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L’absurde règne au Japon

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Publié le 08 avril 2016
1354 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Rubrique : Editoriaux

« Dépenses d’intérêt négatifs » et autres absurdités à venir.

« Pour l’heure, les effets des taux d’intérêt négatifs sont extrêmement vigoureux, et nous aimerions mettre cette nouvelle politique en place de manière continue », a annoncé aujourd’hui devant le Parlement le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, afin de rassurer les politiciens nerveux quant à son leadership intrépide.

Hélas, le sondage « tankan » publié vendredi par la Banque du Japon suggère que le niveau de confiance des manufacturiers ait plongé jusqu’à son niveau le plus bas depuis 2013, et que les attentes d’inflation aient encore baissé. L’économie, au cours du premier trimestre de l’année, a des chances de s’être contractée davantage pour former une nouvelle récession technique. Malgré les exhortations du gouvernement et de la Banque du Japon, les hausses de salaires demeurent imperceptibles, avec 0,4% depuis un an.

Mais juste au cas où les politiques de terre brûlée de la Banque du Japon manquaient d’atteindre les objectifs désirés, la Banque du Japon se dit prête à accélérer ces politiques et à forcer davantage les taux d’intérêt en territoire négatif, mais aussi à tenter des politiques nouvelles comme l’achat d’actifs plus risqués.

Et ce ne sera pas prévisible. La Banque du Japon pourrait combiner ses prochaines politiques dépendamment de l’économie, des prix et des « fluctuations du marché, notamment au Japon ». Kuroda admet au moins que la Banque du Japon soit l’esclave des marchés financiers.

« Nous ne choisirons pas nécessairement une réduction des taux simplement parce que c’est la solution la plus simple », a-t-il expliqué.

Il se trouve que Japan Inc., qui a été couvée par l’Abénomie plus encore que par les administrations précédentes, n’investit pas suffisamment au Japon malgré les incitatifs fiscaux, et se concentre sur des investissements à l’étranger. Au Japon, les dépenses de capital, qui stimuleraient l’économie, manquent grandement.

Alors la Banque du Japon a trouvé une autre manière d’inciter Japan Inc. : un nouveau programme de soutien du marché boursier.

En décembre dernier, elle a promis d’acheter des ETF émises à ces fins. Ces ETF incorporent des parts de sociétés qui suivent l’adage de la Banque du Japon : hausse des salaires, de l’emploi et des dépenses de capital.

Daiwa Asset Management, en partenariat avec le fournisseur d’indices MSCI, a été chargé de développer un indice boursier particulier à ces sociétés. Nomura Asset Management et d’autres firmes du groupe Nomura prévoient de former leur propre indice. C’est à ces groupes de déterminer quelles sociétés suivront les conseils de la Banque du Japon et lesquelles méritent d’être incluses au projet. Les nouveaux ETF suivront ces indices.

Nomura Asset Management et Daiwa Asset Management ont lancé des ETF qui rentrent dans ce moule. Le premier avril dernier, les deux gestionnaires d’actifs ont déposé une demande d’entrée en bourse pour leurs ETF auprès du Tokyo Stock Exchange. Ils devraient y être intégrés à la mi-mai. Nikko Asset Management, DIAM, et Mitsubishi UFJ Kokusai Asset Management travaillent également au développement d’ETF similaires.

Une fois ces ETF cotés en bourse, la Banque du Japon les achètera à hauteur de 300 milliards de yens (2,7 milliards de dollars) par an, dans l’objectif de faire grimper les valeurs des sociétés qu’ils représentent. Si elle parvenait à son objectif, ce dont je doute parce que rien, sur le marché boursier japonais, n’a encore fonctionné comme le prévoyait la Banque du Japon, ces sociétés que les gestionnaires d’actifs jugent dociles face aux demandes de la Banque du Japon seront récompensées.

Quelle est l’utilité de tout cela ?

Les actions ont encore une fois plongé. Ce n’est pas sans raison que le marché boursier japonais est devenu un hôtel de fonds de couverture, et si les investisseurs au détail cherchent à s’en éloigner. Le Nikkei a perdu 2,4% aujourd’hui pour passer à 15.733. Il a plongé de 24,6% depuis son récent record du mois de juin, et s’enfonce aujourd’hui davantage dans un marché baissier.

