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L'économiste
Arnold Kling dresse un tableau sans concession des promesses
non tenues des élites dirigeantes du monde
financier et de leurs complices du monde politique. J'ai rajouté en
légende verte les mentions "public" ou "private",
pour signaler l'origine du problème. D'où il ressort sans
le moindre doute que la cogestion du capitalisme financier "de
connivence" par les dirigeants des grandes banques et par l'état
a été un échec absolument lamentable :
Actor
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The Promise
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The Reality
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1. Financial Executives
private
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Brilliant Risk Management
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Catastrophic Losses
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2. Eliot Spitzer
public
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Mr. Clean, Financial Reformer
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Celebrity
Prosecutions, Real Abuses Untouched, and Not So Clean
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Sarbanes-Oxley
public
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Financial Responsibility
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Large Costs, No
Apparent Benefits
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3. Basel
Capital Standards
co-production
with public enforcement
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International Coordination, Sound Banks
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Worldwide Banking Collapse
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4. Fannie,
Freddie
private
under heavy public constraints and with public backing
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Stable Mortgage Credit
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Fed the Boom,
Stuck Taxpayers with the Bust
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5. TARP
(ndvb: plan Paulson)
Public
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Unclog the Financial System
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Zombie Banks
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6. Big Fiscal Stimulus
Public
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Put the Economy
on a Better Path
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Wait
and See... ?
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The pattern is big egos, big money, and big power
offering big promises, getting big media play, and making big mistakes
(Spitzer's mistakes were relatively small, to be honest). To me, the fiscal
stimulus represents yet another redistribution of power away from ordinary
people and toward the elite, when already the imbalance is too high. I am
more worried about rot at the top of society than at the bottom.
Qu'importe, ce
sont ces élites qui nous promettent de nous sauver grâce
à leurs plans de relance tellement bien conçus. Ils savent
tellement mieux que les consommateurs et les entrepreneurs ce qui est bon
pour eux !
Vous comprenez
pourquoi je préfèrerais que l'état se désengage
de la vie économique ? Comme je l'ai déjà écrit, des mécanismes de marché non perturbés
par l'état auraient constitué un bien
meilleur rempart contre l'inévitable incompétence de certains
acteurs privés (point n°1 du tableau) que le
plat de spaghettis réglementaire et la
prétendue régulation à la "fous-moi-le-camp"
assurée par des organismes publics incompétents au mieux,
complaisants au pire.
Vincent
Bénard
Objectif Liberte.fr
Egalement par Vincent Bénard
Vincent Bénard, ingénieur
et auteur, est Président de l’institut Hayek (Bruxelles, www.fahayek.org) et Senior Fellow de Turgot (Paris, www.turgot.org), deux thinks tanks francophones
dédiés à la diffusion de la pensée
libérale. Spécialiste d'aménagement du territoire, Il
est l'auteur d'une analyse iconoclaste des politiques du logement en France, "Logement,
crise publique, remèdes privés", ouvrage publié
fin 2007 et qui conserve toute son acuité (amazon), où il
montre que non seulement l'état déverse des milliards sur le
logement en pure perte, mais que de mauvais choix publics sont directement
à l'origine de la crise. Au pays de l'état tout puissant, il
ose proposer des remèdes fondés sur les mécanismes de
marché pour y remédier.
Il est l'auteur du blog "Objectif
Liberté" www.objectifliberte.fr
Publications :
"Logement: crise publique,
remèdes privés", dec 2007, Editions Romillat
Avec Pierre de la Coste : "Hyper-république,
bâtir l'administration en réseau autour du citoyen", 2003, La
doc française, avec Pierre de la Coste
Publié avec
l’aimable autorisation de Vincent Bénard – Tous droits
réservés par Vincent Bénard.
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