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Les actualités doivent être simples, sensationnelles, et facilement
oubliables pour être lues et comprises par un grand nombre de
personnes. La plupart des gens ne sont pas intéressés par les
nouvelles "lourdes" ou les questions complexes. Comparez
la télévision et les journaux d’aujourd’hui à ceux d'il y a 50 ans. À
l'époque, il y avait très peu de photos dans les journaux et ils couvraient
des sujets sérieux en faisant des analyses approfondies. Même chose avec la
télévision. Dans les années 1960, il y avait des nouvelles sérieuses ainsi
que plusieurs émissions qui soulevaient des
questions importantes sur la société ou la politique. Les gens
écoutaient et comprenaient.
Aujourd’hui, tout doit être réduit au plus petit dénominateur
commun des lecteurs ou téléspectateurs. Pour qu’un journal se vende
ou qu’une chaîne de télévision engrange des revenus publicitaires, toutes les
nouvelles doivent être superficielles et courtes, et avoir une valeur de
divertissement ou de potinage. Même chose avec la télé. Tous les sujets
sérieux sont, soit non couverts, soit très brièvement abordés. Nous
sommes à l’ère de la gratification instantanée. L’intérêt des téléspectateurs
ne peut être maintenu qu'avec un langage court et superficiel, beaucoup de
grosses images, et un changement constant de sujet. À la télé, il ne faut pas
qu’une caméra reste fixe plus de quelques secondes, car la capacité
d’attention des gens ne dure qu’un bref instant.
L’ÂGE DE LA DÉSINFORMATION ET DE L’IGNORANCE
C'est pourquoi la plupart des gens sont devenus ignorants ou mal
informés. Le politiquement correct contribue à la désinformation, vu que, en
grande partie, ce sont les minorités qui déterminent ce qui est politiquement
correct. Maximilien Robespierre, l’avocat et politicien français qui joua un
rôle dans la Révolution française, en avait conscience :
"Le secret de la liberté est d'éclairer les hommes, comme
celui de la tyrannie est de les retenir dans l'ignorance." Robespierre (6
mai 1758 – 28 juillet 1794).
Les médias sont tombés bas… de même que le système éducatif occidental. Le
niveau général d’éducation, au lycée ou à l’université, ne cesse de décliner.
Je me base sur ma propre expérience : même si j'ai
été dans de bonnes écoles, l’éducation de mon père était supérieure à la
mienne, et la mienne est supérieure à celle de mes enfants et petits-enfants.
Ce manque d'éducation permet aux politiciens et aux pouvoirs en
place de recourir à la propagande et de manipuler plus facilement.
Ceci est particulièrement visible dans le système
financier. Depuis la création de la Fed, il y a 100 ans, nous avons
connu la pire destruction possible de la monnaie, sans que personne ne
s’en rende compte. Pour la majorité des gens, cela a engendré
la destruction de l’épargne et des retraites, ainsi qu’une
accumulation massive de dettes, au niveau des particuliers ou du
gouvernement. Les créateurs du système ont fait ça si élégamment que
très peu de gens en sont conscients.
KEYNES N’A PAS TOUJOURS EU TORT
"Il n'y a pas de moyen plus subtil et plus sûr de bouleverser la
base actuelle de la Société que de corrompre la circulation monétaire. Le
procédé range toutes les forces cachées des lois économiques du côté de la
destruction, et cela d'une façon que pas un homme sur un million ne peut
prévoir." John Meynard Keynes, Les conséquences économiques de
la paix, 1919.
Keynes s’est souvent trompé, mais cette phrase est juste. La
destruction systématique de la valeur de la monnaie est impossible à mesurer
ou à comprendre pour la plupart des gens. Les gens conservaient leurs
épargnes à la banque et obtenaient un rendement réel sur leur argent.
Mais lorsque la valeur de la monnaie s’est progressivement
détruite, les gens ont perdu leurs épargnes et se sont mis à emprunter.
