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L’Empire romain et l’Union européenne, une parallèle inquiétante

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Publié le 15 février 2016
705 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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SUIVRE : Europe Eurozone Rome
Rubrique : Editoriaux

Les attaques qui ont frappé Paris au beau milieu de l’une des plus grosses vagues de migration de masse de l’Histoire ont des airs de terrain inconnu. Mais elles ne sont rien de plus que l’écho angoissant de quelque chose qui s’est produit il y a près de deux-mille ans, plus ou moins au même endroit.

Selon certains historiens, la chute de l’Empire romain n’était pas prévisible. L’Empire a rencontré des problèmes en 300 après JC, en raison de ses frontières très vastes et difficiles à défendre, ainsi que des crises récurrentes de sa devise, mais il était généralement stable et prospère. Et puis une nouvelle puissance est née en Orient. Les Huns étaient des archers et chevaliers capables de se déplacer et de tirer plus vite que leurs voisins. Ils ont terrorisé les Vandales et les Goths qui peuplaient ce qui est aujourd’hui devenu l’Allemagne et les Balkans, et les ont poussés jusqu’aux frontières de l’Empire romain.

Rome a choisi de laisser entrer un demi-million de « barbares », espérant pouvoir en faire des soldats et des agriculteurs. Mais elle s’est retrouvée face à une armée d’envahisseurs et confrontée à des coalitions politiques instables et incontrôlables. L’histoire complète de cet évènement est longue, convolutée et truffée de noms inconnus, mais elle se termine par la division de l’Europe en deux régions et par la destruction de la moitié italienne d’origine. Voici ce que nous en dit History Channel :

L'arrivée des Huns et la migration des troupes barbares

Les attaques de Rome par les barbares ont partiellement découlé de la migration de masse causée par l’invasion de l’Europe par les Huns à la fin du quatrième siècle. Quand ces guerriers eurasiens se sont emparés de l’Europe du Nord, ils ont chassé les tribus germaniques jusqu’aux frontières de l’Empire romain. Les Romains ont accepté à contrecœur de laisser des membres de la tribu des Visigoths traverser leur frontière au sud du Danube, mais les ont traités avec une extrême cruauté. Selon l’historien Ammianus Marcellinus, les fonctionnaires romains auraient même forcé les Goths affamés de faire de leurs enfants des esclaves en échange de viande de chien. En brutalisant les Goths, les Romains se sont créés un dangereux ennemi au sein même de leurs frontières. Quand l’oppression est devenue insupportable, les Goths se sont révoltés et ont mis en déroute une armée romaine et assassiné l’Empereur Valens pendant la bataille d’Andrinople en 378. Les Romains, choqués, ont négocié un traité de paix fragile avec les barbares, mais la trêve a été brisée en 410 avec le sac de Rome par Alaric, roi des Goths. Face à un Empire occidental affaibli, les tribus germaniques, comme les Vandales et les Saxons, ont été en mesure de ronger les frontières de Rome et de s’emparer de la Grande-Bretagne, de l’Espagne et de l’Afrique du Nord.

Pour en savoir plus, vous trouverez ici l’article Wikipédia (en Anglais) sur le sac de Rome.

Les évènements actuels ne sont pas exactement similaires, notamment parce que l’Empire de Rome était à l’époque en assez bonne forme, alors que la zone euro d’aujourd’hui a clairement de gros problèmes. Mais pour ce qui concerne la naissance d’un nouvel ennemi causant une migration de masse vers une Europe « civilisée », et l’ouverture de ses frontières par un Empire dans l’espoir d’obtenir une main d’œuvre peu chère sans offrir aux nouveaux arrivants ce qu’ils perçoivent comme des droits de citoyenneté, ce qui se passe aujourd’hui n’est pas sans rappeler les évènements passés.

Et la différence entre ces deux évènements ne rend le présent que plus terrifiant. Les armes automatiques et les bombes artisanales permettent à cinq ou six personnes d’en terroriser des milliers. Et le développement de bombes sales menace de rendre la prochaine attaque permanente en irradiant des quartiers entiers.

La différence la plus flagrante reste que, même en l’absence d’un million de réfugiés sur ses frontières, la zone euro telle que nous la connaissons aujourd’hui est condamnée. Sa dette gonfle, sa population vieillit, sa périphérie ne peut fonctionner sur la base d’un système monétaire contrôlé par l’Allemagne, et les partis politiques principaux sont trop inquiets du statuquo pour offrir des solutions efficaces. En clair, nous sommes dans un pétrin qui n’a aucune solution évidente.

 

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