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L’ère de la planification centralisée touche à sa fin

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Publié le 13 septembre 2016
900 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
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Rubrique : Editoriaux

Le plus gros problème de la structure de pouvoir politique et financier actuelle est la fin de la centralisation.

Avant la crise de 2008, les globalistes ont fait tout leur possible pour maintenir le système en place. La classe des multimilliardaires, notamment ceux qui ont tiré leur fortune du capitalisme de copinage et de l’économie des bulles, s’est alliée aux médias keynésiens pour convaincre le monde que sa seule option de survie était l’offrande de trillions de dollars à ceux qui étaient jugés être « systémiquement importants ».

Warren Buffet en était l’exemple parfait. Buffet a fait fortune en se présentant comme un grand défenseur du capitalisme qui tirait sa fierté de ne jamais perdre d’argent sur ses investissements. Mais à l’approche de 2008, il a fait face à la possibilité de voir sa fortune réduite de moitié.

Il est parvenu à convaincre le public qu’il était encore quelqu’un de bien, tout en faisant pression en faveur de plans de refinancement pour les firmes sur lesquelles il était le plus investi : Goldman, Wells Fargo, etc.

Et Buffet n’était pas le seul dans son cas. Il est simplement le plus connu aujourd’hui.

Que les choses soient claires : les plans de refinancement de 2008 et les injections de monnaie qui les ont accompagnés ont complètement trahi le capitalisme. Les conséquences en ont précisément été ce dont nous aurions pu nous attendre de la planification centralisée :

1)   Stagnation économique.

2)   Création d’emplois de moindre qualité qui ne permettent pas de mobilité ascensionnelle.

3)   Concentration de capital.

Aujourd’hui, huit ans plus tard, les élites sont terrifiées à l’idée de voir la partie se terminer.

Nous pouvons le voir de nombreuses manières. Les architectes de ce désastre (Ben Bernanke, Alan Greenspan, Larry Summers et autres) ont refait surface avec des discours révisés grâce auxquels ils espèrent se déculpabiliser.

De la même manière, ceux qui sont aujourd’hui aux commandes des banques centrales ont commencé à se laver les mains en prévision de la situation qui approche.

C’est un comportement plus évident encore chez certains présidents de banques centrales comme Draghi et Yellen, qui ne prétendent même plus pouvoir atteindre leurs objectifs, et se contentent de blâmer certains corps politiques tels que le Congrès.

·      En janvier, le gouverneur de la banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a confessé que le potentiel de croissance du PIB japonais reste limité quelles que soient les politiques employées.

·      Le directeur de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a admis que malgré quatre réductions des taux d’intérêt et un trillion d’euro de programmes d’assouplissement quantitatif, la BCE n'atteindra pas ses objectifs d'inflation avant une décennie.  

·      La directrice de la Fed, Janet Yellen, a implicitement fait pression sur le Congrès afin qu’il prenne à son tour des mesures, la Fed étant aujourd’hui à court de munitions.

Ce sont des signes évidents qui nous viennent tout droit de la structure de planification centralisée de l’économie. Ces individus savent que la partie est terminée, et savent ce qui va se passer. Ils savent aussi que, sur le plan politique, les vents soufflent contre eux.

Brexit, Trump, Le Pen… Tous s’inscrivent dans une tendance globale d’abandon de la centralisation en faveur du nationalisme. Que vous soyez d’accord ou non avec ce qu’ils représentent n’a aucune importance. Leur popularité est le produit de ces huit dernières années de planification centralisée et de capitalisme de copinage.

C’est quelque chose qui terrifie les élites globales, notamment celles qui se trouvent encore dans le train du capitalisme aux milliards de dollars. Tremblent aussi ceux qui pensent que leur pouvoir et prestige dépendent du système actuel (banquiers centraux, économistes et agents des médias).

C’est pourquoi nous lisons aujourd’hui tant d’absurdités dans les médias. Ceux qui ont tiré profit des bulles sur les marchés (comme Mark Cuban) et les escrocs keynésiens (Krugman et autres) font tout leur possible pour nous faire croire que si le système ne maintenait pas le statu quo en place, le monde entier prendrait fin.

Ce n’est qu’une autre version du grand mensonge de 2008, qui voulait que si nous ne sauvions pas certaines personnes ou institutions, le monde s’arrêterait de tourner.

Le fait est que le capitalisme continuera de fonctionner malgré les échecs. Il existait déjà à l’époque de nombreuses firmes prêtes à remplir le vide laissé derrière eux par les joueurs ayant pris les mauvaises décisions.

Sachez que plus de la moitié du Fortune 500 actuel a été refinancée en période de récession ou de marché baissier des actions.

Bien évidemment, les récessions, les marchés baissiers et les échecs de firmes de mettent pas fin au progrès économique. Bien au contraire, ils lui sont bénéfiques de la même manière qu’un feu de forêt déblaie les débris pour laisser place à une nouvelle ère de croissance.

Ces huit dernières années nous ont prouvé que la planification centralisée ne fonctionne pas. Les banques centrales du monde ont dépensé plus de 14 trillions de dollars et établi des taux d’intérêt à zéro pourcent ou négatifs, punissant ainsi les épargnants et ceux qui dépendent des revenus en intérêts.

Et qu’est-ce que tout cela nous a apporté ? La plus faible reprise enregistrée depuis des décennies, une inégalité extrême de la distribution du capital, et des nombres record d’individus dépendant des aides gouvernementales.

Jamais auparavant de telles sommes n’avaient encore été dépensées pour accomplir si peu. La scène est dressée pour l’arrivé d’une autre crise financière.

 

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