Personne ne semblait réaliser qu’ils s’appauvrissaient. Seulement une
minorité d’entre eux détenaient des actifs, comme des actions et de
l’immobilier, qui s’appréciaient. La plupart des gens ne réalisaient pas que
la valeur de leur monnaie déclinait pendant que l’inflation grimpait. Le
problème est aussi que les gouvernements ne publient jamais de chiffres
corrects. Les statistiques sont manipulées afin de cacher la vérité. Les
chiffres officiels de l’inflation sont toujours inférieurs aux taux réels
d’inflation. Cela est fait pour cacher la mauvaise gestion de l’économie
et pour économiser sur les paiements indexés comme la sécurité sociale et les
retraites.
PERSONNE N’EST INTÉRESSÉ PAR LA VÉRITÉ
Les statistiques de John Shadow (ShadowStats), nous donnent un aperçu
de la vérité. Regardez ce calcul de l’inflation réelle depuis 1981.
L’inflation réelle se situe bien au-dessus des chiffres officiels depuis le
début des années 1980.
Comme démontré sur ce graphique, l’inflation réelle est actuellement juste
au-dessous de 10%, soit 8% de plus que les chiffres officiels de 2%. Mais,
naturellement, aucun journaliste ou analyste ne perd son temps à étudier les
vrais chiffres…
L’OR RÉVÈLE LA VÉRITÉ
À travers l’histoire, l’or a été un excellent indicateur du pouvoir
d’achat réel. Par exemple, un beau costume coûtait une once d’or, il y a
2 000 ans, et il coûte la même chose aujourd’hui. La raison pour
laquelle l’or révèle la vérité est que, contrairement à la monnaie papier, il
ne peut être imprimé. L’or est aussi une réserve de valeur. Ce n’est
certainement pas le cas de la monnaie papier, qui n’est que du passif,
vu que basée sur de la dette. Les qualités de l'or sont également prouvées
pas sa longévité, puisque c’est la seule monnaie à avoir survécu à travers
l’histoire.
Regardez ce qu’il s’est passé avec les principales devises depuis la
création de la Fed. Dans le graphique ci-dessous, l’or représente un pouvoir
d’achat stable, avec la ligne droite à 100. Nous pouvons voir comment le mark
allemand s’est d’abord effondré au début des années 1920, à cause des dettes
de guerre et de l’impression monétaire illimitée. Le Royaume-Uni et le Japon
ont suivi, en abandonnant l’étalon-or. Nous pouvons également voir la
chute spectaculaire du dollar depuis 1971, date à laquelle Nixon mit fin
de l’adossement du dollar à l’or.
LE DOLLAR ET D’AUTRES DEVISES APPROCHENT LA VALEUR ZÉRO
Peu d’Américains sont conscients que leur pouvoir d’achat
réel a décliné de 97% depuis ce jour mémorable du 15 août 1971, lorsque Nixon
"brada" les États-Unis. Ce n’est plus qu’une question de temps
avant que le dollar n’atteigne ZÉRO. Depuis 1971, l’impression monétaire et
l’expansion du crédit ont crû de façon exponentielle. Mais l’Américain moyen
n’en a aucune idée, parce que les médias n'abordent jamais les questions
"pertinentes", comme la destruction de la devise et de l’économie
américaine. Il est bien plus important de suivre la vie de Justin
Bieber, ou à qui l’équipe de Trump a parlé avant les élections.
Les États-Unis sont au bord d'un effondrement économique, politique
et militaire. Si l’on regarde l’histoire, les pays dans cette situation
partent en guerre. Espérons que cela n’impliquera pas un conflit nucléaire
majeur, car les conséquences seraient désastreuses pour le monde entier.
L’HYPERINFLATION EST INÉVITABLE
L’impression monétaire sera massive dans les dernières phases, ce qui
mènera à l’hyperinflation. C’est le seul remède qui reste à un pays en
faillite qui n’a pas enregistré un réel excédent budgétaire depuis
bientôt 60 ans. Très peu de gens ont déjà connu l’hyperinflation, mais ceux
qui l’ont savent que cela peut arriver bien plus vite que prévu.
