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Cours Or & Argent

L'erreur tragique

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Chroniques en liberté
Publié le 21 novembre 2012
245 mots - Temps de lecture : moins d'une minute
( 13 votes, 4/5 ) , 6 commentaires
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

En 2012, Nicolas Sarkozy a dit : « L’économie doit produire les richesses. Les politiques doivent les répartir ». C’est une tragique erreur.


Si la droite veut revenir au pouvoir pour faire les réformes qui s’imposent à la France, elle doit absolument sortir des schémas de pensée imposés par la gauche. C'est plutôt mal engagé...

En fait, l’analyse économique montre que la production et la répartition des richesses sont indissociables car les coûts de production des entreprises sont aussi les revenus de ceux qui apportent les facteurs de production (capital, travail).


De quel droit et en fonction de quel critère un homme politique va-t-il modifier cette répartition, prenant le risque de donner plus à celui qui produit le moins, et moins à celui qui produit le plus puisque les revenus rétribuent la productivité ?


Depuis plus d’un siècle, la théorie économique et l’expérience historique ont établi que c’est précisément la redistribution autoritaire des revenus qui détruit sûrement mais inéluctablement le secteur productif. Que deviendra notre pays quand il n’y aura plus rien à répartir à défaut de produire ?


Alors l’Etat n’a-t’il aucun rôle à jouer ? Si bien-sûr ! Puisque l’Etat s’arroge le monopole de l’éducation et de la formation, il doit alors être absolument efficace et infaillible dans ce domaine car, grâce à la formation, les salariés peuvent prétendre à des qualifications qui ouvrent les meilleures perspectives de salaires.


Plus que la lutte syndicale, c’est le plus sûr moyen de gagner son revenu.


 

 

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Jean-Louis Caccomo est Maître de Conférences en Sciences Économiques à l'Université de Perpignan. Chercheur, il est expert international spécialisé dans les questions de croissance, innovation et tourisme international. Responsable de l'atelier tourisme au GEREM (Université de Perpignan). Il est par ailleurs responsable des programmes de coopération avec Prince of Songkla University (Phuket - Thaïlande), avec l'université de Tabasco (Mexique) etavec l'université de Moroni (Comores).
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L’État ne devrait jamais jouer la partie lui-même.
A partir du moment où "l’État" a édicté un certain nombre de règles, il devrait être entendu que même le partage doit d'être réalisé par le secteur privé. A l’État d'arbitrer et de punir sévèrement les fraudeurs, tricheur, menteurs et autres aigrefins qui ne respectent pas les règles du jeu. Il en a tout les moyens et si il ne s'applique pas à lui-même les contraintes de sa charge il doit être défait ! Sarkosy est imprégné à l'insu de lui-même de son plein gré de l'idéologie du tout État et à ce titre incapable de s'être consacré au premier devoir de sa charge: siffler le coup-franc ou le penalty ou exclure le ou les joueurs fautifs, sachant que l'arsenal des lois est plus que suffisant (sauf à l'extrême limite faire voter une loi complémentaire).
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A Ralph Z

Si je ne suis pas obligé de travailler pour gagner de l'argent, alors je vais à la pêche avec mon fils !
Je veux bien une allocation de vie pour rien glander ...pas de soucis !
...C'est ridicule...Vous avez fondu un plomb mon ami.

Ceci dit, alors que j'aime bien ce que je fais. Mais je saurai très bien quoi faire de mon temps si je n'avais pas BESOIN de travailler....

Avec une belle allocation de vie, pendant que vous irez travailler pour me la payer, j'irai tranquillement boire une petit café pour lire mon journal gratuit le matin. Ensuite j'irai avec mes enfants manger le midi et les emmènerai visiter un musée ( gratuit pour moi bien sûr !, vous, vous paierez le double..;). Un autre jour un peu de sport et un autre un peu de lecture. etc. J'ai plein d'idées...

Merci à vous.
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A chacun de choisir son camp....moi perso je veux travailler, être utile pour la société, car le jour de ma mort, je veux partir en paix en me disant que ma vie aura servi à quelque chose.
Or il se fait que ce système ne me laisse pas travailler....
Mais dans un système où les gens comme vous ne sont plus obligés de bosser et iront faire autre chose (je ne vous juge pas), alors il y aura des postes libres que les gens comme moi seront ravis d'occuper.

EDIT : je vois que je récolte des votes négatifs (sans pour autant que les spécialistes ne daignent argumenter leurs opinions). Notre société est-elle devenue à ce point individualiste et égoïste que les gens en sont arrivés à rabaisser les rares qui sont encore prêts à travailler par altruisme et respect du vivre-ensemble ? Alors vivement la fin du monde et crevez tous.
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"l'expérience historique" : et si on commençait par citer ses sources et exemples ?

C'est marrant car aujourd'hui dans le journal j'ai lu au sujet d'expériences historiques qui tendent à montrer qu'une redistribution totale pouvait engendrer une société prospère et équilibrée : si on donne une "allocation de vie" à chacun, sans obligation de travail, il se fait que le chômage augmente à peine et que le travail est mieux fait car ceux qui bossent sont ceux qui veulent bosser, pas ceux qui sont obligés.
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J'aurai dû vous répondre ici. Excusez moi. Cdlt.
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Et au nom de quel principe la collectivité devrait-elle prendre à sa charge les investissements qualifiants sur les individus pour ensuite les remettre gratuitement à la disposition des entrepreneurs et que ceux-ci en tirent profit.
Si la qualification des employés est inséparable et nécessaire au processus productif, c'est à l'entrepreneur de la prendre à sa charge dans son coût de production.

Ca a été le cas pendant des siècles. Quand on veut un gars qualifié, on en choisit un qui vaut le coup, qui a des qualités personnelles, et on lui apprend le métier! Et une fois qu'on a copieusement investi sur sa personne, on réfléchit à deux fois avant de le virer .
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L’État ne devrait jamais jouer la partie lui-même. A partir du moment où "l’État" a édicté un certain nombre de règles, il devrait être entendu que même le partage doit d'être réalisé par le secteur privé. A l’État d'arbitrer et de punir sévèrement les f  Lire la suite
zelectron - 23/11/2012 à 14:19 GMT
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