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Cours Or & Argent

L’euroscepticisme se propage en Allemagne

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Publié le 14 mars 2013
370 mots - Temps de lecture : 0 - 1 minutes
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Alors que l’Europe s’efforce de contenir le sentiment anti-euro en Italie, l’euroscepticisme se développe dans de plus en plus de pays, jusqu’en Allemagne. Voici un extrait de l’article de Reuters intitulé One in four Germans would back anti-euro party.

Un Allemand sur quatre se dit désormais prêt à voter lors des élections fédérales de septembre prochain pour un parti désireux de quitter l’euro, selon un sondage publié lundi dernier mettant en lumière la colère des Allemand face au coût de la crise.


Le sondage, mené par TNS-Emnid pour l’hebdomadaire Focus Magazine, indique que 26% des Allemands se disent prêts à considérer supporter un parti désireux de sortir l’Allemagne de la zone Euro. Parmi la population Allemande âgée de 40 à 49 ans, quatre personnes sur 10 se disent prêtes à le faire.


‘Il existe donc une véritable opportunité pour un parti protestataire’, annonçait le directeur d’Emnid Klaus Peter.


Un nouveau mouvement eurosceptique portant le nom ‘Alternative für Deutschland’ composé en grande partie d’académiciens et d’hommes d’affaires devrait organiser une première réunion lundi prochain dans le sud de Francfort.


L’un des fondateurs du mouvement, le professeur d’économie Bernd Lucke, indiquait lors d’un entretien avec focus Magazine qu’AfD ne sera selon lui pas capable de récolter les 2000 signatures nécessaires dans chaque région de l’Allemagne pour pouvoir se présenter aux élections fédérales de septembre.


Le site internet d’AfD, www.alternativefuer.de est en ligne depuis la semaine dernière et son compte Twitter (@wahlalternativ1) compte déjà 690 followers.


Sur la première page de son site internet, nous pouvons lire en gras : ‘Mettons fin à l’euro !’.


690 followers, ce n’est très certainement pas beaucoup. Cela me pousse à croire qu’une majorité d’Allemands ne connaissent rien de ce nouveau parti. Il est certain que les médias ont tout intérêt à ce que les choses demeurent ainsi.


Si le sondage cité ci-dessous s’avère être correct, ce que je pense, AfD pourrait se propager aussi rapidement qu’un feu de forêt, de la même manière que nous avons pu le voir en Italie.


Au cas où vous n’en auriez pas entendu parler, un sentiment anti-euro se développe également aux Pays-Bas. Je vous conseille de lire cet article : Not Enough Fingers to Contain the Leak in the Dike.


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Mish 13 abonnés
Réflexions sur de débat de l’inflation /déflation/stagnation et autres remarques sur l’or, l’argent, les monnaies, les taux d’intérêts et les politiques monétaires affectant les marchés mondiaux.
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Pourquoi utiliser le mot "retour"?
Si un pays développé venait à se donner une monnaie nouvelle en se détournant des monnaies communes mal gérées, il lui donerait un statut et un cadre moderne, ajusté par cette expérience actuelle etc
enfin rien qui ressemble à une monnaie ancienne. Même le nom n'a pas d'utilité à être repris.
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Ce qui signifie ?
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Pour qu'un parti s'impose, il lui faut plus qu'un seul point au programme. Ce n'est pas parce qu'il y aurait 25% d'eurosceptiques parmi les allemands que ce parti récolterait d'office 25% des suffrages.
A moins que ce parti ne présenter un programme crédible de sortie de la crise, retour du plein emploi, maintien de la sécurité sociale, et résolution du problème palestinien, je doute fort que les allemands le portent sur leurs épaules.
Par contre la présence de ce parti et une éventuelle petite percée (genre 5-10%) pourrait forcer les gros partis traditionnels à revoir certaines de leurs positions, peut-être à devenir moins europhiles, afin de re-capter l'électorat de ce nouveau parti. En politique tout est affaire de calculs électoraux, pas de convictions.
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Surtout dans un pays où les mojorités se font par coalitions.
...et où les contrats de coalition doivent une fois au pouvoir être appliqués/respectés.
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L'extrême droite ou gauche, quel que soit le pays de la zone euro dans lequel elles sont implantées, essaient toujours de faire peser les maux de nos économies sur l'euro. Il ne faut pas oublier que l'euro a permis à nos économies de s'ouvrir encore davantage vers l'extérieur et certains pays, comme l'Allemagne ou les Pays-Bas, en ont largement profité.
Par contre, les économies les moins compétitives souffrent avec l'euro (qui reste relativement fort) car il met le doigt sur les réformes que n'ont jamais osé prendre nos Etats, dont la compétitivité n'a fait que s'affaiblir. Voyons le cas de la France par exemple. Avec l'euro, la solution de facilité qu'était la dévaluation de la monnaie, est impossible. Aujourd'hui, ce sont des réformes difficiles et courageuses qui doivent être menées. Sauf à sortir de l'euro et faire croire qu'avec la dévaluation, tout va aller pour le mieux. Mais c'est une illusion...
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L'euro est une folie, un fantasme mouillé de bureaucrates bruxellois et de politiciens en mal d'avenir.

Il n'a plus d'avenir. La moyenne historique de durée d'une monnaie papier depuis 2000 ans est de 18 ans. Je doute que l'euro aille jusque là.
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La fin de l'euro tel qu'on le connait ne signifie pas la fin d'une monnaie commune.
Des pays aux contextes comparables pourraient garder une devise commune.
On peut imaginer deux ou trois monnaies en UE.
On peut imaginer plusieurs monnaies sans frais de change entre elles.
On peut imaginer plusieurs monnaies gérées par une même banque centrale.
On peut imaginer plusieurs monnaies par pays (régionale, nationale et convertible)

On peut imaginer (presque) tout ce qu'on veut.

Mais nos fonctionnaires et politiciens ont CESSE d"imaginer.
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L"euro impose un corset aux économies des pays du Sud moins performantes que celles du Nord.C'est l'absence de flexibilité,permise par les monnaies nationales,qui aggrave les maux des pays du Sud.Vouloir à tout pris maintenir dans la zone euro des pays avec des économies de plus en plus divergentes à des conséquences désastreuses.Il faut une sacré dose de cynisme pour n'envisager que le maintien du statut quo.

Cela n'a rien à voir avec l'extrême droite ou l'extrême gauche:vous reprenez le verbiage des europathes les plus obstinés et de leurs relais médiatiques qui cherchent à imposer un "hors l'euro,point de salut"!

Vous évoquez les réformes difficiles.Certes il fallait les engager bien avant,mais elles sont d'autant plus indispensables qu'il s'agit de trouver du pognon pour un système bancaire en banqueroute.Regardez vers l'Espagne,vers Chypre,etc...Il ne faut pas l'oublier non plus.

Enfin,l'euro a été aussi voulu,par les groupes oeuvrant à la mise en place d'un gouvernement mondial dont les Bilderberg et la Commission Trilatérale:l'euro a été bien plus,dès ces débuts,qu'une monnaie unique visant à simplifier la vie des gens.C'est l'emballage,l'euro la monnaie simplifiant la vie des gens, qui a permis d'obtenir l'adhésion initiale des gens.

Que vous le vouliez ou non,l'euro,je ne sais pas quand (je n'ai pas de boule de cristal et ne lis pas dans le marc de café), volera en éclat!Il est trop tard pour le sauver.Je parie un tube de 20 onces d'argent!






































































































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goldy - 18/03/2013 à 03:13 GMT
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