Une chose est claire. Bien que la Banque du Japon ait échoué à soutenir les actions, elle est parvenue à suffoquer le marché des obligations japonaises autrefois très vaste en achetant toutes les obligations possibles. Une merveille a été accomplie. Les négociants principaux de la Banque du Japon achètent les obligations japonaises émises à taux négatifs, sachant parfaitement qu’ils les revendront à la Banque du Japon à un taux plus négatif encore et pourront empocher la différence.

Les rendements des obligations à dix ans est de -0,07%. Les fonds de pension, les sociétés d’assurance, les banques et les gestionnaires de fonds ont commencé à se débarrasser de leurs obligations japonaises. La Banque du Japon est la dernière à acheter.

Il semblerait que la Banque du Japon ne s’arrêtera pas avant de posséder toutes les obligations japonaises disponibles. Elle verse au gouvernement des rendements négatifs, et paie le gouvernement pour emprunter de l’argent afin de financier ses déficits gargantuesques. Si cette farce se poursuivait suffisamment longtemps, les dépenses budgétaires japonaises se transformeront en revenus, qui pourront être baptisés « dépenses d’intérêts négatifs ». La situation se terminera par des larmes. Mais pas de sitôt. Kuroda s’assurera à ce que cela n’arrive pas sous son mandat. Après moi le déluge !

Les onze gestionnaires d’actifs japonais qui offrent des fonds des marchés monétaires japonaises prévoient de les saborder après avoir retourné les actifs restants aux investisseurs. Voilà qui marque un autre accomplissement des taux d’intérêt négatifs. Lisez ceci : NIRP Kills Off All Money Market Funds in Japan



Nomura Asset Management and Daiwa Asset Management have now completed setting up their ETFs that fit this mold. On April 1, both asset managers filed applications with the Tokyo Stock Exchange for listing these ETFs. They’re expected to make their debut on the TSE in mid-May. Nikko Asset Management, DIAM, and Mitsubishi UFJ Kokusai Asset Management are also working on ETFs to that effect.

Once they start trading, the BOJ will buy shares of these newfangled ETFs at a rate of ¥300 billion ($2.7 billion) a year with the explicit goal of driving up the stock prices of the companies in the ETF. If it works out that way, which is doubtful since practically nothing in the Japanese stock market has worked the way the BOJ had planned, it would be the reward for those companies that asset managers deem obedient to the BOJ’s wishes.

So just how helpful is all this?

Stocks tanked, again. There’s a reason why the Japanese stock market has become a hedge-fund hotel, and why Japanese retail investors try to stay away from it. The Nikkei dropped 2.4% today to 15,733. It has plunged 24.6% from its recent peak in June and is sinking deeper into its bear-market mire.

One thing is clear: While the BOJ has failed in propping up stocks, it has totally succeeded in suffocating the once vast Japanese Government Bond market by buying up every JGB that isn’t nailed down. It’s a marvel, actually. The BOJ’s primary dealers buy the JGBs when the government issues them at a negative yield, knowing that they will soon sell them to the BOJ at an even greater negative yield and thus make a guaranteed profit on the difference.

The 10-year JGB yield is -0.07%. Pension funds, insurance companies, banks, and money managers have begun to unload their JGB holdings. Only he BOJ is buying.

It seems that the BOJ will not stop until it owns most of the JGBs out there. It’s paying the government the negative yield, actually paying the government to borrow money to fund its gargantuan deficits. If this farce continues long enough and more of the older JGBs are rolled over, interest expense in the Japanese budget will turn to income, called “negative interest expense” or some such absurdity yet to be coined. Someday this is going to end in tears. But not tomorrow. Kuroda knows this, hoping that the “after tomorrow” won’t be under his watch. After me the deluge!

All 11 Japanese asset managers that offer money market funds are planning to scuttle them after returning their remaining assets to investors. This marks another big accomplishment of negative interest rates. And  





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