Si nous observons la République de Weimar, en Allemagne, au début des
années 1920, nous pouvons voir comme cela peut aller vite. Le graphique
ci-dessous nous montre l’hyperinflation mesurée avec le prix de l’or. Du
début de 1919 au début de 1920, l’or, en marks, n’a été multiplié
"que" par 10. Il fut encore multiplié par 10 jusqu'au milieu de
1921. Puis l’or décolla vraiment ou, plus correctement, l’impression
monétaire partit au galop. L’or passa de 10 000 marks à la
mi-1922, à 100 000 milliards en 1923.
Pourrions-nous assister à une telle envolée dans les prochaines
années ? Nous verrons. La dette mondiale a grimpé de façon exponentielle
au cours des 2-3 dernières décennies. Nous savons aussi que ces dettes ne
peuvent être remboursées avec de la monnaie véritable. En incluant les
produits dérivés et les passifs non capitalisés, nous avons un niveau
de dette mondiale de l’ordre de 2,5 quadrillions
$, soit 35 fois le PIB mondial, un chiffre astronomique qui peut mener à la
catastrophe. Nous venons d’avoir la preuve de la BRI (Banque pour
les règlements internationaux) à Bâle, la semaine dernière, que les produits
dérivés constituent une autre forme de dette. La BRI a découvert que les
14 000 milliards $ de swaps de devises n’étaient
qu'une méthode de dissimulation de la dette hors bilan. Rien de nouveau,
puisque Goldman Sachs avait déjà, de manière illicite, aidé la Grèce à cacher
sa dette, en 2001, pour satisfaire aux conditions d'adhésion à la zone
euro. Cela avait été fait avec des swaps de devises. Tout
cela confirme que les produits dérivés doivent être comptabilisés dans la
dette, surtout lorsque la contrepartie fait défaut.
L’OR, L’ASSURANCE CONTRE UN MONDE POURRI
Je reçois des messages d'investisseurs inquiets du fait que le prix de
l’or ne grimpe pas assez rapidement. Pour ceux qui ne sont pas des
spéculateurs ou des investisseurs à court terme, l’or est acheté dans un
but de préservation de richesse. On détient de l’or pour
s’assurer contre un monde pourri, financièrement et économiquement. Lorsque
nous achetons une assurance, ce n’est pas parce que nous voulons que les
risques contre lesquels nous nous protégeons se réalisent le plus tôt
possible. Lorsque nous souscrivons une assurance-incendie, nous savons
que nous devons le faire avant l’incendie. Une fois que nous l'avons, nous
n'espérons pas que le feu commence tout de suite. Mais si jamais cela
arrive, il est bon d’avoir une assurance.
L’or est la meilleure assurance que l'on puisse détenir, parce qu’il a une
valeur intrinsèque et qu’il s’apprécie au fil du temps par rapport
à la monnaie papier. Si (ou quand) l’or atteint 100 000 milliards $
comme avec le mark en 1923, ce sera parce que le monde a de sérieux problèmes.
Ce n’est pas souhaitable. Mais nous savons que, à ce moment-là, notre capital
sera protégé, tandis que la plupart des actifs, tels les actions, les
obligations et l’immobilier, s’effondreront, en termes réels.
L’hyperinflation à venir ne sera peut-être pas aussi élevée que
durant la République de Weimar, mais même si l’or grimpait à
son plus haut de 1980 ajusté par l'inflation, il serait
aujourd’hui à 15 500 $ l’once.
Je recommande aux investisseurs d’acheter leur assurance et
d’être patient. Le résultat de l’expérience ratée de création monétaire
qui dure depuis cent ans sera catastrophique. Il n’y a
aucune raison de vouloir que cela arrive rapidement, parce que, lorsque
ce sera le cas, tout le monde souffrira, même si les pertes financières
risquent d’être moins lourdes pour ceux qui possèdent de l’or.
Achat d’or avec Gold Broker
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