un peu brutale mais pas si loin que ça de la vérité.
Le problème actuel français peut facilement se résumer. Poids omniprésent de l'état, directement par son arsenal législatif pléthorique et indirectement par les syndicats qui ont réussi à s'arroger les principaux leviers de commande : noyautage des entreprises publiques ou pas, main mise sur la justice par les prud'hommes, et leurs "sections d'assaut" pour calmer les ardeurs des récalcitrants. Pour couronner le tout, depuis des décennies on culpabilise ceux qui gagnent de l'argent et on discrédite les patrons, surtout les chefs d'entreprises dont TPE et PME qui finissent par se barrer pour ceux qui le peuvent.
La classe politique est largement corrompue et n'a pas de réelle marge de manoeuvre dans un état providence où la remise des pendules à l'heure ne se fera que dans la douleur, risque que personne n'osera prendre. Même Wauquiez, pourtant jeune (38 ans) a souvent le mot social à la bouche...pour rester crédible ???
Les syndicats n'existent qu'avec la complicité des pouvoirs en place, gauche/droite, ils ne représentent plus que leur caste et son pouvoir de nuisance, mais là, ça se voit vraiment (Seafrance, SNCM, SNCF etc.).
La France est un pays beaucoup trop hiérarchisé, administratif et où on demande aux entrepreneurs via les cotisations obligatoires (!) de faire de l'avance de ttrésorerie aux caisses ! Comme principe économique on a fait mieux... Le pays est sclérosé, asphyxié, nous sommes en train de crever, sacrifiés sur l'autel du social par des parasites et des idéologues rémunérés par l'argent qu'on vole à ceux qui travaillent.
Il faudra mourrir à ce que nous sommes actuellement pour renaître. Comme tout le monde le sait et fait l'autruche, on se fera prendre par surprise par la grande vague. C'est tout ce qui nous attend pour l'avenir.





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il est clair que quand on lit des commentaires d' une telle nullité, on réalise à quelle point la population française est conditionnée et imprégnée de propagande communiste et qu' il n' y a vraiment aucun espoir que la France se "désclérose" et sorte un jour du collectivisme servile et du parasitisme "social" généralisé... C' est à pleurer.
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Non, ne pleure pas, ma belle.
Ca va embuer tes lunettes et on ne verra plus
ton regard si doux, si tendre et si affectueux...

C'est fou, ça :
dés que quelqu'un égratigne un tant soit soit peu
le concept de néo-libéralisme (même sous le sceau de l'objectivité,
car je suppose que tu parles du commentaire de mouloud ci-dessous),
il est tout de suite catégorisé par toi en "communiste" (sic).

Un tel manichéisme politique ne dénote pas
une appréhension exhaustive de l'échiquier dans ses particularismes
et pèche par un manque de discernement
non digne de l'être pensant que, par ailleurs, tu sembles être.
C'est étrange...

Comme là, par exemple, pour ces simples propos raisonnés
(et non partisans, contrairement à ce que tu pourrais croire de prime abord)
sera-ce ton ire... rouge, ou ton légendaire sens de l'humour
que trouvera en écho cette prose pondératrice ?
Hem, hem...

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salut Pépin, voici mon écho personnel à ta "prose pondératrice" :
pour résumer, sur cette Terre, y' a 3 races :
les Humains, les musulmans et les communistes.
... et il semblerait ( ce qui est fort regrettable ) que notre ami Mouloud ne fasse pas partie de la première.


Es-tu sûr d'être en pleine possession de tes moyens psychiques
en écrivant un truc aussi monstrueux, docteur Petiot bis ?

Dis donc, n'aurais-tu pas recommencé à mettre le nez
dans ta réserve de dames-jeannes de schnaps ?

Pilonne une plaquette de Xanax au fond de ton verre :
ça ira mieux, à n'en point douter
(au vu des symptômes ici manifestés...).

Déscléroser le pays en donnant comme exemple l’Australie, le Canada et la Nouvelle Zélande (en plus de Singapour et Hong-Kong), moi je dis qu'il faut oser.
C'est clairement de l'enfumade : on ne compare pas des économies qui sont totalement différentes, avec des populations de tailles trop différentes.

Clairement un escroc intellectuel néo libéral (quoique sur l''équilibrage des budgets, il marque un point), avec un discours formaté de circonstance.

Si c'était aussi simple
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Dernier commentaire publié pour cet article
"l'Union Soviétique a gagné la guerre face à l'Allemagne nazie. Merci qui? Merci Staline" Et pourquoi Wallstreet détestait-elle Staline? parce qu'il avait purgé le parti de ses poulains (Trotski...) mais surtout parcequ'il (leur) avait enfoncé le clou b  Lire la suite
Pâris - 10/07/2014 à 16:06 GMT
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